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Aster Vranckx

Tout se précipite pour l’international espoir de 19 ans, transféré cet été de Malines à Wolfsburg pour huit millions d’euros.

1. Pourquoi as-tu opté pour Wolfsburg seulement en décembre? Faute de voir les deux directions parvenir à un accord quelques mois plus tôt?

Parce que le club me proposait un plan d’avenir très concret, mais aussi parce que dans le passé, pas mal de grands joueurs ont transité avec succès par ce club. Kevin De Bruyne, Koen Casteels et Julian Draxler ont retiré un énorme profit de leur passage à Wolfsburg. J’ai donc été rapidement convaincu. D’emblée, j’ai ressenti une vraie confiance mutuelle. Les contacts et les discussions se sont déroulés avec beaucoup de naturel. Toutes les parties étaient certaines de progresser ensemble. Nous ne voulons pas précipiter les choses.

2. À la mi-juillet, tu t’es déchiré le mollet droit, ce qui t’a privé d’une partie de la préparation, très solide sur le plan physique, et d’un stage en Autriche. À quel point cela a-t-il contrarié ton intégration?

C’était très embêtant et surtout très frustrant. C’était aussi ma première blessure. C’était un coup dur, car j’étais très frais et je voulais à tout prix être prêt pour cette nouvelle aventure. Cet incident s’est produit lors du cinquième entraînement, pendant des séances de courses intenses mais courtes. C’est triste, mais ça m’a rendu plus fort sur le plan mental. Il faut toujours tirer des leçons de ce genre de contrecoups. J’ai perdu sept semaines au total, mais l’accompagnement a été excellent. J’ai bénéficié de séances individuelles sur mesure. Cette approche et mon travail ont porté leurs fruits, puisque j’ai pu rejouer à la mi-octobre.

3. La concurrence fait rage dans l’entrejeu, avec Xaver Schlager, Maximilian Arnold et Yannick Gerhardt. Quel est l’impact de l’ancien capitaine Joshua Guilavogui en soutien dans l’axe?

Ce défi ne m’effraie pas. Je connais mes qualités. Nous sommes tous des sportifs de haut niveau qui croient tous en leurs aptitudes. Avec cette mentalité, rien ne peut nous retenir. Je suis plutôt positif. La Bundesliga est plus intense, mais les duels sont comparables à ceux du championnat de Belgique. Il faut vraiment tenir bon. Le niveau technique est élevé. Je suis très heureux de bénéficier des conseils d’un joueur aussi expérimenté que Guilavogui. C’est le top. Dès le premier contact, j’ai senti que je pouvais m’adresser à lui pour des conseils comme pour la manière de me préparer. Il est très direct, qu’il s’agisse de commentaires positifs ou négatifs, et il m’aide à élever mon niveau. C’est un enrichissement.

4. Le VfL est dans la poule G de Ligue des Champions avec le RB Salzbourg, le FC Séville et Lille. Qu’êtes-vous en mesure de réussir, quelles sont vos ambitions?

Nous qualifier pour le tour suivant. La différence de niveau n’est pas considérable. Par moments, nous n’avons pas eu de bol. Contre Séville, nous avons été confrontés à un penalty qui n’en était pas un et contre Lille, Brooks a reçu une seconde carte jaune à l’heure de jeu. Par contre, à Salzbourg, nous n’étions pas assez affûtés dans les moments cruciaux.

5. Les Espoirs de Jacky Mathijssen peuvent-ils réussir un exploit? Vous avez douze points sur douze et vous venez de battre le Danemark 1-0.

Nous possédons un groupe formidable, qui a de réelles chances de se qualifier pour l’EURO en Roumanie et en Géorgie. Le match contre la Turquie le 12 novembre et le déplacement en Écosse quatre jours plus tard nous permettront d’y voir plus clair. Nous sommes en forme et nous avons très envie de participer au tournoi. Chacun se livre à fond. Nous possédons un noyau très flexible, avec de nombreuses possibilités de changement. J’ai confiance en l’avenir. En équipe nationale espoirs comme avec le VfL Wolfsburg.

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