© BELGAIMAGE - CHRISTOPHE KETELS

 » ANDERLECHT, C’EST LE PLUS BEAU MAILLOT AU MONDE « 

Voici un ex-puncheur devenu motivateur et pour qui un but du genou sera toujours plus beau qu’un petit pont. Rencontre avec le vrai héron du gazon.

Les histoires d’amour s’expliquent difficilement. Celle entre Nicolas Frutos et Anderlecht a débuté un long soir d’hiver de janvier 2010 et ne semble connaître aucune fin. Au contraire même, la flamme de l’Argentin pour le club mauve et blanc rappelle les plus beaux jours d’une trajectoire parfois orageuse et douloureuse. Devenu assistant de René Weiler après s’être occupé des U21 l’an dernier, Nicolas Frutos se raconte en long et en large. Avec ferveur et passion.

Comment définiriez-vous votre rôle au sein du staff ?

NICOLAS FRUTOS : Mon rôle est celui d’un motivateur, d’essayer de tenir le groupe, de pousser les joueurs qui ne jouent pas, que tout le monde soit concentré et motivé pour faire le boulot.

Qu’est-ce que vous apportez de spécifique par rapport aux autres adjoints ?

FRUTOS : La connaissance du club, de son public, la connaissance du championnat. Savoir comment ça va se passer le week-end sur tel terrain, dans telle situation, comment vont réagir les entraîneurs adverses. Ce sont des petits détails qui peuvent avoir leur importance. Et j’ai 36 ans (depuis le 10 mai, ndlr), ça veut dire que la différence d’âge n’est pas trop grande avec les joueurs, ce qui facilite le contact, même si je suis quand même froid et direct avec eux. Je ne leur dis pas toujours ce qu’ils aimeraient entendre. Mais l’ambiance qu’il y a dans ce groupe, c’est le mérite de l’entraîneur. C’est une atmosphère très professionnelle et respectueuse. Et ça a facilité mon travail. J’ai l’impression de travailler avec Weiler depuis des années.

Comment expliquez-vous que ça fonctionne aussi bien avec Weiler ?

FRUTOS : On vient de pays, de cultures totalement différentes mais on a les mêmes objectifs. Pour moi, la formation d’un groupe, le respect et le professionnalisme, c’est ce qu’il y a de plus important. Et c’est la même chose pour lui.

Cette saison, un tout nouveau staff venu de l’étranger a débarqué. Votre présence était importante pour leur transmettre cette culture du club ?

FRUTOS : Quand je suis revenu au club l’an dernier pour coacher les Espoirs, je n’ai pas fonctionné comme le club aurait amé que je fonctionne. Un an et demi plus tard, tout est beau, tout est magnifique. Mais je peux vous assurer que j’ai eu des difficultés dans mon processus d’adaptation avec les Espoirs car je connaissais le club mais je voulais changer beaucoup de choses. Et sans connaître l’exposition médiatique que René a connue, j’ai reçu de l’intérieur du club les mêmes critiques.

 » On voulait me tuer  »

Les échos de vos débuts comme coach des Espoirs étaient loin d’être positifs

FRUTOS : C’est vrai, on voulait me tuer. J’ai perdu mes trois premiers matches dont un à domicile face au Standard mais six mois plus tard, là-bas, on leur a marché dessus. Ça a pris du temps mais sur la fin, mes joueurs étaient devenus des machines.

Qu’est-ce que vous avez changé ?

FRUTOS : La mentalité, la manière de travailler. Anderlecht est une école de formation technique extraordinaire. Mais pour appliquer cette technique, il y a deux aspects très importants : la concentration et le physique. Si tu n’es pas affûté physiquement, ta technique ne sert à rien et si tu n’es pas concentré, tu ne permets pas à ton physique de développer ta technique. Je peux dire que je suis nul techniquement comme coach (il rit) mais je peux dire aussi que je suis fort au niveau de l’aspect mental et physique.

