Allô Sven Vermant ?

A l’approche du Mondial, devenez-vous nerveux?

Sven Vermant: Je suis souvent confronté au Mondial à Schalke 04, davantage que les autres. Tout le monde veut interviewer Emile ou Marc Wilmots. Tous les deux ou trois jours, une équipe japonaise est présente. Comme ils nous ont sous la main, ils interrogent aussi Nico et moi-même. Au Japon, les gens doivent commencer à me reconnaître! Chapeau: ils prennent l’avion rien que pour prendre des photos de nous.

Quelles questions posent-ils?

Généralement les mêmes. Si nous connaissons le Japon. Je dois malheureusement leur apporter toujours la même réponse. Je n’en connais pas grand-chose. J’ai goûté la cuisine japonaise à deux reprises. Je ne l’apprécie pas beaucoup. Elle est surtout composée de poisson cru. Je suppose que nous nous y habituerons. J’ai déjà bu du saké. Chaud, en plus. Ce n’est pas mauvais.

Le Japon vient de battre l’Ukraine et la Pologne avant d’échapper de peu à la défaite face au Costa Rica, à domicile.

Il ne faut pas exagérer. Le Japon joue bien, certains de ses joueurs évoluent dans d’excellentes formations européennes et leur équipe recèle suffisamment de qualités, mais nous aussi.

Vous n’avez pas été repris contre la Grèce mais on vous a retrouvé contre la Slovaquie. Vous avez été soulagé?

Je n’ai rien réservé pour les vacances à cette période. Au fond, je ne nourris aucun doute. J’ai joué régulièrement à Schalke 04. Il est tout à fait normal de se retrouver de temps à autre sur le banc tant le noyau est large. Mais quand vous avez le niveau de la Bundesliga, que vous devez prester chaque week-end devant 60.000 personnes, ce n’est pas rien. J’ai progressé. Après huit saisons au Club Brugeois, j’ai effectué un pas logique dans ma carrière.

Votre femme vous accompagnera-t-elle?

Non. C’est difficile avec un enfant. Peut-être partira-t-elle en voyage avec la femme de Nico.

Les règles de conduite vous ont-elles surpris?

Non, elles sont normales. Pas d’éditoriaux pour les journaux, pas d’interviews dans l’hôtel grâce à la webcam et les règles de base d’une vie en groupe. La Bundesliga m’a habitué à la discipline et à la vie en groupe. J’aurais aimé disposer d’une piscine dans l’hôtel mais son absence n’est pas dramatique. La fédération a certainement reçu assez de conseils pour rendre notre séjour le plus agréable possible. Avec Internet et les films, nous pourrons déjà passer notre temps. De toute façon, nous sommes là pour jouer au football. J’envisage d’acheter une webcam. Le tout est qu’elle soit prête à l’usage car je ne suis pas un spécialiste en la matière. Je n’aime pas la Playstation. Ça m’ennuie. Ça m’énerve, même. J’ai l’intention de lire. Des ouvrages sur les intérieurs et les autos. (P. T’Kint)

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