Anne Ruwet :  » Je connais la maison… « 

En Europa League, la voix que vous entendez intervenir au cours des matches du Standard, c’est elle. Amoureuse des Rouches, Anne Ruwet officie comme journaliste au bord du terrain depuis qu’ AB3 a récupéré le club liégeois.

Une femme pour ce rôle : c’est une première en Belgique.

Anne Ruwet : Si AB3 m’a engagée, c’est parce que je travaille depuis un an et demi comme journaliste et présentatrice pour Standard TV. J’ai tout de suite trouvé mes marques avec Philippe Bughin et Philippe Saint-Jean. Notre trio fonctionne bien. On parle de foot durant des journées entières ! Moi, ça ne me saoule pas : c’est ma passion.

D’où vous vient cet amour ?

Dans les années 90, mon père nous a amenées, ma s£ur et moi, à Sclessin. C’était l’époque de Robert Waseige. J’ai eu le coup de foudre ! On a rapidement pris un abonnement. Marc Wilmots était mon chouchou. Ma s£ur, elle, n’avait d’yeux que pour Régis Genaux. On a dû s’accrocher. Car, à cette époque, le Standard était plus réputé pour ses finales de Coupe de Belgique perdues et ses défaites face à Anderlecht.

Vu votre passion pour le Standard, est-ce qu’il n’y a pas un conflit d’intérêt ?

Non. Je pense que Philippe Zrihen m’a choisie parce que je connais la maison mais aussi parce que je sais analyser un match. Je n’ai jamais reçu de remarques négatives. Même à Anderlecht, où j’ai aussi officié. Le football belge en général m’intéresse.

Quelles sont vos ambitions ? Commenter un jour un match ?

Je n’ai aucun plan de carrière. Comme le Standard, je vis au jour le jour !

A son arrivée, Sacha Daout a promis de réorganiser sérieusement Standard TV. Faut-il s’inquiéter pour vous ?

Non. J’ai reçu beaucoup d’échos positifs sur l’émission. L’arrivée de Sacha est un plus. Son parcours à la RTBF suscite le respect. Il a écouté tout le monde et il veut que tout le monde trouve sa place.

Des anecdotes ?

Mon plus beau souvenir, c’est le match à Liverpool. J’étais juste à côté de Rafael Benitez qui était debout à côté de son banc et rongé par le stress. A un certain moment, le public anglais s’est tu et les supporters du Standard ont commencé à emplir Anfield Road de leurs chants. Magique !

Quand on écoute ou qu’on lit certains commentaires, on s’attache plus à votre physique qu’à vos performances journalistiques. Vous le prenez comment ?

Cela ne m’intéresse pas. Je n’ai pas changé ma façon d’être et je ne le ferai pas. Je n’ai jamais eu envie de copier les autres. J’essaie de transmettre de l’enthousiasme. C’est ma personnalité et puis voilà. On ne peut pas plaire à tout le monde.

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