En début de saison, René Weiler, lors d’un entretien à Sport/Foot Magazine, comparait les jeunes footballeurs allemands à ceux d’Anderlecht. Et pointait notamment une différence dans l’envie de gagner et de se dépasser chez les jeunes Allemands. Est-ce que c’est aussi ça que vous avez tenté d’inculquer ?

FRUTOS : J’ai une image qui me revient en tête : en Espoirs, face à Malines, on a gagné 1-0 à la dernière minute. Anthony Vanden Borre avait même joué avec nous et avait donné l’assist. Eh bien ce but, ils l’ont tous fêté : les remplaçants, les joueurs qui n’étaient pas sur la feuille mais qui étaient derrière les grillages. Tout le monde est monté sur le terrain : il y avait 23 joueurs pour fêter le but. Un membre du club de Malines est venu me trouver et m’a dit : Mais vous êtes fou ! Qu’est-ce que vous fêtez ? Je lui ai répondu : Ça c’est la mentalité. Je préfère que mes joueurs fêtent un but de cette manière contre Malines, Charleroi, etc… qu’en Youth League. C’est trop facile d’être motivé contre Barcelone. Mais voir tes joueurs se défoncer contre Courtrai, Ostende, c’est là que tu vois la mentalité.

Ce changement d’état d’esprit s’est opéré chez les pros également. On l’a vu notamment lors de rencontres difficiles en déplacement.

FRUTOS : Oui mais si tu en parles à René, et vu qu’il est humble, il va te répondre que c’est normal, que c’est une conséquence du travail. La seule chose qu’il a demandé, c’est qu’on le laisse travailler et du temps. Cette semaine, un joueur qui est à Anderlecht depuis des années est venu me trouver et m’a dit : tu avais raison. En novembre, il m’avait pourtant dit que ce n’était pas possible de continuer comme ça car on jouait trop mal. Mais je lui avais répondu qu’on serait champion.

Pourquoi en étiez-vous persuadé ?

FRUTOS : Parce que le travail est toujours récompensé. On évoquait la mentalité allemande qu’à insufflée Weiler : vouloir gagner et travailler, travailler, travailler. De mon côté, j’essaie toujours de me lever plus tôt que les autres pour pouvoir travailler plus que les autres. C’est mathématique. Je pars toujours du principe que je suis plus faible que les autres et que je dois travailler plus.

 » Personne ne compile les actions de Spajic  »

On a le sentiment aujourd’hui que beaucoup de jeunes joueurs sont habiles techniquement mais sont incapables de répondre aux exigences du foot pro.

FRUTOS : Le tout, c’est de savoir comment appliquer la technique, qu’elle soit utile. Aujourd’hui, je suis passé par la salle de fitness où il y avait quelques joueurs blessés du centre de formation. L’écran de leur appareil de muscu était occupé par des images de petits ponts, de roulettes mais je ne voyais aucun but sur ces images. Sauf avec Messi, Neymar, Hazard. Le reste c’était des petits ponts au milieu de terrain suivi d’une passe en retrait. Personne ne compile les actions de Spajic, par exemple, qui finit la rencontre avec l’arcade coupée. Et pourtant, ça c’est un exempe. Lors d’un match à Genk, j’avais reçu une semelle au visage : résultat 21 points de suture. Je suis sorti du terrain et on m’a fait pic, pic, pic (il mime son visage recousu, ndlr) et je suis remonté au jeu. Et j’ai fini par marquer. On regarde trop de choses inintéressantes. Avec tous ces réseaux sociaux, on finit par regarder ce qui n’est pas le football.

Votre objectif quand vous étiez joueur, a toujours été de mettre le ballon au fond, peu importe la manière.

FRUTOS : Voilà. Je m’en foutais comment le ballon allait entrer. Prends Messi, il a marqué plus de 500 buts pour le Barça et parmi ceux-ci de nombreux buts exceptionnels. Mais je peux vous dire aussi que 80 % de ses buts ont été marqués dans le rectangle. C’est ce que je dis à mes joueurs : faites l’effort d’arriver dans le rectangle et vous allez marquer.

