Anderlecht reste numéro 1

A la reprise, l’ambiance aux entraînements est apparue très pesante. On a l’impression que tout le poids du titre raté est retombé sur le groupe. Ou n’était-ce qu’une façade ?

La perte de ce titre est difficile à digérer, c’est un fait. Mais il ne sert à rien de s’appesantir là-dessus, car on ne réécrira pas l’histoire. Le mieux est d’essayer de tirer les leçons de cet échec et de corriger les erreurs.

Les supporters s’inquiètent du peu de transferts entrants. D’un autre côté, miser sur la continuité peut se révéler un atout…

C’est vrai. Mais on ne doit jamais tirer de conclusions hâtives en ce qui concerne les transferts. Parfois, rien ne bouge pendant un mois, puis cinq joueurs débarquent en une semaine.

Il y a un an, Anderlecht avait tiré comme un boulet l’élimination au tour préliminaire de la Ligue des Champions. Ne risque-t-il pas, aujourd’hui, de connaître la même mésaventure avec la perte du titre ?

Je ne peux pas parler pour les autres. En ce qui me concerne, je considère qu’il faut au contraire trouver dans cet échec la motivation nécessaire pour remettre le Sporting à sa vraie place. Anderlecht demeure un club mondialement connu, mais si l’on reste deux années de suite sans titre, on perd forcément une partie de son prestige. Ce qui vaut pour le club vaut aussi pour les joueurs qui défendent ses couleurs.

Anderlecht demeure le club le plus riche du pays. Est-ce difficile d’admettre que sur le plan sportif, il est aujourd’hui supplanté par le Standard ?

Personnellement, je considère toujours qu’Anderlecht est le club n°1. Simplement, la saison dernière, il n’a pas fait honneur à son statut. En ce qui concerne l’échec en Ligue des Champions, je crois que certaines leçons ont déjà été tirées : on rencontrera, durant la période de préparation, des adversaires d’un niveau bien plus relevé. Mais on doit se dire aussi que nos adversaires, lors des tours préliminaires, risquent d’être bien plus coriaces. Affronter BATE Borisov, puis le Levski Sofia, c’est une perspective qui ne se représentera pas chaque année. On avait été verni et on s’était peut-être cru trop vite dans les poules.

Anderlecht a toujours été réputé pour la fluidité de son jeu, axé sur la possession du ballon. Cela ne s’est vu que trop rarement, la saison dernière…

Je ne peux pas vous donner tort et je crois que l’entraîneur en est conscient. Aux entraînements, beaucoup d’exercices se font avec ballon.

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