Anderlecht veut entrer dans l’histoire de la Ligue des Champions

Les dames du RSCA peuvent prolonger leur hégémonie en Belgique mais elles ne sont pas encore en mesure de rivaliser avec le subtop européen.

À l’issue d’un parcours impressionnant pendant les qualifications contre le LSK Kvinner, Linfield et le PAOK, Anderlecht a espéré décrocher un ténor pour sa deuxième participation à la Ligue des Champions féminine mais le tirage au sort a été décevant : au lieu d’affronter un grand club, style Bayern, Barcelone ou Manchester City, les dames mauves vont jouer contre le BIIK Kazygurt.

Le 25 ou le 26 septembre, Anderlecht devra donc écrire une page d’histoire dans un coin perdu du Kazakhstan. Les dames vont jouer à Simkent contre le champion du Kazakhstan, pour une place en huitièmes de finale. En 2007-2008, le Rapide Wezemaal avait atteint les quarts de finale du bal des champions mais depuis la réforme de la compétition en 2009, plus aucun club belge n’est parvenu à se glisser parmi les seize meilleurs d’Europe.

Anderlecht n’est pas le favori de cette double confrontation avec le BIIK Kazygurt. Le championnat kazakh se situe douze places plus haut que le nôtre au classement UEFA et sur son site web, le BIIK Kazygurt fait savoir qu’il a l’intention de s’adjuger la LC, un jour. Pour concrétiser son ambition, le club vient d’aménager un nouveau centre entraînement avec dix terrains et a opéré de nombreux transferts.

Pour le moment, Anderlecht est impuissant contre des clubs aussi riches. Les Bruxellois ont d’ailleurs décidé de ramener de quatre à deux le nombre de joueuses professionnelles, pour des raisons financières. Seules Stefania Vatafu et Laura Rus, deux joueuses roumaines, restent employées à temps plein.

Malgré deux titres consécutifs, Anderlecht prétend ne pas émerger de la tête et des épaules en championnat. L’entraîneur Patrick Wachel :  » Gand a engagé trois étrangères, le Standard a récupéré Maud Coutereels et le Club Bruges, promu, a investi de l’argent dans une nouvelle tribune. Globalement, le niveau du championnat belge n’est pas mauvais mais affronter chaque équipe à six reprises par saison est ennuyeux.  »

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