ALEKSANDAR ILIC

Deux victoires sur deux à l’occasion de deux déplacements difficiles aux Girondins Bordeaux d’abord puis au GBA: Anderlecht paraît fin prêt avant le sommet contre Bruges?

Aleksandar Ilic: Nous sommes incontestablement dans le bon ces derniers temps. D’après moi, le véritable tournant pour le Sporting n’a pas eu lieu sur le terrain mais dans la coulisse. Le surlendemain de notre défaite à St-Trond, il y eut une discussion à bâtons rompus entre le staff technique et les joueurs. Au cours de celle-ci, chacun a pu dire ce qu’il avait sur le coeur. Depuis cet épisode, je remarque que l’équipe joue de manière beaucoup plus organisée et collective alors qu’en début de saison, la plupart des joueurs évoluaient essentiellement selon leur inspiration. Sans cette rigueur, nous n’aurions en tout cas jamais réussi à enlever la totalité de l’enjeu comme nous l’avons fait au Parc Lescure et au Kiel.

Vous étiez réserviste en début de saison. Depuis, on vous a revu dans le onze de base au back gauche et même dans l’axe central, comme au GBA où vous avez dû doubler Glen De Boeck in extremis?

Stoppeur, c’est mon rôle de prédilection comme tout le monde le sait. Mais j’ai appris à ne plus faire la fine bouche. Les places sont tellement chères qu’il faut parfois faire des concessions. D’autant plus que les doublures ont du répondant. A Bordeaux, ce sont d’ailleurs deux réservistes (Mark Hendrikx et Besnik Hasi) qui ont plié le match en notre faveur. C’est la preuve qu’il y a de la qualité en profondeur. Aussi, je ne vais pas bouder mon plaisir quand je joue. Même si ce n’est pas à ma place favorite.

Que vous inspire le match-phare que vous disputerez sous peu au Club?

En cas de victoire, j’estime que nous n’aurons toujours pas dit notre dernier mot dans la course au titre. Tout autre résultat aura pour conséquence que nous devrons nous rabattre sur la deuxième place, qualificative elle aussi pour la Ligue des Champions. Mais au train où vont les choses, je suis sûr que nous pouvons faire un truc à Bruges. Comme il y a deux ans quand Bertrand Crasson nous avait offert la victoire. Personnellement, je serai très motivé à l’idée de rencontrer mes anciens partenaires. Depuis que j’ai quitté le Club, il n’a plus été champion. Et j’espère fermement que cette tradition sera respectée cette année encore. (B. Govers)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire