ANFIELD ROAD

Club : Liverpool FC

Inauguration : 1884

Capacité : 45.362 places

Record d’assistance : 61.905 spectateurs contre Wolverhampton

le 02-02-1952Cher Magazine,

Goodison-Anfield. Everton-Liverpool. 500 mètres à tout casser entre ces deux lieux historiques. Ne dit-on pas que les extrêmes s’attirent ? Même dans le cadre d’une simple petite visite de stade, la transition est frappante. Comme pour cultiver leurs particularités et à l’inverse de notre visite, la veille, chez les Toffeemen d’Everton, une aimable public relations nous ouvre toutes les portes du temple de Liverpool. Hélas, la différence ne s’arrête pas là…

L’enceinte est, en effet, assez décevante. Qu’il est très loin le temps de la mythique tribune du kop ! Si l’endroit a perdu de sa magie, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’AnfieldRoad !

Le souvenir des chants et des vagues populaires qui fascinaient nos oreilles et nos yeux couleur d’enfant comblent heureusement partiellement ce goût de trop peu. Seuls témoins toujours présents de cette époque inoubliable des Callaghan, Case, Clemence, Heighway, Keegan, Kennedy, Toshak (sans oublier supersubDavid Fairclough) : les sièges en bois qui occupent encore une partie de la tribune officielle. Au pied de celle-ci, une fosse spécialement prévue pour le caméraman chargé de la prise des images au niveau de la pelouse.

Au détour d’un couloir, quelle n’est pas notre surprise d’être gentiment interpellé dans un français sans accent. Non par Gérard Houiller, mais par François Le Grall, un Breton bon teint au sourire sympathique et qui est, depuis plusieurs années, le chef de cuisine chargé des centaines de repas servis les jours de match. Un restaurant qui fonctionne aussi en semaine (350 à 500 couverts selon la formule). Pour les bourses moins bien garnies, le fast-food d’une enseigne bien connue a trouvé asile sous The KopStand, devant laquelle un Bill Shankly statufié veille.

Pour un prix allant de 5,50 à 8,50 livres (7,7 à 11,90 euros), le Stadium tour comprend aussi la traditionnelle visite des players rooms, ainsi que celle du musée dans lequel on a reconstitué une partie des anciens vestiaires. Impossible d’y manquer l’impressionnant alignement des trophées majeurs remportés par les Reds. A en donner presque le vertige !

 » Voulez-vous prendre une coupe en photo ? ». Un petit signe au gardien détenteur des clés et voilà la coupe de l’UEFA déposée dans les mains de mon compagnon de voyage, un monsieur de 72 ans affichant son plus beau sourire de gamin pour la circonstance ! Vraiment sympa, l’accueil chez les Reds !

par Rudi Katusic

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