ALEXANDROS KAKLAMANOS

Le colosse de Rhodes trouve tout doucement le bon rythme. Il a beaucoup pesé sur la défense de Mons. On retiendra son but, le premier pour le compte du Standard en championnat, et la balle qu’il catapulta sur la barre transversale de la cage défendue par Kris Vandeputte. Le bélier grec est devenu une des coqueluches du public de Sclessin ravi par son équipe, de plus en plus au point et qui est invaincue après trois matches.

Ce premier but ne symbolise-t-il pas votre intégration dans cette équipe du Standard ?

Alexandros Kaklamanos : Peut-être, et un premier but sous ses nouvelles couleurs, c’est toujours bon pour la confiance. J’aurais pu y arriver une semaine plus tôt mais la chance ne fut alors pas au rendez-vous pour moi. Cette fois, j’ai bien négocié le premier ballon venu des pieds de Jonathan Walasiak et la suite fut forcément plus facile, moins stressante. Nous digérons encore les suites de notre campagne de préparation. Ce groupe progresse aussi physiquement. Je le sens de plus en plus frais et cette équipe ne fera que s’améliorer au fil des semaines.

Le Standard n’est pas Gand. La pression est plus grande chez les Rouches que parmi les Buffalos : la ressentez-vous ?

Je sais ce que je dois faire sur un terrain : marquer. Je suis encore un peu fatigué, je ne suis pas encore en pleine possession de tous mes moyens. C’est une affaire de temps mais ma confiance est énorme. Huit jours avant de rencontrer Mons, j’avais eu plusieurs occasions de but que j’avais bien négociées mais sans les transformer en but. En cours de deuxième mi-temps, j’ai demandé mon remplacement et c’était prévu car je souffre quelque peu du mollet, un peu plus haut que le tendon d’Achille. J’ai préféré être prudent et la cause, face à Mons, était de toute façon totalement acquise.

C’est le premier but du fameux duo Kaklamanos-Bangoura…

Oui, mais ce n’est pas du tout le fait le plus important à retenir après cet ample succès. Les attaquants sont également là afin de bien fixerles défenseurs adverses. Nous y sommes arrivés, Sambegou Bangoura autant que moi. Dès lors, cela a facilité le travail de la ligne médiane, et de nos arrières, qui s’infiltrent plus facilement dans le camp adverse. C’est exactement ce qui s’est passé contre Mons. Cela signifie bien que le danger offensif peut venir de partout : c’est un atout important pour le Standard. (P. Bilic)

Daniel Devos

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