15 BRUSSELS

L’ équipe type 4-4-2 Gardien

Titulaire en début de campagne, puis versé dans le noyau B avant d’être repêché en fin de saison, Patrick Nys sera passé par tous les états d’âme ces derniers mois. Mais à l’image de l’équipe, il aura terminé en force.

Entrejeu

Le secteur le plus régulier avec un Richard Culek en état de grâce, remarquablement épaulé par Alan Haydock. Sur le flanc droit, Björn Helge Riise a alterné le bon et le moins bon, contrairement à Werry Sels, très régulier à gauche.

Défense

Trop perméable puisqu’elle n’a réussi à maintenir le zéro au marquoir que lors du seul déplacement à Beveren. Après moult essais, elle s’est articulée autour du quatuor Fritz Emeran, Laurent Wuillot, Davy Theunis et Christ Bruno.

Attaque

Les essais ont été nombreux avant qu’un duo se dégage au deuxième tour avec Igor De Camargo dans la position la plus avancée et Kristof Snelders en soutien. Zézéto a dû se contenter le plus souvent d’une place de substitut.

LE TOP Richard Culek

Premier buteur de son équipe, le médian tchèque, omniprésent sur le terrain, a disputé la meilleure saison de sa carrière.

LE FLOP Bertrand Crasson

Snobé par Emilio Ferrera, l’ancien international n’a pas eu l’occasion non plus de rebondir sous les ordres de Robert Waseige.

LES Statistiques

1re journée

Contre le cours du jeu, le FC Brussels, néo-promu, est battu sur le plus petit écart face à Genk. Une courte différence, à son désavantage, qui se reproduira une douzaine de fois sur l’ensemble de la saison.

17e journée

En battant Mouscron, les Coalisés obtiennent à la fois un premier succès sur leurs terres et ne sont plus en position de relégables.

33e journée

Grâce à leur succès contre le Cercle Bruges, les troupes de Robert Waseige ont assuré leur maintien à l’occasion de leur première expérience parmi l’élite.

L’analyse ALAN HAYDOCK

Le maintien constitue sans nul doute LA satisfaction de la saison ?

Les exemples sont légion, en tout cas, de clubs qui n’ont pas réussi à assurer leur pérennité parmi l’élite à l’occasion de leurs débuts à ce niveau. Il suffit de se référer à Heusden-Zolder l’année passée ou, à présent, à Ostende, qui avait accédé en D1 en même temps que nous. Dans ce contexte, la survie du club au plus haut échelon est du pain bénit. Je regrette toutefois qu’elle ne s’est matérialisée que sur le tard. Je reste convaincu que le FC Brussels avait l’opportunité de terminer dans le ventre mou du classement cette année-ci déjà. Après quatre journées, nous totalisions 4 points grâce à un nul contre La Louvière ainsi qu’une victoire de belle facture au Standard. Je pensais que nous étions définitivement lancés. Mais la suite aura été beaucoup plus laborieuse que prévue avec un nombre incroyable de défaites étriquées et une moyenne affligeante à domicile. La morosité s’est quelque peu installée dans nos rangs à ce moment-là mais l’arrivée d’un nouveau coach et, surtout, quelques interventions verbales musclées du président, Johan Vermeersch, ont eu pour effet de transcender tout le monde. Au moment où il le fallait, nous avons donné le coup de rein qui nous a permis d’engranger trois succès d’affilée et de prolonger notre séjour au sommet du football belge. A présent, il conviendra de stabiliser le FC Brussels au plus haut niveau.

LE COACH Robert Waseige

Certains ont crié au fou en apprenant que Robert Waseige avait décidé de reprendre le témoin d’ Emilio Ferrera en février dernier. C’est qu’au crépuscule d’une remarquable carrière, le coach liégeois avait beaucoup à perdre au FC Brussels, qui se trouvait sur un siège basculant à cette époque. La passion du football et la perspective de retrouver dans la capitale l’émanation de l’ancien Racing-White, dont il fut jadis l’une des figures de proue, l’emportèrent sur toutes les autres considérations et l’homme, à près de 66 ans, se piqua une dernière fois au jeu. Avec succès puisque le FCB a réussi en définitive son opération maintien.

les tendances

SPECTATEURS (TRèS BON)

Pour sa première expérience parmi l’élite, le club a pu tabler sur 1.500 abonnés et une moyenne de 6.500 spectateurs. Ce qui n’est pas négligeable.

ENCADREMENT (MOYEN)

Une tension perceptible au premier tour, en raison des résultats mièvres et d’une cohabitation difficile entre le coach Emilio Ferrera et certains joueurs. Son successeur, Robert Waseige, a rasséréné à la fois le climat et les esprits.

SPECTACLE (MOYEN)

A domicile, des résultats inversement proportionnels à la bonne volonté des joueurs, sauf en fin de saison. En déplacement, l’une ou l’autre perf. Au Standard et à Charleroi notamment.

FINANCES (BON)

Un budget de 2,6 millions d’euros qui sera porté à 3,7 la saison prochaine. Aucune difficulté dans la rétribution des joueurs mais une mauvaise surprise quand même : une facture d’électricité non payée qui a failli jouer un tour pendable au club en fin de parcours.

INTéGRATION (TRèS MAUVAIS)

Le bide pour les transférés de la première heure comme Zézéto, Bertrand Crasson ou Vladimir Voskoboinikov. Une mention plus favorable par la suite pour Igor De Camargo et Kristof Snelders, Marcelo étant l’exception qui confirme la règle.

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