Jovanovic nous avait raconté à l’époque où il jouait au Standard que Witsel allait réussir une plus grande carrière que Defour car il osait aller dans le rectangle.

FRUTOS : Et Fellaini ! C’est ça l’efficacité, c’est ce qu’il y a de plus important. Quand Steven marque un but, c’est magnifique car c’est souvent de très loin. Mais ça arrive trop rarement. Tout le monde connaît aujourd’hui Youri Tielemans mais à quoi les grands clubs vont-ils s’intéresser ? Aux statistiques exceptionnelles de cette saison. Un Tielemans a 150 fois plus de qualités qu’un Frutos mais combien seront capables d’aller dans le rectangle, de faire l’effort, de bouger juste. J’ai la chance de pouvoir dire que j’ai joué en attaque avec Romelu Lukaku et Kun Agüero et qu’ils ont même été à un moment mes remplaçants. Mais les deux, ce sont des extraterrestres.

Vous étiez persuadé que Lukaku allait réaliser une telle carrière ?

FRUTOS : Oui à 100 %. Il avait la qualité et la mentalité, il voulait bosser. Et Agüero, c’était la même chose. La seule chose qui les intéressait c’était leurs statistiques et gagner, toujours gagner. À Manchester, Agüero est venu boire un café à l’hôtel avec moi. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de la Chine. Il m’a dit : Je m’en fous. Ce que j’aime, c’est la Premier league et me battre pour gagner quelque chose. Romelu, quand il est passé par Neerpede il y a quelques semaines, tenait le même discours : Je veux gagner des prix. C’est toujours plus facile de regarder une vidéo de Dani Alves en train de danser sur le toit de sa voiture. Mais on ne montre pas tout ce qu’il effectue comme travail derrière car c’est une machine. Moi je regarde le foot, pas le spectacle. Dans mon dictionnaire, je ne sais pas ce que ça veut dire :  » beau « . Moi, Je veux gagner.

 » L’été passé, tout le monde voulait partir  »

Et pourtant, à Anderlecht, on revient souvent avec ce fameux foot-spectacle.

FRUTOS : Est-ce qu’on n’a pas proposé du spectacle contre Bruges ? Et pourtant, on a joué de la même manière que lors de tous les autres matches. Mais ici, on arrive au bout d’un processus qui devait amener les joueurs à ce niveau. Au début de saison, on a changé d’équipe et il fallait automatiquement du temps pour que les joueurs comprennent où le coach voulait les amener. Et aujourd’hui, je suis sûr qu’il y a des joueurs qui rêvent toujours de partir mais qui ne seront pas dégoûtés s’ils doivent rester. Et ça c’est une grande différence avec l’an passé. Tout le monde voulait partir. Il y a un joueur arrivé cet été qui était étonné car lui s’était battu pour rejoindre le vestiaire d’Anderlecht mais s’est rendu compte que tout le monde voulait partir. Il était dégoûté. Je lui ai dit que c’était comme ça mais qu’on allait arranger ça. Et on a eu la chance de recevoir un type comme Weiler. Son arrivée a aussi valorisé le travail que j’avais fait chez les Espoirs.

Vous avez connu plusieurs coaches à Anderlecht quand vous étiez joueur. Est-ce que Weiler vous fait penser à l’un d’eux ?

FRUTOS : Sur certains points à Franky Vercauteren, notamment dans sa sévérité envers les jeunes. On a critiqué Franky parce qu’il a laissé partir des jeunes joueurs dont on dit qu’ils auraient dû jouer mais au final, il a été champion. Je dois aussi reconnaître qu’il avait une équipe plus forte car elle avait de l’expérience. Tu avais un milieu de terrain avec Vanderhaeghe, Zetterberg et Goor. Ils avaient tous plus de 30 ans, alors qu’aujourd’hui c’est 20 pour Tielemans, 22 pour Dendoncker et 26 pour Hanni.

