ALLÔ ERIC VAN MEIR

Comment vous portez-vous?

Eric Van Meir: Parfaitement bien. J’ai repris l’entraînement. Il semble que mes problèmes physiques soient résolus. Il y a deux semaines, j’ai adressé un rapport par e-mail au sélectionneur car je ne parvenais pas à le joindre par téléphone. Je lui ai expliqué que je ne jouerais pas contre La Louvière mais que je m’entraînerais normalement ensuite et que je serais disponible à Anderlecht. S’il le souhaite, je suis prêt pour le match international.

Qu’aviez-vous exactement?

Mon dos était bloqué. Ça m’est déjà arrivé mais cette fois, la douleur irradiait la hanche. J’ai eu peur. Auparavant, il suffisait de me manipuler le dos pour régler le problème mais cette fois, c’était plus délicat. On ne voit rien au scanner. Je n’ai pas de hernie. Encore heureux car dans ce cas, on a tendance à opérer et j’aurais raté le Mondial.

Quelle est la cause de ce blocage?

Je souffre plus vite du dos quand on s’entraîne en salle. J’amortis moins bien les chocs. Je suis usé, je crois.

Le Japon s’approche à grands pas. Vous êtes nerveux?

Il y a de quoi quand on apprend ce qu’ont Bob Peeters et Joos Valgaeren. Dans une année normale, on n’en parlerait guère. C’est très grave pour tout le monde mais se ronger les sangs ne fait qu’empirer le mal.

Qu’espérez-vous du Mondial?

J’espère être sélectionné et jouer. Je vais y penser beaucoup à partir du 5 mai. Si je ne joue pas une seule minute, cette fois encore, je serai bon pour le Guiness Book. Je n’ai pas été aligné une seule minute lors des deux précédentes éditions, pas plus qu’à l’EURO 2000.

Ces tournois sont monotones, alors?

C’est toujours mieux d’être avec le groupe que chez soi devant sa télévision. D’un autre côté, ce ne sont pas des vacances: il faut être constamment prêt à entrer au jeu, car on ne sait jamais. Une fois le tournoi achevé, vous conservez un goût amer en bouche. Une fois de plus, vous n’avez pu aider les autres… J’espère qu’il en ira autrement cette fois.

Dans quelle mesure êtes-vous confronté au Mondial?

J’ai reçu les questions standard. Mes acteur et actrice favoris, mon plat préféré… Ça revient à chaque tournoi. J’ai déjà accordé trois interviewes à des chaînes japonaises. J’ai chaque fois dû fournir les mêmes réponses: je ne suis jamais allé au Japon et je ne connais pas leur équipe nationale. (P. ‘t Kint)

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