Club : Real Sociedad

Inauguration : 13 août 1993

Capacité : 32.000 places assises

Record d’assistance : 32.000 spectateurs contre Olympiakos (17/09/2003)

Cher Magazine,

Pas facile de repérer un stade dans une forêt de buildings ! Et à San Sebastian, il pousse des tours vraiment partout, y compris à flanc de colline. Heureusement, sans quitter l’autoroute qui traverse la ville, Anoeta pointe subitement le bout de son toit courbé au bout d’une avenue, entre deux rangées d’immeubles.

On est loin des enceintes perdues dans les grandes périphéries désertiques. En période estivale, les alentours de ce temple municipal grouillent même de promeneurs et de footballeurs en herbe, divers tournois pour équipes d’âges étant organisés sur le terrain annexe. Constatation frappante : le nombre incalculable de petits hispaniques portant des maillots de divers clubs anglais. La fascination pour le football britannique est décidément très contagieuse !

Une visite guidée des installations est prévue à 18 heures. Si le prix d’accès est modique (3 euros), le circuit ne propose rien de bien exceptionnel ou étonnant. Salle de réception, de presse, des trophées, vestiaire de l’équipe locale présenté tel que les joueurs le trouvent à leur arrivée les jours de match, tunnel d’accès au terrain…  » Le stade n’est pas très vieux, je n’ai donc malheureusement pas beaucoup d’anecdotes à vous raconter « , regrette notre guide. La salle appelée  » zone neutre  » (pour les interviews individuelles) abrite, durant les congés footballistiques, une exposition photographique sur l’histoire du club, permettant de retrouver les acteurs emblématiques du team basque : LuisArconada, le célèbre gardien qui fut le héros malheureux de la finale de l’EURO 84 avec l’Espagne contre la France, Jesus MariSatrustegui, Lopez Ufarte, le Russe ValeriKarpin

L’ancien StadioAtocha, jugé trop petit et entre-temps détruit, a beau n’avoir été remplacé que depuis une bonne dizaine d’années, son successeur n’est guère épargné (tags, vandalisme) et on lui donnerait sans problème le double de son âge. Son style architectural, avec sa forme ovale et sa piste d’athlétisme, le rapprocherait plutôt des stadions germaniques des seventies, avec un public très éloigné de l’aire de jeu.

Les plans n’ayant étonnamment pas prévu d’espace spécifique pour le merchandising, la promenade se termine par la traversée d’une petite pièce austère, garnie de quelques misérables maillots. Pour trouver deux boutiques dignes de ce nom, il faut se rendre dans la vieille ville, sur la Plaza de la Constitución, ou dans un centre commercial.

par Rudi Katusic

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