Alexandre Charlier et les moyens du bord

Thomas Bricmont

Ceux qui n’auraient pas Belgacom TV ou rateraient les cinq premières minutes de Studio 1 le lundi soir, auront peut être découvert le visage d’Alexandre Charlier sur AB3 lors de Zenit Saint-Pétersbourg-Standard. Longtemps journaliste de presse écrite au Soir, le critique de la presse sportive belge sur Studio 1 revient sur une expérience AB3 pour le moins particulière…

Après le funeste Egypte-Belgique de 2005, AB3 a pris son temps et remis le couvert foot jeudi dernier. Après coup, comment analysez-vous cette  » deuxième  » ?

Tout s’est opéré dans la précipitation. D’abord, je n’ai appris que je serais le commentateur que quelques jours avant le match. Je n’ai rencontré Renaud Hermal (Ndlr, l’autre commentateur et rédacteur en chef du multimédia à la Libre Belgique et à la DH) que deux heures avant la retransmission. Et comme vous l’aurez remarqué, on n’était pas sur place, mais bien dans les studios exigus de la chaussée d’Ixelles. Les conditions étaient plutôt difficiles.

Pourquoi n’y avait-il pas de consultant, de spécialiste foot, comme on en voit souvent ?

J’avais proposé à la direction des programmes le nom de Philippe Léonard. Mais j’ai appris la veille, que mon acolyte serait quelqu’un de la DH suite à une sorte de partenariat entre les deux groupes de presse. J’ai donc pris le parti que l’on fasse simple, qu’on ne s’emballe pas dans des analyses tactiques. Ce qui a plus ou moins été respecté…

Si AB3 rééditait l’expérience, êtes-vous à nouveau preneur ?

C’est clair qu’il faudrait remettre les choses au point et consentir plus d’efforts. Quand j’ai su, par exemple, que quelqu’un de la DH serait à mes côtés, j’ai directement tiqué. Mais bon, ça reste une bonne expérience.

A Studio 1, lors des premières de la nouvelle saison, on vous a vu sur le plateau tout au long de l’émission. Pourquoi êtes-vous dorénavant  » évacué  » après votre revue de presse ?

Je crois que c’est surtout une question de place sur le plateau. Quand Rodrigo Beenkens est revenu, j’ai sauté. Ce qui est normal. Il n’y a aucun contentieux entre moi et Michel Lecomte, bien au contraire.

Faire la revue de presse ou commenter certaines rencontres pour Belgacom et être attaché au FC Brussels à travers Be Zoom (la société de production qui gère Brussels TV), que penser de ce mélange des genres ?

Ça fait maintenant plus d’un an que j’ai pris totalement mes distances avec ce club.

Vos patrons vous l’ont demandé ?

Non. J’ai toujours eu beaucoup de liberté. Par contre, je n’étais plus du tout en phase avec certaines décisions ou manières de procéder de la direction du club.

thomas bricmont

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