20 ANS DE GALÈRE

Chris Woods succède à la légende Peter Shilton (125 sélections) comme numéro un en 1991. Le gardien de Sheffield ne fait jamais le poids et subit continuellement la comparaison avec son prédécesseur, même s’il est titulaire lors de l’EURO 92.

David Seaman : déjà présent comme troisième gardien à la Coupe du Monde 1990, Seaman prend le dessus sur Woods pour l’EURO 1996, l’Angleterre ayant raté la Coupe du Monde 1994. Seaman devient le portier le plus capé derrière Shilton (75 sélections), actif de 1988 à 2002. Dans un premier temps comme remplaçant avant de saisir sa chance en 1996. Malgré son nombre impressionnant de caps et sa présence lors des EUROS 96 et 2000, ainsi que les Coupes du Monde 1998 et 2002, on retient surtout sa carrière à Arsenal. A l’instar des Tony Adams ou Martin Keown, il n’atteint jamais son niveau acquis avec les Gunners. En 2002, il s’offre même le luxe d’un but gag face à Ronaldinho.  » Le marin a pris l’eau « , a d’ailleurs titré la presse britannique.

David James : son surnom Calamity va le poursuivre toute sa carrière. Certes, James est capable d’arrêts de grande classe, surtout dans les un contre un ou sur sa ligne mais il commet une erreur par match. Preuve de cette inconstance, il n’évolue jamais dans un grand club. Certes, il garde sept ans les buts d’un Liverpool (entre 1992 et 1999) qui n’arrive pas à rivaliser avec Manchester United, Arsenal ou Chelsea. L’Angleterre, incapable de produire de meilleurs gardiens, lui confie son but à 53 reprises. Il est titulaire lors de l’EURO 2004 mais également à partir de la deuxième rencontre de la Coupe du Monde 2010. James doit surtout son nombre impressionnant de sélections au manque de concurrence.

Paul Robinson : quand on le lance en équipe nationale, tout le monde pense que l’Angleterre tient son gardien pour les quinze prochaines années. Pourtant, le joueur de Tottenham n’accède jamais à la catégorie des grands gardiens. Remplaçant à l’EURO 2004, il prend la place de James pour les qualifications de la Coupe du Monde 2006, où il garde ses filets inviolés lors de quatre des cinq matches. Malgré cela, il subit certaines critiques pour son manque d’assurance sur les ballons aériens. Mais c’est en ouverture des qualifications pour l’EURO 2008, face à la Croatie qu’il commet sa plus grosse bourde sur une passe en retrait de Gary Neville. Si l’Angleterre ne se qualifie pas pour cet EURO, pour beaucoup, il s’agit, en partie de la faute de Robinson qui ne constituera plus par la suite le premier choix.

Robert Green : constitue le symbole de la faillite des gardiens anglais. Quand on fait appel à lui, il n’évolue qu’à West Ham, club très modeste. Aligné en ouverture du Mondial 2010, il va craquer sous la pression, en laissant filer un ballon facile face aux Etats-Unis. Certes, il possède de bons réflexes mais cela s’arrête là. Sans doute un des plus faibles gardiens de l’équipe nationale anglaise.

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