AU QATAR, MEEUWS RÊVAIT DU STANDARD

Walter Meeuws est rentré du Qatar sans avoir touché son dû. Malgré cela et un limogeage pour le moins cavalier après une seule défaite en sept matches officiels, il ne pense que du bien de ce pays en pleine évolution à tous les niveaux.

Nos confrères de LaGazette des Sports ont d’ailleurs pu s’en rendre compte sur place : le Qatar, petit poucet de 160 km sur 80 qui baigne dans le Golfe persique, a tout pour devenir un petit paradis du sport. Et le savoir-faire belge y est très apprécié.

Pendant une semaine, le quotidien a ainsi fait découvrir à ses lecteurs les différents aspects de la vie au Qatar. Son envoyé spécial y a rencontré Zjelko Mijac, l’ex-adjoint de Tomislav Ivic qui avait fait du bon boulot au Standard avant d’être mis à l’écart de façon assez incompréhensible. Aujourd’hui âgé de 50 ans, il est l’adjoint de LukaPeruzovic à Al-Sadd, le meilleur club du pays, mais aimerait faire ses preuves comme entraîneur principal dans un club européen, belge de préférence.

Walter Meeuws, lui, pense le contraire :  » Hormis le Standard, je ne vois aucun club qui m’intéresse en Belgique « , dit-il.  » J’ai travaillé au Lierse, à l’Antwerp et à Lommel, des clubs qui n’ont jamais fait mieux depuis lors. De plus, à l’étranger, j’ai l’occasion de rencontrer des gens d’une autre culture. Ce n’est pas toujours évident de parler à un groupe quand six personnes qui n’ont rien à faire là entrent dans votre vestiaire. Il y a dix ans, je les aurais mises dehors, mais maintenant, je suis devenu philosophe. J’ai tenu 13 mois au Raja Casablanca, où la plupart des entraîneurs se font virer après deux mois « .

Mais le Qatar, c’est aussi l’eldorado des stars en fin de carrière. Certains y jouent les divas et n’y sont guère appréciés, comme Romario (il a touché 1,5 million de dollars pour quatre matches que son club n’a pas gagnés) ou StefanEffenberg. D’autres, comme FrankLeb£uf, se coupent en quatre sur le terrain afin de mériter leurs loisirs.

C’est également dans ce pays que Philippe Troussier, le coach qui mena le Japon à la neuvième place de la Coupe du Monde, a choisi de poursuivre sa carrière après avoir refusé des offres d’Ipswich et du Standard.

P. Sintzen

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