Adriano étale toujours sa vie privée

Il ne dort plus sur la table de massage mais marque à nouveau.

Depuis plusieurs années, le nom d’ Adriano est plus souvent apparu dans les journaux pour sa vie privée que pour ses exploits sportifs. Dans la liste des mésaventures vécues par le Brésilien, il n’y a pas que des excès de vitesse ou des sanctions pour conduite sous influence mais aussi des bagarres, dans des endroits pas forcément bien fréquentés, avec des tirs d’armes à feu pour agrémenter le tout.

Depuis quelques semaines, l’attaquant brille sur les terrains. Il est le meilleur buteur du Brasileiro : 15 buts en 22 rencontres avec, le dimanche 4 octobre, un doublé en 12 minutes qui a donné la victoire à Flamengo dans le célèbre derby contre Fluminense. 83.000 spectateurs ont pu apprécier le retour de l’Empereur, que Carlos Dunga a convoqué pour les deux dernières rencontres de Coupe du Monde contre la Bolivie (titulaire) et le Venezuela (non retenu). Mais il n’y a rien à faire, Adriano aime bien que sa vie privée soit étalée au grand jour. Il s’est ainsi chargé de la raconter via son blog sur la revue R7 :  » Pour essayer de me récupérer, l’Inter n’a pas arrêté de me couvrir. Je me suis présenté saoul de nombreuses fois à l’entraînement. Comme je ne dormais pas, j’étais carrément imprésentable. Il m’est même arrivé de dormir à l’infirmerie, complètement pété sur la table de massage. Le lendemain, l’Inter annonçait à la presse que j’étais victime d’un ennui musculaire. La mort de mon père Almir, en août 2004, a été à la base d’une grave dépression qui aura duré de 2005 à 2009. J’ai commencé à boire. Il y avait des fêtes chaque soir et je n’en manquais pas une. J’avalais de tout : vin, whisky, vodka, bière, des litres de bière. Lorsque je me réveillais, je ne savais pas où je me trouvais. A un certain moment, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon entraîneur, Roberto Mancini, et mes équipiers. Même le président Massimo Moratti était désorienté. Les quelques mois que j’ai passés au Brésil m’ont fait du bien et quand je suis retourné à Milan, José Mourinho avait remplacé Mancini. Lui aussi a essayé de m’aider et s’est même bagarré avec certains dirigeants pour que le club me garde. Je suis désolé, pour lui, d’avoir préféré les fêtes, les femmes et l’alcool. A Rio, je ne suis pas retombé dans le travers. On a dit pas mal de choses sur moi, même que j’étais mort. En fait, j’étais avec des amis dont certains, c’est vrai, sont des dealers. Mais je ne me suis jamais drogué et mon seul problème c’était l’alcool.  »

Ces propos tranchent avec ceux de Joana Machado, son ex. Dans une longue interview à Meia Hora, elle déballe tout. Si elle a mis fin à leur relation, c’est à cause de ses nombreux mensonges :  » Il a prétexté un contrôle antidopage pour prolonger son séjour à Rio da Porto Alegre, alors qu’il est resté là-bas pour faire le chambard, boire et passer le temps avec d’autres femmes « . Mais encore :  » Lorsqu’il rate un entraînement avec Flamengo, il prétend qu’il est resté à la maison pour surveiller son fils malade alors qu’il était avec moi « . Mais Adriano est-il toujours accroc à l’alcool ?  » Il boit beaucoup et ne sait pas ce qu’il fait.  »

PAR NICOLAS RIBAUDO

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire