100 FAÇONS

Pierre Bilic

La petite et la grande histoire des gars de Sclessin.

1 ASSASSINO. Le 23 mars 1968, Roger Petit, le secrétaire général du Standard, remplace le temps d’un match son coach, Michel Pavic, rentré d’urgence à Belgrade pour les funérailles de sa mère. Or, les Liégeois affrontent l’AC Milan en quarts de finale de la Coupe des Coupes. Les adversaires ont signé deux 1-1 et il faut disputer une belle. Les dirigeants des deux clubs se parlent au banquet officiel à l’Assassino, restaurant et quartier général des Lombards. Leur accord stipule qu’un tirage au sort désignera le nom de la ville où aura lieu le test match, Milan ou Liège. Deux billets sont glissés dans un chapeau et, dans le secret d’un salon de l’hôtel de ville des Italiens, une main innocente (celle du président Paul Henrard) offre ce troisième choc aux Milanais qui gagnent 2-0. La légende raconte que Petit avait bien négocié avec le président transalpin. Les joueurs de l’époque estiment toujours le Maître de Sclessin avait mis beaucoup de beurre italien dans les épinards liégeois.

2 ALSTEEN. Prénom Albert. L’arbitre qui le 6 juin 1954, au Stade du Heysel, dirigea la finale de la Coupe de Belgique entre le Standard et le Racing de Malines (3-1, buts liégeois signés par Jacquemyns, Givrard et Blaise). Il s’agit du premier grand succès belge du Standard qui a gagné cinq finales (1954, 66, 67, 81, 93) mais en a perdu huit (1965, 72, 73, 84, 88, 89, 99, 2000).

3 APOLLON. Au match retour d’un 16ème de finale de Coupe des Coupes, des Chypriotes reçoivent le Standard à… Jambes (le 28 septembre 1966, résultat 0-1 après le 5-1 de la première manche à Sclessin). Cela assurait une belle recette au club de Limassol ne roulant pas sur l’or dans un pays déchiré par de graves problèmes politiques.

4 BUNYAN. L’Anglais, Charles Bunyan, est le premier entraîneur du Standard (1912-1914). Avec son compatriote Percy Wilding Hartley (1924-1930), Sclessin aura son premier coach full time qui gagne 13.000 francs de l’époque par an.

5 BERCHEM. Dernière journée du championnat 1957-1958 : le Standard arrache un nul blanc à Berchem. Les Liégeois sont champions pour la première fois. Curieux : ils récoltent 44 points en 30 matches (2 unités par succès), soit le même total que l’Antwerp, champion sortant, qui compte une victoire de plus (19) que les Rouches. A cette époque, le règlement donne l’avantage à l’équipe ayant essuyé le moins de défaites (quatre pour le Standard, cinq pour l’Antwerp).

6 BEURLET. Le solide Jacky, de Marche-en-Famenne, fut un arrière droit intransigeant avec un trio de titres à la clef (1969, 70, 71) et trois sélections en équipe nationale.

7 BODART. Il a joué 390 fois en championnat pour le Standard de 1981 à 1998. Gilbert a été le digne successeur des Nicolay, Piot, Preud’homme.

8 BONGA-BONGA. Blanchette est le surnom de ce technicien qui illumina le jeu des Rouches. Il participa à la conquête du premier titre en 1957-1958 et aux premiers succès européens.

9 BOTTERON. L’attaquant suisse a été recruté sous forme de location pour six mois à Cologne en cours de saison 1981-1982. Raymond Goethals n’avait qu’une quinzaine de joueurs sous la main. René disputa la finale de la Coupe des Coupes en 1982.

10 BRAEMS. Entraîneur de juin 1988 à juillet 1989. Finaliste de la Coupe de Belgique en 1989, Urbain fut trop gentil avec ses joueurs qui lui mangèrent la laine sur le dos. En été 1989, lors de la présentation de l’effectif à la presse, il brilla par son absence avant qu’à l’étonnement général, n’apparaisse Georg Kessler. Le Standard avait bien caché son jeu et réussi un coup fumant.

