7. G.Beerschot

L’ équipe type 4-4-1-1

Gardien

Luciano a bien commencé. Après le départ de Victor, on l’a cité au Club mais il a commis une série d’erreurs durant le second tour, gaffes qui ont coûté des points au G. Beerschot.

Défense

Avec le sobre stoppeur KurtVan Dooren, Carl Hoefkens a formé un duo central solide. A gauche, Pieter JanMonteyne a peiné à évincer Boldizsar Bodor, auteur d’un bon début. A droite, l’équipe n’a cessé de tâtonner, essayant successivement KrisDe Wree, Bart Van Zundert, Philip Haagdoren et Monteyne.

Entrejeu

Marc Brys a rapidement joué avec un avant de moins pour renforcer l’entrejeu et élaborer une digue défensive. AgyemanDickson a été une révélation au milieu défensif, TimReigel a été renvoyé avec la mention insuffisant. Pour le flanc gauche, l’entraîneur a repêché MohamedCamara du noyau B.

Attaque

Nouveau venu, Victor a été la révélation mais son club a pris plus de points sans lui. Le G. Beerschot a commencé avec deux attaquants puis en a fait reculer un. Médian avancé ; back ou avant en décrochage, Haagdoren a signé une brillante saison.

LES Statistiques

11e journée

Après sa défaite 2-0 contre Westerlo, le G. Beerschot est 12e, son plus mauvais classement de la saison.

13e journée

Victoire 2-0 contre le Club. Philip Haagdoren apporte de nouveau un plus. Le Club est impressionné par Victor, qu’il va transférer peu après.

23e journée

Victoire 1-0 dans le derby et six sur six face à l’Antwerp pour le G. Beerschot, qui s’installe dans la première partie du classement.

LE TOP

Kurt Van Dooren

Avec Carl Hoefkens, Kurt Van Dooren a formé un solide duo central en défense. Le stoppeur issu de D3 n’a guère commis d’erreurs. C’est un beau retour, après avoir dû quitter le Lierse, où il avait perdu la bataille face à un certain… Carl Hoefkens.

LE flOP

Tim Reigel

Tim Reigel est un des rares joueurs qui n’a pu prendre sa revanche sportive, après avoir disparu de l’équipe l’an dernier. N’ayant pu devenir titulaire, le médian central a rejoint le FC Brussels en D2 mais sans succès. Il retourne à Alost.

L’analyse Carl Hoefkens

Pourquoi le G. Beerschot n’a-t-il pas dû lutter contre la relégation ?

Grâce à de bons transferts et au désir de revanche de joueurs comme Steve Cooreman, Haagdoren et Camara, qui avaient peu joué la saison précédente. Je l’admets : je me posais des questions au début, car je ne pouvais jauger les qualités de Kurt Van Dooren, pour ne citer que lui.

Vous avez atteint un bon niveau aussi.

Je n’ai pas été meilleur que les saisons précédentes mais on m’a davantage remarqué parce que nous avons joué différemment. Les attaquants devaient apporter leur contribution à l’aspect défensif, ce qui nous a facilité la tâche.

Vous avez peu marqué. A peine un but par match.

Quand nous marquions, nous gagnions généralement. Cela a changé durant les dernières semaines car d’autres joueurs ont eu leur chance, comme Cruz, qui défend moins mais apporte plus d’accents offensifs.

Vous n’avez pas pâti du départ de Victor.

Snelders s’est libéré. Les joueurs offensifs ont constamment changé de position alors qu’avant, il suffisait à l’adversaire de neutraliser Victor.

Quel genre d’entraîneur est Marc Brys ?

Je compare son approche à celle d’Eric Gerets mais il est différent tactiquement. Il nous a inculqué trois systèmes, tous efficaces. Je trouve ça fantastique de la part d’un entraîneur qui vient de D3. Ses méthodes d’entraînement sont très neuves aussi.

Le coach

Marc Brys

En début de saison, on a froncé les sourcils quand Marc Brys, débutant à cet échelon, a émis l’ambition d’être champion de la deuxième colonne. Comment cet inconnu, qui n’avait jamais évolué plus haut que la Promotion ni entraîné meilleure équipe que Berchem, pensionnaire de D3, allait-il apporter quelque chose en D1 ? Brys a retiré le maximum des éléments mis à sa disposition et sa septième place dépasse ses espoirs. Ses méthodes de travail et son approche font l’unanimité auprès des joueurs et de la direction, même si les journées de travail ont été longues. Brys a adapté sa tactique aux manquements de l’équipe (pénurie d’avants, blessures de joueurs créatifs). Il est passé de deux attaquants à un seul et a chargé son entrejeu renforcé de défendre. Ses joueurs ont exécuté leur mission sans problème et ont obtenu un rendement maximal devant le but.

les tendances

Spectateurs : bon

L’assistance a augmenté de 15 %. Le G. Beerschot a attiré une moyenne de 7.500 spectateurs à domicile, dont 4.500 abonnés, business-seats inclus.

Ambiance : très mauvais

Marc Brys constitue un plus pour la D1. L’entraîneur adjoint, Paul Degenaers, transféré de l’Antwerp, n’a pas obtenu de prolongation de contrat. Le responsable de la formation, Urbain Haesaert, arrête, tandis que Simon Tahamata est rappelé à l’Ajax.

Spectacle : bon

L’équipe n’est pas la plus attractive, avec une moyenne d’un but par match, mais ses prestations et son classement sont meilleurs que prévu.

Finances : bon

Les nouveaux actionnaires ont revu le budget à la baisse, de 5,75 millions à 3,75. Pour la première fois de son existence, le club a bouclé son budget.

Adaptation : très bon

Victor a été une révélation en pointe. Derrière, Hoefkens et Van Dooren sont des succès et Snoeckx est devenu un titulaire.

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