ALLÔ TIMMY SIMONS ?

Qu’avez-vous fait, aujourd’hui?

Timmy Simons: J’avais entraînement le matin. Ensuite, je suis allé manger un bout avec Birger Van de Ven et Guy Bonny, entre copains. Ce n’était rien de particulier. Nous avons bavardé. Je dois me rendre au garage. Mon père a acheté une Jeep et je dois vérifier si la paperasse est en ordre. Ce soir, je n’ai rien programmé.

Joos Valgaeren a été opéré d’une pubalgie. Il est incertain pour le Mondial. Avez-vous pensé au Japon, aujourd’hui?

Pas vraiment. Bruges est toujours en lice pour le doublé et je me concentre là-dessus, pour le moment. Trop penser à la Coupe du Monde me déconcentrerait. La semaine prochaine, je vais y songer davantage, quand on annoncera la sélection pour le match contre la Grèce, mais maintenant, je prépare le match contre Alost. J’ai aussi suivi Genk-Anderlecht avec intérêt. Le suspense commencera au terme du championnat.

Votre passeport est-il en ordre?

Je pense que oui mais maintenant que vous le dites, je vais vérifier.

Votre amie se rendra-t-elle au Japon?

Je ne pense pas. Elle travaille à plein temps. Elle donne cours de cuisine dans l’enseignement spécial. Elle n’a pas de congé à ce moment-là et elle ne va pas faire le voyage pour me voir quelques heures. C’est trop loin et trop cher.

Comment conserverez-vous le contact avec votre famille?

Par téléphone et par e-mail. J’ai un ordinateur à la maison mais pas de portable. Je n’ai pas l’intention d’en acheter. Beaucoup de joueurs en ont un et je suppose que je pourrai leur emprunter leur pc pour envoyer quelques mails.

Avez-vous fait part de souhaits particuliers avant le match contre la Norvège?

Non. Nous saurons bien employer notre temps, là-bas: entraînement, repos, soins. Comme en stage. Un bon repas me détend mais ce sera difficile là-bas, encore que la cuisine japonaise soit excellente. Sinon, je lirai ou je jouerai à la PlayStation. Je suis d’un naturel tranquille, je suis habitué à la solitude. Je passe la majeure partie de mon temps seul, ici, à Ostende. Les stages, les camps d’entraînement et les mises au vert ne me causent pas de problème. Je peux savourer le plaisir d’être assis tranquillement dans un fauteuil.

Suivez-vous déjà vos futurs adversaires?

Pas vraiment. On ne voit pas encore grand’monde à l’oeuvre. J’ai regardé quelques résumés de la Coupe d’Afrique mais je n’ai pas eu le courage de regarder la Tunisie pendant 90 minutes.

L’hôtel n’a pas de piscine mais les Japonais sont fous de golf. Allez-vous vous y mettre?

Non, ce n’est pas mon truc. Je préfère les activités plus dynamiques, comme le ping-pong, le squash… J’ai joué une fois au golf. Ce fut une catastrophe. Je n’ai pas le sens de la coordination. Il faut jouer assez longtemps avant de l’acquérir. (P. ‘t Kint)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire