Adrien Devyver

Le sosie de Benjamin Deceuninck est le spécialiste des réseaux sociaux dans Viva Brasil.

Vous êtes connu pour vos participations à The Voice ou à Sans chichis mais pas en tant que spécialiste du sport. Avouez : le but de votre présence, c’est de séduire le public féminin ?

Pourquoi pas ? (Il rit) Je ne sais pas ce que la production avait en tête. Mais je suis d’abord un grand fan de foot et un bon pote de Benjamin Deceuninck. D’ailleurs, les gens ont l’habitude de nous confondre. On souhaitait collaborer et, comme la RTBF surfe sur le succès des réseaux sociaux, l’occasion s’est présentée.

Concrètement, comment cela se passe-t-il ? Vous scrutez Internet pendant toute la journée ?

Oui, même si je n’arrive pas à sept heures du matin à la rédaction. Durant la journée, je m’autorise aussi une pause pour faire du sport. C’est vrai que j’ai l’habitude de passer ma vie sur mon téléphone ! Contrairement à The Voice, le but n’est pas de dresser le bilan des interactions mais de voir comment les joueurs communiquent, trouver les personnes à suivre impérativement sur Twitter et les sites Internet indispensables, etc. Les semaines qui ont précédé la compétition ont été assez calmes. La toile s’est emballée quelques jours avant l’ouverture du tournoi. Rocco Siffredi a annoncé qu’il ferait voeu d’abstinence tant que l’Italie restait en course, Hatem Ben Arfa a repris une chanson de Tupac, les joueurs ont proposé des séries de selfies etc. Cela a parfois tendance à partir dans tous les sens et c’est un travail qui nécessaire un bon esprit de synthèse.

Vu l’engouement du public, ce sera  » la  » Coupe du Monde des réseaux sociaux ?

Je pense que oui. Ils existaient déjà précédemment mais, aujourd’hui, ils sont vraiment devenus incontournables. Ces outils permettent de solliciter directement l’avis d’experts et amènent de l’interactivité. Grâce à eux, on peut lancer des défis aux téléspectateurs. Ils accélèrent la communication des informations et ils rompent des barrières. Durant Roland-Garros, Laurent Bruwier et Benjamin Deceuninck répondaient directement aux questions des internautes sur Twitter.

Sur votre profil Twitter, vous commentez beaucoup d’actualités sportives. Est-ce qu’il y a un journaliste sportif qui sommeille en vous ?

Peut-être. Je suis journaliste de formation et je regarde très peu la télévision, à l’exception des événements sportifs. Je suis très satisfait de ce que m’offre la RTBF mais je n’exclus pas un jour de me rapprocher du sport. Pour l’instant, je suis très heureux d’apporter mon expertise des réseaux sociaux sur un événement comme la Coupe du Monde.

 » Ce sera la Coupe du Monde des réseaux sociaux.  »

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