11 BUKAL. Josip détenait un tir d’une puissance inouïe. Ce Bosniaque fut meilleur buteur du Standard en 1973-1974 (15 buts) et en 1974-1975 (19 buts).

12 CAPELLE. Cet avocat fut la grande vedette du Standard de l’avant-guerre. Jean Capelle est né en 1913 à… Sclessin. Racé, distingué, 34 fois international, buteur hors pair, la star du Barreau de Liège défraya la chronique en défendant avec succès les joueurs de Seraing qui faisaient grève. L’Union Belge s’inclina, 30 ans avant l’arrêt Bosman.

13 COLONVAL. Avec sa taille, son intelligence tactique et sa présence dans le trafic aérien, Jean-Paul Colonval fut très utile dans la conquête du titre en 1968-1969. Il adorait jouer en pointe avec Milan Galic.

14 COSTANTIN. En 1993, il ne brilla guère lors du dernier match de sa carrière d’arbitre, la finale de la Coupe de Belgique entre le Standard et Charleroi (2-0). Plus tard il fut directeur du Standard, chargé de mettre de l’ordre dans la baraque. Brutal, peu diplomate mais efficace, Alphonse n’était pas apprécié par la presse. Il se faisait parfois passer pour un ingénieur.

15 CROSSAN. Le Standard repéra ce médian irlandais au Sparta Rotterdam. Il travailla comme un fou dans la ligne médiane au début des années 60 et signa ensuite à Sunderland. Johnny le reconnut : ce fut une erreur de jeunesse. Aucun club ne lui allait aussi bien que le Standard.

16 CRUZ. La super classe brésilienne. En 1990, ses débuts furent difficiles avant que le talent de ce grand arrière central ne fasse taire la critique. International, il joua au Milan AC. André forma un bel axe défensif avec Stéphane Demol.

17 CZERNIATYNSKI. Un sondage organisé auprès des lecteurs du quotidien La Meuse révéla que les supporters du Standard rêvaient d’Alex Czerniatynski qui jouait à Anderlecht. Il débarqua à Sclessin en 1985, y resta quatre ans, marqua 46 buts en 111 matches de championnat.

18 DEBATTY. Premier président du Standard de 1900 à 1903. En 1898, des élèves du Collège Saint-Servais avaient fondé ce club, trouvé des couleurs (le rouge et le blanc) et un nom : Standard car ils admiraient le Standard de Paris. Joseph Debatty partageait leur enthousiasme.

19 DEFOURNY. En 1976, il répond à l’appel de Roger Petit. Cet avocat rejoint la direction d’un club qui lui est cher : son père succomba à une cardiaque le 25 février 1964 à Sclessin lors d’un match amical contre le Dukla Prague. En 1984, alors que Sclessin est dans la tourmente de l’affaire Standard-Waterschei, il secoue le cocotier, rassemble les décideurs de la région, dont Jean Wauters et André Duchêne. Cet avocat représenta longtemps le Standard à l’Union Belge.

20 DEWALQUE. Nicolas fut le Beckenbauer de la défense du Standard des années 60 et 70. Elégant, doué mais parfois trop cool et tendre dans la bagarre. Il intéressa de grands clubs étrangers et termina sa carrière à Rocourt.

21 DELANGRE. Etienne n’était pas venu de Martelange sans essence dans son réservoir. Cet arrière ardennais disputa 279 matches de championnat pour le compte d’un Standard qui, lors de ses débuts en 1981, avait la dimension européenne.

22 DE MATOS. Le premier rayon de soleil venu du Portugal en 1978 : 67 matches et 17 buts en championnat.

23 DEMOL. Le grand Stéphane joua au Standard de 1991 à 1993. Il stabilisa la défense et prit des jeunes comme Régis Genaux et Philippe Léonard sous son aile. La saison passée, fut le T2 de Dominique D’Onofrio avant de rejoindre le staff technique de l’équipe nationale.

24 DE MOS. Un flop de format dans la galerie des coaches du Standard. De juillet à novembre 1997, le courant ne passa jamais entre le club et lui. Aad brilla par son absence lors du premier entraînement à Spa, rêvait de stars brésiliennes impayables pour le Standard.

