Ambassadeur de Nike et Citibank

La notoriété de Moussa Dembélése remarque également dans l’afflux de sponsors.  » C’est vrai que nous recevons beaucoup de demandes « , explique son manager Patrick Vervoort  » mais comme Moussa a un programme déjà très chargé, nous avons choisi de limiter le nombre de firmes à deux. Et on ne compte pas prendre d’autres sponsors pour le moment. Il ne faut pas qu’il devienne comme David Beckham.  »

Ces deux sponsors sont Nike et Citibank.  » C’est un joueur very entertaining « , explique Stephan Lub, directeur marketing de l’équipementier.  » Et c’est pour cette raison que nous l’avons choisi comme ambassadeur de notre nouvelle campagne belge. Les gens viennent au stade pour voir de tels joueurs. Il suffit d’analyser l’impact qu’a eu son but contre Willem II. Pour nous, il ne s’agit pas d’une grande prise de risques car Dembélé est déjà très connu aux Pays-Bas. Pas encore en Belgique mais cela va venir. Nous pouvons déjà nous réjouir de sa progression. Les Jeux olympiques de Pékin et ce but contre l’Italie constituent un exemple du niveau que Dembélé peut atteindre. Si nous avons privilégié Dembélé à d’autres joueurs dans un premier temps, c’est en fonction de plusieurs facteurs importants : l’âge, le style de jeu et le fait qu’il soit en équipe nationale.  » Par contre, Nike ne dévoilera pas le contrat de Dembélé, lâchant juste que les contrats des joueurs présents dans la campagne Nike Pro n’étaient pas tous équivalents.

Quant à la société bancaire, elle ne peut que se féliciter d’avoir misé sur Dembélé dès le début de l’année 2008.  » Pourquoi l’avons-nous pris ? Parce qu’il constitue déjà une valeur sûre des Diables Rouges « , affirme Michel De Bolle, directeur marketing de Citibank.  » Il est donc déjà au haut niveau et il a encore une grande marge de progression. De plus, c’est un joueur parfait bilingue, très intéressant pour une société nationale comme la nôtre. Et il y a également l’aspect diversité qui a joué. Il est de père malien et de mère belge. C’est un exemple pour la jeunesse.  »

Mais est-ce bénéfique de miser sur un joueur qui évolue en dehors du marché belge ?  » Oui car il est très neutre « , ajoute De Bolle.  » Il n’est pas associé à un des grands clubs belges. C’est aussi pour cette raison que nous sponsorisons l’équipe nationale. Les Diables Rouges sont perçus souvent positivement et le football nous permet de toucher une base très large. « 

Pourtant, malgré le boom médiatique autour du joueur, la banque ne compte pas intensifier ses campagnes.  » Nous avons choisi de cibler nos campagnes publicitaires autour des quatre matches de septembre/octobre et sur ceux de février/mars.  » Là encore, on ne dévoile aucun chiffre mais on admet qu’il y a quand même quelques clauses au contrat.  » Il ne peut pas prêter son image à des produits concurrentiels.  » Et si le joueur décide de donner son image à des causes ou des produits peu recommandables ?  » C’est quelqu’un de mature. Le risque est mineur « , conclut De Bolle.

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