3 CHARLEROI

L’angoisse a fini par partir. LES Statistiques

JOUEURS UTILISéS : Akgül (12), Atasever (1), Bangoura (15), Brogno (16), Cacciatore (4), Chabaud (17), Christ (15), Ciman (9), Defays (16), Detal (10), Ghislain (2), Kargbo (9), Kéré (16), Kraouche (5), Laquait (17), Lokembo (8), Macquet (16), Orlando (15), Oulmers (12), Reina (12), Roman (2), Sama (1), Siquet (7).

BUTEURS : Akgül (4), Bangoura (1), Brogno (6), Chabaud (2), Defays (1), Kéré (2), Kraouche (2), Macquet (1), Orlando (3), Oulmers (4).

ASSISTS : Akgül (1), Brogno (1), Chabaud (1), Christ (4), Defays (1), Kraouche (1), Lokembo (1), Macquet (4), Orlando (1), Oulmers (1), Reina (1).

CARTES JAUNES : 28

CARTES ROUGES : 2

PENALTIES : 2 pour (2), 2 contre (1).

CORNERS : 62 pour, 77 contre.

FAUTES : 326 commises, 312 subies.

LE TOP:Bertrand Laquait

Bertrand Laquait est le meilleur symbole d’un Sporting qui gagne des points en assurant le spectacle. A 27 ans, le Français est au sommet de son art derrière une des meilleures défenses du pays. Les entraîneurs spécifiques l’ont élu, dans notre enquête, meilleur gardien de D1. Revers de la médaille : ses mois à Charleroi semblent comptés.

LE FLOP:Mustapha Sama

Aucun joueur aligné cette saison par Jacky Mathijssen n’a démérité. Il faut donc chercher le flop du premier tour dans le camp d’un joueur qui n’est plus à Charleroi : Mustapha Sama a été licencié pour comportement agressif envers la direction. Triste fin de séjour pour un gars censé tenir les clés de la défense mais déstabilisé par des blessures à répétition.

LE COACH : Jacky Mathijssen Les vieux démons dehors !

Ce qui me surprend après un demi-championnat ? Un peu tout… Notre bilan chiffré, d’abord : je n’avais jamais pensé que nous pourrions prendre plus de 30 points en 17 matches. Notre moyenne en déplacement est également fort surprenante. Déjà quand j’étais joueur dans ce club, Charleroi avait l’habitude de perdre la plupart de ses matches à l’extérieur. C’était devenu une fatalité et le phénomène s’est prolongé presque sans interruption jusqu’à la saison dernière. Je pensais qu’il serait impossible d’inverser la courbe, mais mes joueurs m’ont aidé à le faire en adoptant mon credo : – On ne sait pas exactement où on va, mais on y va ensemble, chacun se donne la main. Le comportement de mes hommes a domicile m’a également surpris : dès mon arrivée, j’ai constaté que ces joueurs avaient fini par développer une vraie crainte par rapport à leurs supporters. Une gêne de mal faire. Elle s’est dissipée dans le courant du premier tour. Il a fallu quelques matches, mais cette angoisse a fini par partir. D’ailleurs, je me demande si notre 2-5 de la première journée contre La Louvière n’a pas été la meilleure chose qui pouvait arriver à ce groupe après une campagne de préparation commentée de façon très positive dans la presse : mes joueurs sont tout de suite retombés les pieds sur terre. Ils avaient peut-être besoin d’un gifle pareille. Autre surprise : le Sporting n’enchaîne plus les hauts et les bas comme c’était le cas depuis une éternité. Une victoire contre un grand n’est plus suivie d’un échec contre un petit. Nous restons constants dans un 4-3-3 qui ne nous fatigue pas trop car les distances à parcourir par chacun sont minimales . (P. Danvoye)

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