ALORS C’EST QUI LE PATRON ?

A quelques jours du Topper entre Anderlecht et Bruges, déjà bien animé en coulisses, nous avons confronté ces deux puissances du foot belge sur six points.

DIRECTION ANDERLECHT

A Bruges, au Standard, à Genk, les présidents sont des petits nouveaux qui ont encore plein de choses à découvrir dans le foot au top, qui doivent encore gagner des trophées. A Anderlecht, Roger Vanden Stock est tout le contraire. Il est en poste depuis 1996. Ces dernières années, il a sous-entendu plus d’une fois qu’il entendait se retirer prochainement, mais on en est moins sûr depuis lors. L’homme connaît tout le monde à la Fédération. Idem pour son secrétaire général, Philippe Collin, aussi président de la Commission technique et vice-président du Comité exécutif. Côté Union Belge, Anderlecht est donc couvert. Au niveau européen aussi, il y a un représentant dans un organe prestigieux : depuis 2013, Michael Verschueren remplace son père Michel à l’ECA (European Club Association), l’organisation qui a succédé au G14 et défend les intérêts des clubs européens. L’ECA représente 214 clubs de 53 pays – les équipes belges sont Anderlecht, Bruges, le Standard, Genk et Gand. Lors des réunions, Michael Verschueren peut converser avec le président Karl-Heinz Rummenigge ou avec d’autres membres du Board qui viennent du Real, de Barcelone, de Milan, d’Arsenal, de Porto,… Autre personnage en vue, qui a un statut d’administrateur mais est aussi actionnaire : Etienne Davignon. Quant à Herman Van Holsbeeck, il n’a certainement pas à rougir, question expérience et titres, face à ses homologues de n’importe quel autre club belge.

DIRECTION BRUGES

Bart Verhaeghe a intégré le conseil d’administration le 17 janvier 2011 pour en devenir le président le 1er février suivant. Le 29 octobre 2012, l’assemblée générale de l’ASBL a accepté la reprise du Club pour 60 millions – 15 directement, 45 en 2015. Le conseil a été rajeuni. Il est composé de Vincent Mannaert, administrateur délégué, Sam Sabbe (Senior Assist Group), Bart Coeman (Fun), Jan Boone (Lotus Bakeries) et Peter Vanhecke. Avec 3,5 %, ce dernier est un petit actionnaire mais son profil est intrigant : CEO d’Ukrnafta, il figure sur les registres avec une adresse à Kiev, en Ukraine. Il y est arrivé par le biais de Renaissance Capital, une compagnie russe d’investissements. Il a acheté les parts du Club en son nom propre et il n’y a donc pas d’argent étranger dans celui-ci mais il existe des contacts qui seront peut-être utiles pour le financement du nouveau stade. Verhaeghe est également membre du Comité Exécutif de l’UB depuis l’été. Il plaide en faveur d’une gestion indépendante.

ÉQUIPE ANDERLECHT

Courir derrière Steven Defour, Thorgan Hazard et Michy Batshuayi en janvier, c’est reconnaître qu’on s’est trompé et/ou qu’on a sous-estimé l’ampleur du boulot durant l’été. C’est clair depuis plusieurs mois : Lucas Biglia, MilanJovanovic et DieumerciMbokani n’ont pas été remplacés par des joueurs du même niveau. Ces départs expliquent en bonne partie les soucis observés depuis le début du championnat. Plus généralement, l’équipe actuelle a le désavantage de contenir trop d’éléments qui découvrent le club et/ou notre championnat. Le Standard évolue avec des joueurs qui se connaissent et jouent ensemble depuis un an, on a vu la différence lors de la première partie du championnat. Côté bonnes nouvelles, il y a les éclosions de Fabrice N’Sakala et Andy Najar, et la résurrection d’Anthony Vanden Borre.

Une des clés pour la suite du parcours sera le niveau de deux joueurs sur lesquels Anderlecht misait énormément quand ils sont arrivés : Luka Milivojevic et AleksandarMitrovic. Le premier a régulièrement pataugé jusqu’à présent, le second marque ses buts mais ne l’a pas encore fait contre des équipes du top. Si tous les adversaires continuent à le museler pendant les play-offs, l’équipe aura le plus grand mal à jouer le titre.

