ALLÔ NICO VAN KERCKHOVEN

Vous devez avoir l’esprit au Japon?

Nico Van Kerckhoven: Oui. Nos passeports sont déjà prolongés mais il fallait y ajouter notre adresse, ce qui n’était possible qu’au Consulat de Cologne. Nous en avons profité pour faire une excursion le 1er mai. Nous avons tranquillement visité la ville, bien mangé, et le jeudi matin, nous avons réglé la paperasserie. Nous n’avions entraînement que l’après-midi. Je le précise à l’intention de ceux qui critiquent l’Allemagne: on y mange vraiment très bien, il faut juste trouver les bonnes adresses. Nous allons rarement à Gelsenkirchen car il n’y a pas grand-chose à voir, à part le stade. Quand nous sortons, c’est à Cologne ou à Düsseldorf.

Vous devez renoncer au stage de La Panne.

Nous nous concentrons sur la finale de la Coupe, pendant les dix derniers jours de la saison. Je trouve ça logique car nous avons perdu pied lors des dernières journées de championnat et il s’agit d’une belle occasion de prendre notre revanche. Nous penserons au Mondial après cela.

Ce n’est pas nouveau pour vous puisque vous avez déjà participé à deux tournois.

Non, mais j’aimerais bien passer un tour! Que ce soit en France ou en Belgique, j’ai été très déçu d’être éliminé aussi rapidement. Je veux faire mieux cette fois. Personnellement, j’espère que la préparation se déroulera mieux que les deux autres fois. J’étais constamment blessé et j’ai raté les premiers matches. En France, j’ai dû faire l’impasse sur les Pays-Bas et le Mexique, et à l’EURO 2000, j’ai raté le match contre la Suède. Je voudrais entamer le tournoi car j’ai besoin de beaucoup travailler pour me sentir bien.

Aviez-vous participé à la Kyrin Cup?

Non. Je venais de me faire opérer et je me suis marié pendant ce voyage.

Vous ne connaissez donc rien du Japon, à part vos contacts avec la presse nippone.

Des contacts très nombreux car ils viennent en masse à Gelsenkirchen. Les journalistes semblent tout savoir du passé de Marc Wilmots et d’Emile Mpenza, mais pas du mien ni de celui de Sven Vermant. Donc, chaque fois, nous devons nous présenter: je suis Nico Van Kerckhoven, j’ai 31 ans, je suis arrière gauche. Et je vous garantis que quand vous devez répéter cette ritournelle pour la sixième fois de la semaine, vous avez envie de leur raconter n’importe quoi.

Par exemple?

Je suis Sven Vermant et je joue à Dortmund. Enfin, ils nous posent gentiment leurs questions. Même s’ils s’expriment difficilement…

Votre femme reste à la maison.

Nous avons décidé qu’elle viendrait pour la demi-finale…

Ne craignez-vous pas l’ennui?

Non. Ce sera différent de la France ou de Lichtaart. Là, nous avions visité Eurodisney ou eu un jour de congé. J’ai besoin de repos, pas vraiment de loisirs. Un ordinateur par chambre, c’est bien assez, et la fédération s’en occupe. (P. T’Kint)

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