2. ANDERLECHT

équipe type 4-3-3

Gardien

Daniel Zitka a été titulaire en championnat tandis que SilvioProto l’a été en Coupe. Le Tchèque n’a pas perdu de points mais en a gagné moins que l’an dernier. Pendant sa blessure de Zitka, Davy Schollen n’a pas affaibli l’équipe. Défense

RolandJuhasz a été le seul à conserver un bon niveau toute la saison. Pendant la blessure d’ OlivierDeschacht, JelleVan Damme a joué à gauche. A son retour, Deschacht a pallié dans l’axe la blessure de NicolasPareja. MarcinWasilewski est resté à droite, GuillaumeGillet, transféré en hiver, étant brillant dans l’entrejeu.

Entrejeu

Gillet s’est avéré être le pion manquant. D’un coup, tout a fonctionné avec un JanPolak et Lucas Biglia en dessous de leur niveau jusque-là. Le Sporting a alors aligné trois médians contre cinq auparavant (Polak et Biglia défensivement, BartGoor à gauche, Ahmed Hassan dans l’axe et JonathanLegear à droite).

Attaque

Si FrankieVercauteren ne titularisait qu’un attaquant, Ariel Jacobs en a aligné trois au second tour : Mbark Boussoufa à gauche, ThomasChatelle ou StanislasVlcek à droite, NicolasFrutos ou LuigiPieroni au centre.

TOP – Mbark Boussoufa

Guéri de sa blessure, Mbark Boussoufa ne s’est remis en valeur que pendant la CAN, fin janvier. Il a délivré de nombreux assists, marqué régulièrement et souvent, ses adversaires ont dû commettre des fautes pour l’arrêter. RolandJuhasz a été le plus régulier de la saison mais au second tour, Boussoufa a élevé le niveau de l’équipe.

FLOP – Marcin Wasilewski

Douze cartes jaunes en championnat, deux jaunes et une rouge en Coupe UEFA : MarcinWasilewski est controversé depuis le début de la saison, avec sa moyenne d’une carte tous les deux matches. Le club estime que l’embauche d’un arrière droit supplémentaire constitue une priorité.

statistiques

13e journée

Anderlecht s’incline 2-0 au Germinal Beerschot, au terme d’un très mauvais match. Il est quatrième. Le lendemain, Frankie Vercauteren est limogé et remplacé par ArielJacobs.

16e journée

Le Club Bruges bat Anderlecht (1-0), qui glisse à la septième place. Il touche le fond et va procéder à plusieurs transferts pour assurer sa qualification européenne.

33e journée

Deux semaines après qu’Anderlecht ait perdu le match du titre contre le Standard, il surclasse le Club Bruges 2-0 et se qualifie pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.

analyse Jelle Van Damme

Pourquoi Anderlecht n’a-t-il pas été champion comme on s’y attendait ?

A cause de notre irrégularité au premier tour. Au second, nous n’avons rien à nous reprocher.

Qu’avait le Standard de plus qu’Anderlecht ?

Un meilleur premier tour. Il a été constant alors que nous avons connu des hauts et des bas. Pour diverses raisons, nous ne sommes pas parvenus à conserver notre rythme. Pour cela, chacun doit garder la tête froide, y compris dans les matches moindres.

Pourquoi n’avez-vous pas réussi au premier tour ce que vous avez réalisé ensuite ?

Nous avons récupéré des joueurs, après la vague de blessures du premier tour. Nous n’avons retrouvé notre rythme qu’après le Nouvel An. C’est une question de confiance.

Qui a eu le plus gros impact sur ce revirement ? Ariel Jacobs ou les nouveaux joueurs ?

Le mérite en revient surtout à l’entraîneur. Son approche a fonctionné. Il est très correct, très humain, il est ouvert à la discussion et proche du groupe. Cet aspect est essentiel surtout quand ça va moins bien.

Vous avez mieux joué quand Ahmed Hassan disputait la CAN…

Nul n’est irremplaçable. Hassan est un joueur fantastique, qui peut être décisif mais ce n’est pas parce qu’il est absent que nous perdons notre football.

Quels joueurs vous ont surpris ?

Aucun. Je savais ce dont Polak était capable même s’il n’a pu exprimer ses qualités immédiatement. C’était dû à plusieurs facteurs. Triguinho a été à la peine. Il ne pouvait parler à personne dans sa langue maternelle.

coach Ariel Jacobs

Quand Anderlecht a limogé Frankie Vercauteren, le 12 novembre, le candidat au titre était quatrième, il avait loupé sa qualification pour la Ligue des Champions et peinait à développer son jeu. Ariel Jacobs n’a pas créé d’électrochoc : quatre matches et deux défaites plus tard, les Mauves étaient septièmes.

Les transferts hivernaux et MbarkBoussoufa, qui a évolué à un très haut niveau après sa blessure, ont initié un revirement. Avec un bon mélange de technique et de travail, le nouveau coach est passé du 4-5-1 au 4-3-3 et a fait jouer son équipe selon ses qualités, en s’appuyant sur un solide entrejeu. Au second tour, Anderlecht n’a été battu qu’à Zulte Waregem et au Standard.

tendances

SPECTATEURS (bon)

De 23.680 spectateurs il y a deux ans à 24.678 la saison passée puis à 24.817 : l’assistance ne cesse de croître. Le Sporting a réalisé sa plus petite recette en billets contre St-Trond (24.319), la meilleure contre le Club Bruges (25.692).

ENCADREMENT (moyen)

Frankie Vercauteren a été remplacé par Ariel Jacobs le 12 novembre. Celui qui devait assurer l’intérim reste entraîneur principal, bientôt assisté par Besnik Hasi.

SPECTACLE (moyen)

Jusqu’à la trêve, Anderlecht a été faible. Il a ensuite passé le gros braquet, se hissant de la septième à la deuxième place et développant un football solide à partir de février.

FINANCES (moyen)

Privé des poules de la Ligue des Champions pour la première fois en cinq ans, le club n’a pu porter son budget de 29 à 40 millions. Sa belle campagne en Coupe UEFA lui a quand même permis d’atteindre un chiffre de près de 35 millions.

INTÉGRATION (moyen)

Arrivés en été, Théréau et Triguinho ont été décevants, Polak s’est ressaisi au second tour. A l’exception de Pieroni assorti d’un point d’interrogation, les joueurs arrivés en janvier, Chatelle, Gillet et Vlcek, un illustre inconnu, ont constitué des renforts.

par Geert Foutré

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