Les solutions devront-elles passer par le banc ? Sur le papier, Anderlecht a en tout cas, et de loin, la plus belle banquette du pays. On peut y trouver des joueurs de la trempe d’OlivierDeschacht, Bram Nuytinck, Dennis Praet, Youri Tielemans, Frank Acheampong, GohiBi Cyriac,… Quand c’est opérationnel et en forme, ça vaut une place de titulaire dans une équipe championne.

ÉQUIPE BRUGES

On ne paie plus des salaires annuels de 900.000 euros à plus d’un million à des joueurs moyens. Désormais, on compte ses sous. Le noyau offre donc plus de places aux jeunes du cru. Cette saison, deux jeunes Brugeois, Bjorn Engels et Brandon Mechele, ont souvent formé le coeur de la défense. Ils sont entrés dans l’équipe à la faveur des blessures des titulaires, Oscar Duarte et Jim Larsen, mais le Club n’a sciemment pas cherché d’alternative en été, pour offrir des perspectives à ses jeunes pousses.

La direction a également constaté que l’équipe comptait trop peu de Belges. Ceux qui étaient repris dans le noyau n’étaient plus satisfaisants. Un moment donné, grâce à l’éclosion des jeunes, à la présence de Meunier, Odjidja et Lestienne, et à l’arrivée de De Bock en janvier puis de De Sutter et Simons en juillet, on a souvent dénombré sept à huit Belges au coup d’envoi, ce qui a contribué à souder l’équipe. Le Club possède moins d’explosivité offensive que le Standard et globalement moins de talent que le jeune Anderlecht mais il forme un bloc soudé.

Il y a encore des lacunes : par exemple, il n’y a pas d’alternative à De Sutter, qui souffre du genou, les médians offensifs marquent trop peu et il n’y a pas de doublure au fragile Victor Vazquez. Si le Club veut remporter un prix, ces deux joueurs devront être à leur meilleur niveau pendant les play-offs.

JEUNES ANDERLECHT

Les records de précocité, à Anderlecht, cette saison, on connaît. En octobre, le club a aligné l’équipe la plus jeune de son histoire en championnat, à Mons : 20 ans et 10 mois, et le joueur le plus âgé ce soir-là, Matias Suarez, avait 25 ans. Même topo en Ligue des Champions où le Sporting avait l’âge moyen le plus bas de tous les qualifiés (23 ans et 2 mois).

Dans le noyau actuel, on trouve une ribambelle de joueurs qui ont fait une bonne partie de leur formation sur place : Olivier Deschacht, Anthony Vanden Borre, Dennis Praet, Youri Tielemans, aussi quelques autres que l’on présente comme des cracks pour demain, comme Davy Roef ou Aaron Leya Iseka. On peut y ajouter des joueurs prêtés, Michaël Heylen et Jordan Lukaku notamment.

La formation mauve commence dès les U6. Et la prospection est intense. Elle se concentre sur la région de Bruxelles des U6 aux U10 (avec notamment l’organisation des Talent Days, véritable bourse aux jeunes talents), devient nationale des U11 aux U14, puis à la fois nationale et internationale à partir des U15. Anderlecht prête une grande attention à la qualité des diplômes de ses entraîneurs de jeunes : on n’entre pas sur simple piston, il faut prouver qu’on a suivi les cours requis. Les préparateurs physiques doivent aussi présenter leur diplôme de bachelier ou master en éducation physique.

La philosophie officielle du centre de formation mentionne par exemple : pas de tacles mais priorité à l’interception et l’anticipation ; pas d’adaptation aux forces de l’équipe adverse ; prise d’initiatives personnelles, quel que soit le poste ; fluent shift entre travail défensif et offensif, et vice-versa ; coaching mutuel et recherche de la polyvalence ; recherche permanente de solutions footballistiques,  » la façon de jouer est plus importante que le résultat  » ; qualité dans la frappe des coups francs et corners ; etc.