25 DEPIREUX. Le King. Médian doué, fort de la tête que le Standard recruta à Rocourt. Après avoir conquis trois titres (1969, 1970, 1971), Henri émigra au Racing White. Entraîna aussi le Standard avec Jean Thissen.

26 DUCHêNE. Avec l’apport d’ André Duchêne de 1984 à 1998, le Standard a gardé la tête hors de l’eau. Son entreprise rénove le stade de Sclessin et il réorganise le club en société anonyme en 1988. Même si Jean Wauters est président, Duchêne est le patron jusqu’en 1998.

27 DUFRASNE. En 1925, c’est sous la présidence de Maurice Dufrasne que le Standard construit une tribune en béton, des vestiaires, une conciergerie et une salle de réceptions. Président de 1909 à 1931, il donne son nom au stade.

28 DUSBABA. En 1981, l’arrière central hollandais est recruté à Anderlecht par le nouveau coach : Raymond Goethals. Johnny ne trouvera jamais ses marques et sombrera même dans une dépression nerveuse.

29 EDSTROM. De 1979 à 1981, le grand Suédois a animé l’attaque du Standard, gagne la Coupe de Belgique contre Lokeren (4-0) : c’est Ralf qui a importé le snuss au Standard, ce tabac que Michel Preud’homme et Gilbert Bodart glissent en boulettes sous la lèvre inférieure : mauvaise habitude.

30 ENGLEBERT. Puissant arrière gauche originaire de Tenneville.  » Avec Englebert, on peut aller à la guerre « , disait Raymond Goethals. En 1983, il quitta le Standard car sa musculature était trop fragile. Il joua encore à Winterslag et à Seraing.

31 FAMILLE. La Famille des Rouches – le bébe de Louis Smal – soutient les clubs de supporters qui le désirent, s’occupe de fan coaching et a largement contribué à créer une nouvelle ambiance parmi les supporters liégeois

32 FRANçOIS. Le directeur du club suit tous les dossiers avec sa précision d’avocat. Il travaille beaucoup et quand Luciano D’Onofrio s’adresse à la presse, Pierre François est à ses côtés et souffle dans son oreille.

33 GALIC. Un Milan royal venu du Partizan de Belgrade en 1966. Roger Petit n’était pas peu fier d’avoir recruté ce grand attaquant. En 1970, il est transféré au Stade de Reims.

34 GELUCK. Arbitre de la finale de la Coupe de Belgique en 1965 : Anderlecht-Standard (3-2 après prolongations). Frans Geluck exclut Roger Claessen car le juge de touche, Van Hellemont, prétend qu’il l’a touché. Ce dernier signala à Geluck que le troisième but de Claessen n’était pas valable. Roger fonça vers lui… Exclusion, suspension de neuf mois, ramenés à sept mois en appel.

35 GENAUX. Recruté à Charleroi par Christian Labarbe. Au début des années 90, Régis est considéré comme le successeur d ‘Eric Gerets. Il gagne la Coupe de Belgique en 1993, émigre à Coventry et à Udine. Son deuxième séjour au Standard (2002) ne fut pas un grand succès.

36 GERMANO. En 1967, un artiste brésilien débarque de l’AC Milan avec une fille de la haute dans ses bagages : la jeune comtesse Giovanna Agusta. La presse italienne suit ce roman d’amour. Il y avait des paparazzi partout à Sclessin. Les parents engagent des détectives privés, la mafia envoie même des menaces. Les deux jeunes gens se marient, ont une fille mais se sépareront un peu plus tard. Germano est mort au Brésil en 1997, à 55 ans.

37 GEURTS. En 1982-1983, il a offert son fameux jeu de tête au Standard. Venu d’Anderlecht, Willy de Bomber jouera ensuite au FC Liège.

38 GLASGOW. Le 7 février 1962, le Standard écrase les Glasgow Rangers (4-1, quarts de finale de la Coupe des Champions) dans une ambiance de folie.

