ANTHUENIS SOUS PRESSION

Il entamera la bataille pour l’Euro 2004 mais a des problèmes dont il se serait bien passé.

La cote de Stéphane Demol monte malgré les ennuis de son club. A Malines, c’est la folie tous les jours mais le coach garde la tête sur les épaules, calme les joueurs et prône un jeu intéressant. La rumeur l’a cité au Standard la semaine passée: il dément: « Je connais bien Luciano D’Onofrio et Michel Preud’homme mais je ne me suis pas entretenu récemment avec eux. Je n’ai pas donc pas de contacts avec le Standard pour le moment ». En ce qui concerne les émotions, il est évidemment bien servi à Malines, le FC Paranoïa de la D1. A se demander comment un club de ce genre a réussi à obtenir une licence.

En début de saison, le président Willy Van den Wijngaert accusa Aad De Mos d’obliger sa fille à coucher avec les joueurs afin de savoir ce qui se passait dans le vestiaire. Cela se terminera devant la justice, quoi de plus normal si on ne se met à la place de mademoiselle De Mos. Mais papa De Mos a un plan de reprise du club et, tenez-vous bien, il aurait une place pour le président malinois dans son organigramme. Qu’en pense sa fille? De Mos, lui, termine son plan financier avec un ancien manager de Roda, en Hollande, qui eut de gros problèmes avec la justice.

Il y a deux semaines, Van den Wijngaert a fait venir un marabout sénégalais dans sa loge. Ce sorcier est en contact avec des centaines de sages qui prient pour Malines en Afrique. Incroyable mais vrai et la compagne du président, Rosie, a affirmé que ce marabout avait prévu l’attaque de septembre 2001 sur New York. Et, selon elle toujours, les Américains ont eu tort de ne pas écouter ce brave homme. La semaine passée, les joueurs ont enfin perçu leur salaire du mois de juin. Ils avaient brossé plusieurs entraînements afin d’obtenir gain de cause. Plusieurs d’entre eux étaient parvenus à obtenir une avance afin de pouvoir payer les langes de leurs bébés.

Aux dernières nouvelles, le président malinois était sur le point de trouver des investisseurs au Paraguay. La Ville de Malines, découragée parce mauvais feuilleton, a décidé de ne pas se porter garante pour un prêt demandé par le club. Enfin, la famille Van den Wijngaert commence à la trouver mauvaise, surtout le fils. Rappel: Willy est propriétaire d’une fabrique de biscuits.

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