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Arthur Theate: « Je ne suis pas venu en Italie pour prendre des photos »

Une saison éclair en Pro League passée à surprendre et une deuxième, dans la foulée, dans le Calcio pour se faire une réputation à l’international. Entre les deux, l’adoubement de Roberto Martínez et la promesse d’un avenir en noir-jaune-rouge. Dans la vie comme dans les files d’attente, Arthur Theate ne s’encombre pas des conventions. Quitte à passer pour un homme pressé.

Il ne faut visiblement pas attendre l’été pour comprendre que Bologne est l’une des villes les plus chaudes d’Italie. Cela doit à ce climat caractéristique des plaines intérieures du nord de la Botte. Celles qui attirent les étés irrespirables et les hivers froids et humides. Arthur Theate ne savait pas tout ça en débarquant dans le chef-lieu de la région Émilie-Romagne le 26 août dernier. À dire vrai, il ne savait pas grand-chose sur son nouvel environnement. Seulement qu’il devait finir par lui offrir un autre statut. Bien différent de celui de ce joueur classé parmi les excédentaires à l’Académie de Sclessin ou à Genk. En deux ans, la vie d’Arthur Theate n’a pas changé, elle a explosé. En même temps que les attentes désormais suscitées par un défenseur dont les plus optimistes voient dans les récentes performances des raisons d’espérer un avenir enfin dépourvu d’obstacle.

J’ai une bonne relation avec Mihajlovic. Mais il parle fort et moi aussi.  » ARTHUR THEATE

Du haut de son élastique mètre 86, Arthur Theate a de toute façon toujours eu le don de les surmonter. C’est la chance de ces footeux plus habitués à la critique qu’aux éloges. Pendant longtemps, ce défenseur hyperactif balle au pied était d’abord signalé pour son imprévisibilité. Ce que Benjamin Nicaise, alors directeur technique du Standard, voyait comme des imperfections techniques incurables aura fini par attirer l’oeil de l’Ostende d’Alexander Blessin. La suite est connue, le dénouement pas encore.

Arthur, tu sors d’une première saison italienne assez convaincante sur le plan personnel (31 apparitions en championnat, 28 titularisations, deux buts). Est-ce que tu t’attendais à t’imposer si rapidement?

ARTHUR THEATE: Je ne veux pas paraître pour le gars soudainement un peu hautain, mais oui, quand je signe à Bologne en août dernier, c’est avec la volonté de m’y imposer. Et rapidement. Après Ostende, j’avais à coeur de retrouver un club capable de me faire passer un autre palier. De m’offrir une autre adversité. Tout en m’octroyant de solides perspectives en termes de temps de jeu. Bologne cochait toutes les cases, c’est pour ça que j’ai posé ce choix-là. Quant à mon adaptation, je me suis contenté de vivre le moment présent. J’ai essayé de ne pas trop me projeter. Je sais que mon parcours est inédit, mais je ne souffre pas pour autant du syndrome de l’imposteur. Je ne me dis pas:  » Arthur, mais qu’est-ce que tu fous là?  » Je ne suis pas venu en Italie pour prendre des photos, regarder le vestiaire, fantasmer sur les stades. Non, je venais pour montrer mes qualités. Ça n’empêche pas une certaine forme de modestie. Parce que bien sûr que quand tu partages le vestiaire avec des gars comme Marko Arnautovic, Gary Medel ou Lorenzo De Silvestri, tu as aussi ce devoir de regarder et d’apprendre.

Arthur Theate:
Arthur Theate:  » La spontanéité de mon jeu, c’est une de mes forces si je parviens à la canaliser. « © PHOTO KOEN BAUTERS

Pour ta toute première apparition, contre l’Inter, tu trouves l’ouverture après seulement douze minutes sur la pelouse et tu fêtes ça comme s’il s’agissait d’un but importantissime. Pourtant, le score est alors déjà de 6-0 en faveur de l’Inter. C’était important pour toi de marquer le coup, peu importe le contexte?

