ANDERLECHT-LIERSE : UNE VICTOIRE FACILE… DANS LES CHIFFRES.

3-0 le 5 mars mais les Lierrois ont démontré pourquoi ils avaient fait un neuf points sur neuf avant de rencontrer une équipe bruxelloise surfant sur le succès.

Les Mauves ont été bousculés en première mi-temps par une équipe qui évoluait sans complexe. On ne reviendra pas sur les décisions arbitrales de l’arbitre JoeriVan de Velde qui ont valu leur pesant de cacahuètes quant au résultat final. Les Anderlechtois n’ont jamais trouvé l’ouverture dans l’organisation adverse et le regain de forme des Mauves de ces dernières semaines ne s’est jamais ressenti le 5 mars dernier.

Le système mis en place par Frankie Vercauteren en 4-3-3 voire en 4-4-2 si l’on considère Christian Wilhelmsson comme un médian droit plutôt que comme un attaquant. De toute manière, même si les Bruxellois évoluent maintenant avec cinq joueurs offensifs dans le onze de base, cela ne garantit pas nécessairement une grande production offensive. On a encore pu s’en rendre compte contre le Lierse.

déséquilibre en récupération

La présence de cinq offensifs dans l’équipe a provoqué un déséquilibre en perte de balle et Yves Vanderhaeghe, qui n’est plus au summum de sa vitesse, a été livré à lui-même et a été mis en difficulté face aux infiltrations de Stef Wils, de Karel Snoeckx et surtout de Kristof Imschoot. Sur les flancs, la vitesse de Goran Mujanovic et de Sacha Yakovenko a fait mal à OlivierDeschacht et à Michal Zewlakow. De plus, la défense mauve s’est à plusieurs reprises positionnée quasiment au niveau de la ligne médiane, où les caractéristiques lierroises ont fait très mal aux Anderlechtois.

hors-jeu sur le premier but

Outre toutes les phases litigieuses dont la presse a abondamment parlé après le match, je m’étonne que personne n’ait mis en exergue le fait que le premier but bruxellois à la 62e minute ait été entaché d’un double hors-jeu de Nicolas Frutos et de Mbo Mpenza au moment du centre de Michal Zewlakow. Quand on pense que le deuxième but du match est tombé à 10 minutes de la fin, on se demande ce qui serait advenu si le juge de ligne avait signalé la position illicite des deux attaquants mauves sur le premier.

Conclusion

Encore une fois, pour quelqu’un qui n’a pas vu le match, les chiffres peuvent donner une image trompeuse du vrai déroulement d’une rencontre. De plus, une équipe qui possède 27 points d’avance au moment du coup d’envoi ne peut pas se contenter de paraître pour remporter le match. C’est ce qui fait la beauté du foot !

Étienne delangre

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