AHMED HOSSAM

Les jours se succèdent et se ressemblent pour l’attaquant égyptien de La Gantoise, Ahmed Hossam. Désigné Révélation de l’Année par Panini, vendredi passé, Midou a également été couronné Soulier d’Ebène, le lendemain, par African Culture Promotion et RTL. Un bonheur ne venant jamais seul, Ahmed Hossam a également signé dans la foulée un contrat de quatre ans à Anderlecht. Où il retrouvera, qui sait, Alin Stoica, celui-là même qui l’aura précédé dans notre référendum concernant le Jeune Pro de l’Année.

Ahmed Hossam : Pour moi, cette saison 2000-2001 aura été tout simplement inoubliable. Nouveau venu en Belgique, mon ambition était de faire quelques matches, sans plus. Le changement d’entraîneur m’a été profitable dans la mesure où Patrick Remy a préféré jouer ma carte en lieu et place de celle d’Aleksandros Kaklamanos. Du même coup, j’ai brûlé les étapes. Je n’aurais pu rêver mieux.

Après une saison à peine, vous allez délaisser les Buffalos pour poursuivre votre carrière à Anderlecht. Qu’est-ce qui vous a incité à préférer cette formation aux clubs anglais de Southampton, voire Sunderland?

Si j’avais signé un contrat au profit de l’un d’entre eux, j’aurais dû poursuivre mon apprentissage ailleurs pendant un an encore, au bas mot. En effet, mes états de service en équipe nationale égyptienne sont insuffisants pour l’instant, pour me valoir un permis de travail au Royaume-Uni. Dans ce cas, il m’aurait fallu rester une année de plus à Gand ou être prêté dans un autre club pendant douze mois. Dès lors, il m’a semblé préférable de me lier aux Mauves où l’occasion me sera donnée aussi de retrouver mon compatriote Tarek El Said.

Dans quelle mesure sa future présence aura-t-elle influé sur votre propre décision?

Je me réjouis, bien sûr, de le retrouver sous peu à Bruxelles. Mais davantage que cet aspect-là, les conditions proposées par Anderlecht m’ont séduit. Au départ, je trouvais que le décalage était réellement important entre ce que me proposaient les clubs anglais et le Sporting. Dans la mesure où l’on me demandait de me lier pour 4 ans au Parc Astrid, j’estimais que les dirigeants pouvaient faire un geste aussi, de leur côté. Ils y ont donné suite et je l’ai apprécié. Plus rien ne s’opposait, dans ces conditions, à mon passage chez eux. (B.Govers)

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