Est-ce qu’il y a un coach dont vous vous inspirez aujourd’hui ?

FRUTOS : Oui mais c’est le contraire du profil du coach qu’on attend à Anderlecht. Moi, c’est Diego Simeone. Mais quelle différence y a-t-il entre l’équipe de Simeone et celle de Weiler ? C’est la même philosophie. Je ne parle pas de schéma tactique car on peut les interpréter de beaucoup de façons. Si, demain, on joue avec quatre attaquants qui sont obligés de bosser comme des animaux, c’est un schéma défensif. Ce que j’aime chez Simeone, c’est que peu importe son schéma de jeu, il veut gagner, peu importe comment. C’est sa seule finalité. Pourquoi le PSG a-t-il essayé de jouer  » beau  » au Barça ? Moi, j’aurais garé un bus devant mon gardien. Pourquoi on ne peut pas aborder un match en se disant qu’on doit d’abord défendre ? La Juve a joué en pensant à défendre et en donnant sa vie.

Cette grinta, c’est évidemment très argentin.

FRUTOS : On connaît une crise très grave aujourd’hui. Et le fait de devoir se battre pour réussir, ça t’aide à avoir la bonne mentalité. Se rendre à l’entraînement en sachant que le risque existe que l’on soit agressé, ça forge ton caractère. Entre la maison et le stade, les joueurs argentins ont tous été volés ou frappés au moins une fois. Et tu dois arriver à passer au-dessus.

C’est une vie plus compliquée que pour la très grande partie des jeunes joueurs belges.

FRUTOS : Quand je vois qu’ici, maman et papa amènent leur enfant à l’entraînement dans un 4×4, c’est normal que le jeune joueur a moins faim.

 » Kompany-Lukaku-Tielemans ? Des mecs intelligents  »

Leander Dendoncker est, par contre, l’exemple même du joueur que vous recherchez, il est d’ailleurs devenu le joueur clef du système Weiler.

FRUTOS : C’est quelqu’un qui court beaucoup mais qui va avec le temps devenir encore plus efficace. La saison dernière, il courait déjà beaucoup mais est-ce qu’il courait bien ? J’en reviens à ma comparaison avec le milieu Vanderhaeghe-Goor-Zetterberg qui devait courir par match 10 km de moins que Tielemans-Dendoncker-Hanni. Mais est-ce qu’ils étaient moins forts ? Ils couraient moins car ils devaient s’économiser. Ça c’est l’expérience. Et Dendoncker va encore progresser énormément. Je crois qu’il peut arriver au sommet car il est très intelligent. Et plus tu es intelligent, plus tu as de chances de réussir une grande carrière. Si je vous demande de me citer les trois plus grands talents qui sont sortis ces dernières années du centre de formation, vous me répondez quoi ?

Kompany-Lukaku-Tielemans.

FRUTOS : Ce sont trois joueurs qui évoluent à trois places différentes mais qui ont un point commun : ce sont des mecs intelligents qui ont la capacité de comprendre plus vite les choses.

Concernant Tielemans, on a le sentiment que c’est véritablement cette saison que le déclic a opéré, notamment au niveau de la densité physique.

FRUTOS : Oui mais Youri a appris petit à petit chez les différents coaches qu’il a connus. Quand il est arrivé chez les pros, il frappait très bien du droit et très bien du gauche, son contrôle orienté aussi était très bon. Et je dois dire qu’ici, les entraîneurs du centre de formation d’un point de vue technique, ils sont trop forts. Mais Anderlecht a été intelligent d’aller chercher un entraîneur qui a fait entrer une autre dimension dans leur jeu.

Cette dose de travail supplémentaire. Le fait de  » travailler, travailler, travailler « , ça s’applique comment ?

FRUTOS : C’est le fait d’être toujours occupé par son métier. Le joueur doit travailler tout le temps. À l’entraînement comme chez lui. Ça ne veut pas dire qu’un gamin de 20 ans ne doit pas sortir quand il a un jour de congé. Bien sûr qu’il doit parfois sortir jusqu’à six heures du matin pour se vider la tête, et prendre de la bonne énergie pour après être totalement concentré sur sa carrière. C’est comme voir un match ou regarder un match. Tu peux regarder six matches sur une journée mais regarder les choses qui sont nulles et ne pas voir ce qui est important. J’ai été voir un match des Espoirs belges où des joueurs réservistes de l’équipe adverse filmaient les mouvements d’un des joueurs belges, tellement ils étaient impressionnés par sa technique. Mais il n’a pas frappé une seule fois au but. Ce n’est pas la bonne façon de voir le foot pour moi.

 » Se préparer pour jouer au Real Madrid  »

Weiler expliquait en début de saison qu’il était là aussi pour amener ses meilleurs joueurs vers le plus haut niveau du foot européen, qu’il ne voulait pas qu’ils soient satisfaits d’être les meilleurs en Belgique.

FRUTOS : Je dis toujours que le foot, c’est comme les études. Pour réussir, tu dois avoir 60 %. Mais ça veut dire que si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, il faut que tu étudies toutes les matières et pas seulement tes points forts. Si tu te contentes seulement des 60 %, tu es mort. Il faut se préparer pour jouer au Real Madrid. Moi, je travaille pour coacher un jour l’équipe nationale argentine. Et ça c’est 100 % mais je dois viser ce stade pour arriver peut-être à 80 %, ça voudra dire que j’aurai réussi une grosse carrière. Prends Sofiane (Hanni, ndlr), il a 26 ans et pas 18. C’est pas comme s’il avait eu une carrière fulgurante. Mais justement, il a travaillé pour être là où il est aujourd’hui. Peut-être qu’il l’a compris un peu plus tard, en se mariant, en ayant un enfant, en acquérant de l’expérience grâce aux choses de la vie. Aujourd’hui, Sofiane est un exemple très positif : il a une force mentale énorme.

Pourquoi êtes-vous autant attaché à ce club ?

FRUTOS : Ma famille me demande parfois pourquoi je suis autant attaché à un endroit où j’ai dû mettre un terme à ma carrière. Mais je n’ai que de bons souvenirs dans ce club.

Qu’est-ce qu’Anderlecht a de si particulier ?

FRUTOS : Je ne sais pas… Avant le match face à Bruges, j’étais avec David Sesa (également entraîneur adjoint, ndlr) et il m’a dit : Ce stade, il est quand même magnifique. Et je lui ai dit que ce stade, ça a été ma vie. Quand je me suis rendu à Old Trafford, je me suis dit qu’on n’avait rien à leur envier. Après chaque match, j’appelle en vidéo-conférence ma fille qui est en Argentine et je lui montre toujours le stade. Parce que pour moi, c’est tellement beau. Elle me dit : papa, je le connais déjà. Mais je lui réponds que c’est tellement magnifique. Après le match à Manchester, Mile Svilar m’a demandé si j’échangeais souvent mon maillot quand j’étais joueur ? Jamais, je lui ai dit. Sauf quand quelqu’un me le demandait. Mais ça me faisait mal d’échanger ce maillot car pour moi, c’est le plus beau du monde. Et si je vois quelqu’un qui ne respecte pas ce maillot, je vais lui dire de travailler car il doit le respecter. Quand je suis arrivé pour la première fois dans le vestiaire d’Anderlecht, il y avait des joueurs qui faisaient en sorte qu’on respecte ce club et ce pays. Et cette saison, les nouveaux qui sont arrivés sont tombés sur un coach qui respectait ce club et qui leur a inculqué le sens du du mot  » travail « .

PAR THOMAS BRICMONT ET GUILLAUME GAUTIER – PHOTOS BELGAIMAGE – CHRISTOPHE KETELS

 » Moi je regarde le foot, pas le spectacle. Dans mon dictionnaire, je ne sais pas ce que ça veut dire  » beau « . Moi, je veux gagner.  » NICOLÁS FRUTOS

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire