AFFAIRE BAYAT (1)

Mais que faudra-t-il pour enfin mettre le clan Bayat au pas ? Pour faire comprendre à Abbas et Mogi qu’ils ne seront jamais ce qu’ils prétendent être : les sauveurs d’un foot belge malade. Si j’ai bonne mémoire, les grandes périodes de notre football et les plus grands exploits du Sporting de Charleroi (titre de vice-champion, finales de Coupe de Belgique, qualifications européennes) remontent quand même à une ère où ces prétentieux provocateurs n’étaient pas encore dans le circuit… A une période où ils se reposaient toujours sur leur  » épais matelas  » en France ou aux Etats-Unis !

Leur attitude me fait furieusement penser à celle du leader… iranien, qui s’amuse à narguer les grandes puissances en prétendant être sur le point de posséder l’arme atomique. Ce leader sait parfaitement que sa provocation va tôt ou tard lui retomber sur la g–, mais cela ne suffit pas à le calmer. J’ai l’impression d’assister au même cirque avec les Bayat : on nargue et insulte les adversaires (dans un passé récent, il y eut le Club Bruges : Michel D’Hooghe traité de corrompu ; Westerlo : Herman Wijnants agressé sur le prix des billets d’entrée pour les supporters carolos ; Anderlecht : intention de réserver un coin de tribune au Standard lors du match des Sporting), les arbitres (Charleroi avait autrefois révoqué Paul Allaerts, fait exceptionnel dans notre football, et c’est aujourd’hui PeterVervecken qui a fait un rapport contre Mogi après avoir été insulté suite au match perdu à Bruges), la Fédération (Mogi a traité ses dirigeants d’incompétents, Abbas les a taxés de racistes), la presse ( Sport/Foot Magazine et HetLaatste Nieuws après La Dernière Heure, Vers l’Avenir, Le Soir, etc). A voir le nombre d’ennemis que ces personnages se sont faits en peu d’années, il y a vraiment de quoi se demander si le problème ne vient pas d’eux. Poser la question…

Etre riche comme Crésus permet-il tous les débordements ? Non ! Juste une chose encore, concernant l’intention manifestée récemment par Mogi de réserver une partie de son stade à des supporters du Standard pour que ceux-ci viennent encourager les Zèbres contre Anderlecht et ainsi diminuer les chances de titre des Bruxellois : certains ont-ils oublié qu’en mai 2000, Anderlecht était venu offrir le maintien à Charleroi, en levant copieusement le pied dans le dernier match de la saison ? Plusieurs joueurs anderlechtois l’ont avoué dans l’intimité par la suite, et je me souviens surtout d’une déclaration d’Abbas Bayat dans vos colonnes :  » Si Anderlecht ne nous avait pas donné un coup de main dans ce match, j’aurais repris un club en D2 « . On ne peut être plus clair.

Georges Auquier, Namur

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