ALI LUKUNKU

En fin de semaine passée, il y a eu beaucoup de mouvement autour de l’attaquant congolais du Standard. Il avait quitté le stage de Valence 24 heures avant ses équipiers car Galatasaray avait envoyé un émissaire à Sclessin. Le lendemain, l’affaire n’était pas encore emballée mais les deux clubs se connaissent. Maître Jean-Louis Dupont est un des avocats du club turc tout en étant très proche du Standard. Cela peut aider, on suppose, s’il y avait de la friture sur les lignes.

Qu’est-ce qui vous attire en Turquie?

Ali Lukunku: Le prestige de ce club et les performances en hausse du football turc. Son équipe nationale est devenue une valeur sure du football mondial comme l’ont prouvé ses résultats lors de la Coupe du Monde. Les clubs turcs se distinguent dans les différentes coupes d’Europe. L’Austria de Viienne a été concret mais, pour le moment, je devine que Galatasaray me veut plus que les autres et c’est important. Pour moi, ce serait un honneur de porter ce maillot. Mais, dimanche, je me disais encore que rien n’est fait tant tout n’est pas fait. J’ai demandé des garanties car c’est important. J’ai un conseiller mais pas de manager pour négocier mes affaires.

Si quelqu’un vous veut, c’est surtout Fatih Terim, le coach de Galatasaray…

Oui et cela me fait évidemment grand plaisir. J’y vois une preuve de confiance à mon égard. Le Standard veut que je parte, j’ai envie de m’en aller, Galatasaray me veut. Je ne sais pas ce qui a été entendu entre les deux clubs. C’est leur problème, pas le mien. Moi, je sais que ce sera si tout va bien, un contrat définitif de trois ans et demi pour moi. Dimanche, il ne restait plus que quelques détails à régler dans le cadre du contrat. Ce sera un nouveau défi, une façon de bien relancer ma carrière.

Et Genk?

Je ne l’ai pas caché: j’aime ce club. Mais, à la fin du compte, je dois évidemment partir. Vienne, Genk, Dubaï ou la Turquie, Fenerbahce, Galatasaray:je dois aborder un nouveau volet de ma carrière. Galatasaray, c’est la cerise sur le gâteau pour beaucoup de joueurs.

Avez-vous eu des problèmes après vos derniers propos dans notre magazine?

Oui. On m’a infligé une amende dont je ne connais pas le montant. A la fin du compte, je vais demander une participation aux frais aux journalistes car chaque interview me coûte toujours de l’argent. (P.Bilic)

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