Alain Courtois NON PRÉSIDENTIABLE

Nonobstant ses activités politiques en tant que député MR, l’ancien Secrétaire général de l’UB, Alain Courtois, n’en reste pas moins fort branché sur le monde du sport en général et du football en particulier. Avec Marc Wilmots, ex-Diable Rouge devenu Sénateur MR, le Bruxellois a notamment lancé l’idée de chèques  » Sport et Culture  » (calqués sur les chèques-repas), approuvée depuis lors en commission sénatoriale. Ces chèques apparaîtront sous la forme d’une série de coupons, d’une valeur totale de 300 euros, échangeables dans des clubs et associations, afin de payer, notamment, une cotisation saisonnière dans une entité sportive, quelle qu’elle soit. Dans le même ordre d’idées, Alain Courtois a également rompu une lance en faveur des assistants dans les clubs (entraîneurs de jeunes, délégués d’équipes, etc…) afin qu’ils soient exonérés d’impôt jusqu’à un montant de 2.000 euros au lieu de 1.000 actuellement. Une mesure qui devrait permettre de combattre le fléau de l’argent noir à ce niveau.

Cà et là, le nom de Courtois a déjà été cité également dès qu’il est question de la possible succession de Jan Peeters, à l’UB, un homme qu’il connaît bien pour avoir travaillé de concert avec lui lorsqu’il était numéro 2 de la fédération. Mais, dans l’état actuel des choses, cette relève n’est pas possible. En effet, pour entrer en ligne de compte comme présidentiable, il faut être membre actif au Comité Exécutif. Or, l’ancien Directeur général du RSCA en est Secrétaire général honoraire. Une fonction, par ailleurs, où il était privé jadis de droit de vote, au même titre que le Trésorier général. Aussi, un retour au football n’est-il pas envisageable pour lui comme Président de l’Union Belge. Mais s’il n’y a pas de perspective pour Alain Courtois, à ce niveau, cela ne signifie pas qu’il n’a pas d’idée concernant le futur successeur de Jan Peeters.

 » Pour moi, deux candidats se détachent « , dit-il.  » Guy Lambeets, qui gagne à être connu et, surtout, Roger Vanden Stock. Pour avoir collaboré étroitement avec lui pendant mon passage au Sporting, je suis bien placé pour dire que c’est un homme d’envergure, qui ne manque pas d’idées pour faire bouger les choses. Or, à l’échelon fédéral, il convient manifestement de donner un bon coup dans la fourmilière : nos conceptions sont complètement dépassées à maints niveaux. Chacun s’accorde à dire, par exemple, que la formule de la Coupe de Belgique doit être revue et corrigée, dans la mesure où elle signifie une perte financière pour la majorité des clubs. Jusqu’à présent, la Commission Nationale d’Etudes a toujours bloqué toutes les réformes. Il n’est plus possible de se complaire dans l’immobilisme. Il faut que quelqu’un prenne résolument le taureau par les cornes pour faire bouger la situation. Et, comme je le connais, Roger Vanden Stock est de cette trempe « .

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