L’académie mauve, qui collabore avec plusieurs écoles bruxelloises (francophones et néerlandophones), prévoit le régime d’entraînement hebdomadaire suivant : 2 x 75 minutes des U6 aux U8, 4 x 75 minutes des U9 aux U10, 4 x 90 minutes des U11 aux U19, un entraînement par jour pour les U21.

JEUNES BRUGES

A la fin du siècle, Liège dénombrait trois clubs, Bruxelles et Anvers deux. L’assainissement mené par la commission des licences et d’autres instances a réduit le nombre de clubs et Bruges est désormais la seule ville à abriter deux clubs de D1. Le Cercle et le Club forment chacun leurs jeunes, à 50 mètres l’un de l’autre. Statistiquement, pour un talent brugeois, il y en a dix à Bruxelles. La concurrence est donc rude.

Ces dernières années, le Club a élargi son scouting, dépassant largement le périmètre régional, même s’il veut offrir une chance à tous les jeunes de sa région. L’équipe a un pied-à-terre bruxellois, puisqu’elle collabore avec Diegem, un club de D3. Les talents de la région de Bruxelles s’entraînent le lundi et le mardi à Diegem, le mercredi après-midi et le jeudi à Bruges. Les francophones qui déménagent à Bruges sont inscrits dans une école libre, les néerlandophones dans les écoles brugeoises qui collaborent avec le Club. Il existe des partenariats similaires dans toute la région.

Le profil des jeunes Brugeois est un rien différent de ceux d’Anderlecht : les joueurs du Sporting sont en moyenne meilleurs techniciens et souvent d’origine africaine. Les jeunes Flamands sont mûrs entre 21 et 23 ans, un peu plus tard que les étrangers. Un talent émerge donc normalement plus tard à Bruges qu’à Bruxelles. Le Club respecte les traditions et les valeurs : il ne cherche pas seulement des athlètes mais attache de l’importance à la présence physique. No sweat, no glory, même chez les jeunes. Le Club a accompli un grand pas en avant, en offrant notamment un suivi à temps plein aux Espoirs, pour leur faciliter le passage dans le noyau A. Le groupe des Espoirs a été élargi pour accroître la concurrence, comme dans l’équipe première. À ce niveau aussi, le Club planche sur une collaboration avec Diegem afin de permettre aux Espoirs d’apprendre à se battre pour les points.

FINANCES ANDERLECHT

 » Problème structurel  » : c’est le terme qui ressort de la bouche d’un économiste quand il épluche les comptes mauves. Pour résumer : le club est obligé de participer à la Ligue des Champions, sans quoi il file automatiquement vers un déficit annuel d’une quinzaine de millions d’euros. Les comptes pour la saison 2012-2013 ont été déposés récemment. On y apprend que les salaires représentent près de 60 % des dépenses (le club paie plus de 200 équivalents temps plein), c’est énorme. A Genk, c’est moins de 50 %, et au Standard un peu plus. Cette campagne-là a représenté 42 millions en salaires (+ 6 millions par rapport au championnat précédent).

Anderlecht a encaissé près de 77 millions lors de la saison dernière et a dépensé presque exactement la même chose. Pour l’anecdote, il en a quand même retiré un bénéfice, insignifiant, de 105.000 euros. Un an plus tôt, l’exercice renseignait un bonus proche du million. Les derniers résultats un peu  » justes  » justifient que les actionnaires aient été sollicités pour mettre la main au portefeuille : on leur a demandé 2,5 millions.

Autre élément essentiel pour la comptabilité : les transferts sortants. Si le Sporting ne vend pas de temps en temps un gros poisson, il ne peut pas non plus équilibrer ses dépenses et ses recettes. Le club reconnaît explicitement dans son dernier bilan que  » des moins-values sur des ventes de joueurs jouent sur le montant total des charges « . Vu le peu de points pris en Ligue des Champions et l’arrivée de Mitrovic pour 5 millions, on comprend qu’il faudrait probablement vendre une star dans les mois à venir pour que la saison en cours accouche de chiffres positifs.

FINANCES BRUGES

Roland Duchâtelet l’a déjà calculé : un club belge a deux options. Vendre des joueurs ou tomber en faillite. Il ne peut pourtant pas se plaindre : le Standard a réalisé un bénéfice de 50 millions d’euros de 2007 à 2012 – partiellement avant son arrivée. Le Club, sur la même période, a enregistré un gain de… 3,3 millions.

Durant cette première année en tant que SA, il n’est pas question de bénéfice, au contraire : le Club a perdu environ 7 millions. La charge salariale, qui est passée de 21,3 à 24,2 millions, est un des facteurs de la perte. Lors de l’année comptable précédente, le Club employait environ 80 personnes à temps plein et 52 à temps partiel. À titre de comparaison, Anderlecht consacre 41,76 millions aux salaires, le Standard 18,6 millions mais comme il a adapté le contrat d’une série de joueurs-clefs, il va voir ce poste gonfler.

Il faut également nuancer la perte brugeoise, en ce sens que l’indemnité de transfert perçue pour la vente de Carlos Bacca n’a pas été comptabilisée, puisqu’elle date de la mi-juillet. D’un autre côté, le Club a reçu une injection de quelque 14 millions d’euros en changeant de statut – de l’argent prêté par l’ASBL à la SA. C’est une opération unique, qui doit en principe être remboursée. En d’autres termes, pour Bruges aussi, la quête du succès revient à jouer les équilibristes, surtout en l’absence de toute rentrée des Coupes d’Europe.

INFRASTRUCTURES ANDERLECHT

Au niveau de son stade, Anderlecht est toujours assis entre deux chaises et on peut craindre que ça dure encore longtemps. Rénover son stade actuel ou miser sur le futur stade national ? Pour celui-ci, il ne faut de toute façon pas prévoir d’avancée concrète dans un futur proche : le dossier reste tellement politique que rien ne devrait bouger avant la formation du gouvernement suivant les élections de mai. Et il y a toujours cette question essentielle : qui le financera ? Les dirigeants mauves savent que c’est très compliqué et c’est pour cela qu’ils continuent à imaginer des solutions pour améliorer leur outil actuel. Roger Vanden Stock parle toujours d’un étage supplémentaire. En attendant, la rallonge demandée récemment aux actionnaires (2,5 millions) a été consacrée notamment à l’aménagement d’openseats dans une tribune.

Le club reste prisonnier de son stade : par son implantation en pleine ville, il fait penser à des arènes mythiques de Premier League, mais c’est probablement son seul avantage. A côté, il y a tous les inconvénients : cohabitation difficile avec le voisinage, tensions avec la commune. Et les gros problèmes de parking : il faut payer cher pour laisser sa voiture dans un large périmètre autour du stade les jours de match (avec amende presque automatique de 60 euros pour les distraits) et le seul grand parking du quartier (Westland Shopping) n’est plus gratuit depuis la saison dernière.

Heureusement qu’il y a le complexe de Neerpede (inauguré fin 2011) pour blanchir le tableau des infrastructures : quatre terrains dont un chauffé, un vestiaire pour chaque équipe à partir des U15 (on gagne 4 mètres carrés chaque fois qu’on monte de catégorie d’âge…), une salle de fitness de 500 mètres carrés, un espace de balnéothérapie. Un centre inspiré par celui d’Arsenal et qui a coûté plus de 10 millions.

INFRASTRUCTURES BRUGES

Ici aussi, il y a une marge entre le rêve – un nouveau stade, le plus vite possible – et la réalité : le stade Jan Breydel a bénéficié de quelques cosmétiques et d’injections de botox pour afficher un look plus frais. Les vestiaires ont été rénovés, les sièges VIP extérieurs changés, etc. Mais le Jan Breydel est un cauchemar pour un club qui est justement le plus dynamique du pays au niveau commercial. Bon nombre d’initiatives connaissent un franc succès. Le site www.matchvanjeleven.be, powered by Belgacom, compte 91.000 visiteurs. 891 personnes ont participé à une journée  » comme joueur du Club  » et 124.000 autres ont visionné le film sur YouTube ou Facebook. On ne parle plus de mécénat ni de sponsoring mais de communication sportive.

Selon une étude récente effectuée à Manchester et que le Club a découverte, trois éléments sont essentiels aux yeux des supporters : boire, manger et aller aux toilettes. Il n’est pas possible d’augmenter le nombre de partenaires commerciaux car ils sont déjà 24, ce qui a quasiment doublé les rentrées, ni celui des sièges. Donc, un meilleur débit constitue la seule source possible de revenus supplémentaires. Comme le merchandising : le fan shop est trop petit le jour des matches. Le Club réfléchit aussi avec Nike à une ligne casual, assortie d’un logo très discret, en plus des vareuses de football.

Le projet est le nouveau centre d’entraînement, qui coûtera entre 10 et 15 millions. Le site est déjà choisi – Westkapelle – et la commune concernée a donné son accord. Le dossier se trouve dans les arcanes administratifs, pour l’obtention des différents permis. Le noyau A, les espoirs et les U19 déménagent à Westkapelle (Knokke-Heist). Il y aura quatre ou cinq terrains, un fitness, des vestiaires, des cabinets médicaux et un restaurant. En attendant, le terrain d’entraînement de l’équipe première a été agrandi et pourvu d’un chauffage.

SUPPORTERS ANDERLECHT

La moyenne de spectateurs est en régression constante depuis la saison 2007-2008. Si on prend les dix dernières saisons, le record positif a été établi en 2006-2007 avec 24.868 personnes. Le record négatif est le chiffre de la saison en cours (après 11 matches) : 19.632. Le plus gros choc a été enregistré la saison dernière, avec une diminution de 10,4 % par rapport au championnat précédent. Et on ne parle pas des assistances en Ligue des Champions, souvent décevantes.

La  » masse « , pourtant, est toujours là. Anderlecht compte une soixantaine de clubs de supporters officiels, répartis dans toute la Belgique : Bruxelles, Hannut, Namur, Ath, Mons, Mouscron, Saint-Vith, Messancy, Louvain, Grammont, Tirlemont, Lommel, Alost, même Toulouse, Lodz et Houston (Texan RSCA Club…). Alors, pourquoi ça coince au stade ?

Il y a plusieurs explications. Dont l’absence d’ambiance (sans doute) et le prix des places (certainement). Un abonnement pour cette saison coûte entre 150 et 400 euros. Au Standard, la fourchette va de 140 à 380. Et à Genk, ça oscille entre 130 et 350. L’été dernier, la direction bruxelloise espérait une moyenne de 21.000 personnes : ces tarifs, le jeu proposé, la position au classement et les départs de plusieurs cadres sont des arguments forts pour que cet espoir ne se réalise pas.

SUPPORTERS BRUGES

Comme Anderlecht, le Club Bruges a souffert de la crise économique 2008. En observant les assistances moyennes de la dernière décennie, on relève un pic absolu durant la saison 2007-2008 avec une moyenne de 26.363 spectateurs par match. C’est d’autant mieux que le Club n’a pas été particulièrement en forme cette saison-là : il a été éliminé de la Coupe en huitièmes de finale, il n’a pas atteint le premier tour de la Coupe d’Europe, éliminé face à Brann Bergen, et a terminé le championnat à la troisième place, à dix points du Standard.

Le Club a payé le tribut de son manque de succès sportifs les années suivantes. La moyenne a baissé de manière spectaculaire en 2009-2010 – plus de 7 %. Un an plus tard, il a encore accusé une perte de 3,65 %. Depuis, il a freiné le mouvement et depuis deux ans, la moyenne remonte. Cette saison, il en est à 24.482 personnes par match. Une série d’actions et de promotions, comme des places gratuites pour les femmes à la Saint-Valentin, lors du match contre Courtrai, a rendu les matches plus attrayants.

PAR PIERRE DANVOYE ET PETER T’KINT – PHOTOS : IMAGEGLOBE

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