THEATE: C’est marrant que vous me demandiez ça. Vous vous rendez compte de ce que ça fait de marquer un but pour son premier match dans son nouveau club? Dans un pays que vous ne connaissez pas, dans un championnat que vous ne connaissez pas? Mais contre un club mythique et dans un stade qui l’est tout autant? Vous savez, à la fin du match, j’étais comme tout le monde. C’est-à-dire que j’avais aussi pris un coup sur la tête. Personne ne s’attendait à en prendre six. Mais moi, quand je fête ce but, je ne fête pas le goal en lui-même. Je célèbre le travail qu’il y a derrière. Je viens de Soumagne, je viens de nulle part. Un an et demi plus tôt, je n’avais pas de club. Et là, douze minutes après mon entrée, je marque un but à San Siro! ! ! Dans ma tête, c’était le bordel. Du coup, je crois que tout le monde a compris mon geste. Directement après le match, beaucoup de coéquipiers sont d’ailleurs venu me féliciter. Et même à la vidéo du lendemain, le coach a eu un mot pour moi devant tout le groupe.

 » Avec Mihajlovic, on sait se dire les choses dans les yeux  »

Ta relation avec le coach a justement parfois été explosive cette saison. Sinisa Mihajlovic n’hésitant parfois pas à te recadrer publiquement.

THEATE: ( Il coupe) J’ai encore eu une discussion avec lui hier ( le 19 mai dernier, ndlr). Vous savez, lui et moi, on a un gros point commun, c’est qu’on sait se dire les choses dans les yeux. On en a donc profité pour aplanir nos potentiels différends. Il m’a avoué avoir lui-même regretté certaines paroles sorties de leur contexte. Mais le coach joue avec ça aussi. C’est sa manière de faire passer des messages, de motiver ses joueurs aussi parfois. En tout cas, cette conversation a été l’occasion de mettre les points sur les i. Et ça m’a aussi permis de comprendre que tout ce qui a été repris dans les médias n’était pas entièrement exact.

Pour que l’on comprenne bien. En janvier, au lendemain de ta première sélection avec les Diables, il avait fait une première sortie publique où il déclarait que tu  » n’avais pas de mauvaises attitudes « , mais que tu devais  » redevenir plus humble « . Et récemment, après le match de la 36e journée de Serie A contre Venise où tu es remplacé dès la 34e minute, il a fustigé ta réaction au moment du changement.

THEATE: On va clarifier les choses. Certes, il n’a pas aimé que je râle à ma sortie du terrain contre Venise. Mais il n’a jamais parlé de manque de respect. C’est là que les traductions sont parfois trompeuses. À aucun moment, et il me l’a bien spécifié lors de notre discussion, il n’a jugé mon caractère. Et c’est bien là le plus important pour moi. Je ne veux pas qu’on mette en doute mon humilité. Oui, je suis sorti du terrain sans lui serrer la main contre Venise. J’étais énervé. Mais après le match, c’était oublié. On se prend dans les bras, on s’explique. On s’adore en fait, j’ai une bonne relation avec le coach. Mais il parle fort et moi aussi.

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Arthur Theate: « En 2014, en 2016 ou en 2018, je n’aurais jamais imaginé possible d’un jour appartenir au groupe des Diables. »© PHOTO KOEN BAUTERS

Comment est-ce que tu as réagi à ça? Ça t’a blessé qu’on puisse mal interpréter certaines choses?

THEATE: Je n’aime pas qu’on puisse penser que je suis irrespectueux. Ces petites phrases, elles pourraient faire croire que j’arrive en claquettes et avec des lunettes de soleil à l’entraînement. Ce n’est pas ça. Quand il dit que je dois redevenir plus humble, c’est juste qu’il veut me signaler que tout va très vite pour moi. Devenir international A pour son pays, c’est une étape. Une étape importante. Le coach voulait s’assurer que ça ne me démobilise pas. Que je garde cette soif d’apprendre. À aucun moment, il ne fait référence à l’extra-sportif quand il dit ça. Il veut juste s’assurer que je garde la même énergie. C’est propre au football, c’est sa manière à lui de me garder éveillé à 200%. Donc s’il vous plaît, continuez de juger mes prestations, pas l’homme que je suis. Parce que je donne ma vie pour le football.

Tu refuses qu’on juge l’homme, pourtant c’est difficile d’imaginer que tout ce que tu vis depuis deux ans ne t’a pas changé…

THEATE: ( Il coupe) Ce serait logique que ce soit le cas. Je grandis en tant que joueur et en parallèle, je grandis en tant qu’homme. J’ai d’autres objectifs dans ma vie, je vais peut-être un jour devenir papa, donc oui, j’évolue. Mais je fais tout pour garder cette part de spontanéité en moi. On le sait, je ne suis pas du genre à tourner sept fois ma langue en bouche avant de parler. En fait, je crois que je préfère avoir des problèmes pour ce que je suis réellement que de ne pas en avoir, mais de garder certaines choses pour moi et de ruminer. Si ça n’empêche pas le respect, je pense que c’est une qualité.

Arthur Theate :
Arthur Theate :  » Il me paraît assez évident que j’en parlerai à Roberto Martínez si jamais il doit se passer quelque chose durant le mercato. « © PHOTO KOEN BAUTERS

Quelle est la principale différence entre Alexander Blessin et Sinisa Mihajlovic?

THEATE: Ils sont très différents. Je dirais que Blessin joue plus sur l’aspect mental et Sinisa plus sur la tactique. Mais c’est aussi propre au contexte. À Ostende, tout était petit. Le vestiaire, le stade, le noyau. Forcément, ça crée une relation de proximité avec le coach. D’autant qu’Alexander Blessin, je lui dois tout. Pour toujours. Je pense que ça marche comme ça pour tous les joueurs avec le premier entraîneur à avoir cru en eux. Presque paradoxalement avec ce qu’on disait plus tôt, il y a une approche plus professionnelle avec Sinisa Mihajlovic. Avec lui, tout se passe sur le terrain. Mais on peut se dire beaucoup de choses sur un terrain ( il rit).

Je ne dois rien à personne et je ne vais pas reculer pour faire de la place à quelqu’un d’autre.  » ARTHUR THEATE

 » Je ne serai jamais du genre à me cacher sur un terrain  »

On a l’impression que ce que Mihajlovic a pu te reprocher dans un passé récent, c’est peut-être aussi ce qui plaît à Roberto Martínez. Notamment ce grain de folie aperçu dès ta première titularisation avec les Diables contre le pays de Galles en novembre, puis encore un peu plus contre l’Irlande fin mars. C’étaient tes premiers pas avec les Diables, mais on a l’impression que tu n’avais aucun filtre dans ton jeu.

THEATE: Tant mieux si c’est ça qui plaît à Roberto Martínez, parce que c’est l’une de mes caractéristiques, c’est vrai. Cette spontanéité dans le jeu, je pense que c’est une de mes forces si je parviens à la canaliser. Parce que derrière, il y a la tactique et je dois aussi pouvoir m’adapter. On joue dans le même système avec les Diables et à Bologne, mais ce n’est pas la même animation. D’autant plus qu’on a aussi beaucoup plus le ballon avec la Belgique. Ce qui me plaît pas mal parce que je ne serai jamais du genre à me cacher sur un terrain. Je veux tout le temps le ballon, même en position difficile. Je pars du principe que c’est là qu’on apprend.

Est-ce à dire que tu n’avais aucune pression avant de débuter contre le pays de Galles ou contre l’Irlande?

THEATE: Si je dis ça, que je ne ressens aucune pression de jouer pour mon pays, je suis un menteur. Mais concrètement, c’est de la bonne excitation. Dans le sens où j’ai bossé toute ma vie pour ça. Donc je me dis que si je suis là, c’est que je le mérite. Je ne dois rien à personne et je ne vais pas reculer pour faire de la place à quelqu’un d’autre. Je pense que dans ces moments-là, si tu as peur, tu es mort. Ma mentalité à moi, c’est:  » Monte sur ce terrain et amuse toi. C’est ton moment! !  » Il n’y a pas de nervosité, juste de l’excitation. Du stress positif. Pas celui qui te coupe les jambes et te paralyse. À San Siro ( pour son premier match de Serie A le 18 septembre, ndlr), c’était pareil. En montant sur ce terrain, je n’avais qu’une envie, c’était de marquer.

Arthur Theate, ici face à la Sampdoria, a réalisé une saison pleine pour ses débuts en Serie A.
Arthur Theate, ici face à la Sampdoria, a réalisé une saison pleine pour ses débuts en Serie A.© PHOTO KOEN BAUTERS

Lors de ce rassemblement de mars, tu as vécu de l’intérieur ce à quoi pourrait ressembler le vestiaire des Diables d’ici deux ou trois ans. Qu’est-ce que tu en retires comme expérience?

THEATE: Il y avait quelques nouveaux, l’ambiance était forcément un peu différente que celle que j’avais déjà connue en octobre lors du Final Four de la Nations League. Surtout qu’en mars, on était là pour des amicaux. Donc à la limite, on pourrait dire que c’était plus détendu, mais en vérité, ce n’était pas tellement le cas, car on avait tous quelque chose à prouver. Un rassemblement pareil à huit mois d’un Mondial, c’est une chance pour beaucoup. Mais ce que je retiens de ces séjours avec les Diables, c’est une ambiance très agréable à vivre de l’intérieur.

 » J’ai encore une vieille photo de moi en mode supporter avec Thorgan et Eden  »

À 21 ans et compte tenu de ton statut actuel, est-ce que tu t’imagines parfois comme le prochain leader de cette génération de jeunes joueurs appelée à prendre la relève?

THEATE: Un leader, c’est une manière d’être et une façon de penser. Je pense qu’on ne devient pas un leader, mais qu’on l’est par défaut. Moi, je serai toujours moi-même, mais je n’ai en tout cas aucun tracas à propos de la prochaine génération. On va grandir gentiment, sans pression. Il n’y aura pas 23 leaders, mais on aura un bon groupe.

Tu parlais de la Nations League, et c’est vrai que tu as découvert les Diables dans le contexte particulier de ces deux défaites contre la France (2-3, le 7 octobre en demi-finale) et l’Italie (2-1, le 10 octobre à l’occasion de la petite finale). Comment a réagi de l’intérieur le groupe à ce double échec?

THEATE: Je crois que si chacun se regarde dans la glace, tous diront qu’ils ont donné leur maximum. À partir de là, il n’y a pas de regret à avoir. Gagner ou perdre, ça fait partie du truc. Là, tu perds contre le champion du monde, à la régulière, au bout d’un match plein… Bon, voilà, c’est la vie. Bien sûr, j’entends qu’il faut que ça nous serve de leçon, qu’il ne faudra pas reproduire ces erreurs, etc. Moi je pense surtout que les joueurs qui ont disputé cette rencontre sont tous des immenses champions. Plus habitués à gagner qu’à perdre. Les gars jouent chaque semaine des matches de fou dans les plus grands championnats, ont tous connu les grandes soirées européennes, certains des finales de CL. Je ne suis pas sûr qu’ils aient encore beaucoup à apprendre.

Arthur Theate avec le maillot national face à l'Irlande pour sa deuxième rencontre avec les Diables.
Arthur Theate avec le maillot national face à l’Irlande pour sa deuxième rencontre avec les Diables.© PHOTO KOEN BAUTERS

Ça te fait bizarre de te dire que tu fais maintenant partie de leur réalité?

THEATE: Si je repense à où j’étais en 2014, en 2016 ou en 2018, oui, forcément. Je n’aurais alors jamais imaginé possible d’un jour appartenir à ce groupe. J’ai encore une vieille photo de moi en mode supporter avec Thorgan et Eden à Tubize en 2015. Je crois qu’eux ne se rendent pas toujours compte de la folie que c’est pour moi de m’entraîner désormais à leurs côtés.

Comment ont été les anciens avec toi en termes d’accueil?

