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Allemagne

POINT FORT

Quand le Bayern éternue, toute l’Allemagne semble enrhumée. Les joueurs du champion forment l’ossature de la Mannschaft, ce qui sera un atout incontestable au fil du tournoi. Si Neuer, Kimmich, Müller, Gnabry, Sané, Goretzka et Musiala parviennent à enclencher la sixième vitesse, ils seront impossibles à freiner. Même par l’Espagne.

POINT FAIBLE

Flick n’a pas encore trouvé son attaquant de pointe. Werner n’a absolument pas été convaincant en Ligue des Nations, mais sa vitesse, son abattage et son agressivité lui donnent une longueur d’avance sur son principal concurrent, Havertz. Faute de meilleure alternative, le défenseur central Kehrer entamera le Mondial à l’arrière droit. Depuis le début de l’année, l’Allemagne a testé Klostermann et même l’ailier Hofmann à ce poste, sans grand succès.

L’HOMME À SUIVRE Ilkay Gündogan

« Pour mon président, avec tout mon respect. » C’est en ces termes qu’en mai 2018, en pleine campagne électorale en Turquie, Ilkay Gündogan a offert un maillot de Manchester City au président Erdogan. La photo du duo a scandalisé l’Allemagne, d’autant plus que Gündogan ne possède que la nationalité allemande et qu’Erdogan ne pouvait donc en aucun cas être son président. Le médian de City a nié avoir voulu transmettre un message politique mais avant le Mondial, une partie des supporters allemands l’a hué, ainsi que Mesut Özil.

Si Özil a tiré un trait sur l’équipe nationale, Gündogan lui est resté fidèle. À 32 ans, il entame enfin un tournoi en tant que titulaire incontesté. Il s’est imposé au détriment de Goretzka, une armoire à glace, et est une des certitudes de Hansi Flick, comme Neuer, Müller et Kimmich.

Gündogan, un distributeur, compte actuellement 62 caps. C’est un chiffre respectable, même s’il aurait pu disputer encore plus de matches internationaux. À partir de 2011, le médian s’est développé à l’instar de la génération qui allait être sacrée championne du monde en 2014, au Brésil, mais une série de blessures l’a privé de plus de cinquante sélections. Ses plus jeunes coéquipiers Kimmich (27 ans, 70 caps), Werner (26 ans, 55 caps), Sané (26 ans, 47 caps), Ginter (28 ans, 46 caps) et Süle (27 ans, 42 caps) l’ont dépassé ou seront plus avancés au même âge. Toutefois, Gündogan, le nouveau capitaine des Citizens, semble prêt à assumer un rôle de leader en équipe nationale aussi.

67

En 19 participations, l’Allemagne a remporté 67 matches et est deuxième derrière le Brésil (73 victoires). Sauf accident, l’Allemagne franchira le cap des septante succès au Qatar.

10

Thomas Müller a inscrit dix buts en Coupe du monde. Il ne lui en maque plus que quatre pour égaler Gerd Müller, troisième au classement des meilleurs buteurs de l’épreuve.

Allemagne

L’Allemagne est la seule nation au monde à avoir joué plus de matches de Coupe du monde (109) que de matches de qualification (104). Elle doit ce tour de force au fait qu’elle a été automatiquement qualifiée à quatre reprises, trois fois en tant que tenante du titre (1958, 1978, 1990) et une fois en tant que pays organisateur (2006).

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