THEATE: Exceptionnels. L’avantage qu’on a, c’est que malgré la concurrence logique à tous les postes, il y a une forme de respect évident de notre part à nous les plus jeunes pour ce qu’ils ont fait. Ils ont replacé la Belgique sur la carte du football. Et eux, à l’inverse, vu leur expérience, ne sont pas là à vouloir protéger ce qu’ils pourraient considérer comme leur chasse gardée. Donc il y a un échange très naturel qui se fait. On parle beaucoup sur et en dehors du terrain. Je pense que ce sont tous des gars qui ont hâte de nous voir arriver. Ils veulent nous conseiller. Ils veulent qu’on soit à la hauteur.

 » Je serai déçu si je ne suis pas au Qatar  »

La Coupe du monde au Qatar, c’est dans six mois, mais les places seront chères. Ce serait une grosse claque de ne pas y être?

THEATE: Ça reste en tout cas un rêve de jouer une Coupe du monde. Donc, étant dans le groupe à six mois du départ pour Doha, si je dis l’inverse, je passe pour un mytho. Bien sûr que je serai immensément déçu si je n’y suis pas. Mais je sais aussi que la place n’est pas faite. Et qu’avant ça, il y a des matches à jouer, un mercato aussi.

Justement, certains ont déjà évoqué de l’intérêt te concernant en provenance de l’AC Milan ou de la Juventus, mais aussi en Allemagne ou en Angleterre. Où est-ce que tu te vois dans trois mois?

THEATE: J’aurais dit l’Angleterre il y a un an, mais en fait je pense que le Calcio me correspond bien. C’est un championnat magnifique, réellement. J’en parle d’autant mieux que j’étais peut-être un peu sceptique avant d’y arriver, mais je dois reconnaître que j’ai pris un pied terrible. L’ambiance dans les stades est incroyable et ils sont presque tous pleins chaque week-end. On a été jouer la Salernitana en février. Les gars étaient quasiment déjà condamnés, mais l’ambiance était incroyable! À tel point que le club est sauvé aujourd’hui. Et puis, tu as San Siro, le délire. Mais à côté de ça, tu vas aussi à La Spezia et c’est tout aussi formidable. Les Italiens ont vraiment la culture du stade.

Le 19 mai dernier, en dévoilant sa sélection, Roberto Martínez en a aussi profité pour faire passer un message aux Diables. Les incitants  » à ne pas faire de bêtises cet été « . Le signal est clair. Et pousse à la continuité, non?

THEATE: Il n’y a pas de stratégie claire. Il me reste quatre ans de contrat et je suis très bien ici. De toute façon, il me paraît assez évident que j’en parlerai à Roberto Martínez si jamais il doit se passer quelque chose. Je ne suis pas fermé, je ne suis pas ouvert, je me dis qu’on verra ça après la Nations League. S’il y a des offres, tant mieux, ça veut dire que j’ai fait une bonne saison. Honnêtement, je ne me prends pas trop la tête.

 » Je pensais découvrir une diva, mais Arnautovic est adorable  »

Dans le vestiaire de Bologne, tu côtoies un certain Marko Arnautovic, réputé pour son franc-parler. Spontanément, on imagine le courant passer assez bien entre vous, on se trompe?

THEATE: ( Il se marre) Marko, c’est mon pote, oui. Ce n’est pas le seul, je suis très proche d’Adama Soumahoro et d’Ibrahima Mbaye aussi, les deux autres francophones. Et de Gary Medel, qui est formidable. Mais Marko, c’est Marko, il a son caractère. Mais il est surtout hyper pro et terriblement exigeant avec lui-même. Le mec ne se plaint jamais et c’est un vrai bosseur. Je pensais découvrir une diva, mais il est adorable. Après, quand il a son pétage de plombs, il vaut mieux le laisser tranquille quand même. Mais il est super marrant et ça a l’air d’être un papa formidable. J’ai ma voiture qui doit rentrer en Belgique là, donc c’est même lui qui vient me chercher chez moi pour aller au barbecue de fin de saison. Le gars fait un détour de vingt minutes pour venir me prendre, mais ça lui fait plaisir de me rendre service. C’est vraiment un bon gars.

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