39 GOOSSENS. Mika avait été comparé un peu vite à Marco van Basten. Cette étiquette n’est pas facile à porter. En 1990, il éclate plein de fraîcheur, d’élégance, de talent et de facilité. Cet attaquant polyvalent jouera à Genoa et à Schalke avant de quitter à nouveau le Standard en 2003. Le football a tout offert à ce garçon sorti des quartiers défavorisés de Tilleur.

40 HEARTS OF MIDLOTHIAN. Le 3 septembre 1958, le Standard atomise les Ecossais (5-1) en seizièmes de finale de la Coupe des Champions. C’est le premier succès d’un club belge en Coupe d’Europe.

41 HELLERS. Guy (Luxembourgeois) a porté le maillot rouche de 1983 à 2000 (383 matches de championnat, 30 buts) quand il est brutalement renvoyé pour avoir relayé la désapprobation de l’effectif à propos de Tomislav Ivic.

42 HELL SIDE. Sans la fidélité de tels supporters, Sclessin ne serait pas un enfer. Les tifos sont somptueux avec les efforts remarquables des Ultras Inferno, de Publik Fanatik, etc.

43 HENROTAY. Fin technicien qui joua au Standard jusqu’en 1975, puis à Charleroi, à Lokeren et à Liège. Roger dirigea le Standard avant devenir agent de joueurs.

44 HERMOSILLO. International mexicain, José échoua sur toute la ligne au Standard en 1989-1990 et rentra ensuite dans son pays.

45 HOUF. Le général du Standard des années ’50 et du début des golden sixties. Ce magnifique joueur osait résister à Roger Petit. Denis signa au FC Liège à 32 ans.

46 HRUBESCH. En 1983, la venue du Panzer créa la sensation. Horst sera un formidable guide pour les jeunes au moment de l’affaire Standard-Waterschei.

47 INTER. Sclessin vibre le 22 mars 1972, le Standard inquiète les Lombards (1-0 à l’aller) mais ces derniers résistent en Belgique (2-1) et passent le cap des quarts de finale de la Coupe des Champions. Après les années de vaches grasses, le Standard de René Hauss s’interroge.

48 JECK. Ce cheminot fut le chef de gare de la défense de 1969 à 1971. Léon – d’origine polonaise mais Diable Rouge – était le complément idéal de Dewalque.

49 KOSTEDDE. Ce buteur mulâtre allemand, fils d’un GI, venu de Duisburg est chargé en 1968 de remplacer Claessen. Il s’imposera après avoir réglé son problème de boisson dû à une peine de coeur. Hauss parlait couramment allemand et l’aida beaucoup. Il revint brièvement au Standard en 1978-1979. En Allemagne, il fut cité à tort dans une affaire de hold-up et blanchi.

50 LASHAF. Sans sa terrible fracture à la jambe en 1991 à Charleroi, Momo aurait acquis le statut de grand attaquant du Standard.

51 LEEDS. En 1968 (Coupe des Villes de Foires) et en 1970 (quarts de finale de la Coupe des Champions), le Standard est éliminé par un Leeds United au sommet de son art.

52 LEMPEREUR. Préparateur physique, Maurice travailla durement avec de nombreuses générations de Standardmen.

53 LEONARD. Ce back gauche a d’abord été un des golden boys d’ Arie Haan. Après avoir joué à Monaco et à Nice, Philippe est revenu au Standard. Sa récente aventure à Feyenoord est un échec.

54 LEVAUX. L’aimable Lucien fut durant des dizaines d’années le responsable des relations avec la presse, rôle désormais assuré par Frédéric Leidgens.

55 LIMBOURG. Le Standard y a toujours compté beaucoup de supporters et recruté de bons joueurs : Eric Gerets, Guy Vandersmissen, Théo Poel, Jos Daerden, Jef Vliers, etc.

56 LISBONNE. Un premier succès européen à l’étranger : 2-3 le 29 octobre 1958 en huitièmes de finale de la Coupe des Champions au Sporting Club du Portugal.

57 LUCIANO. D’Onofrio dirige le club depuis 1998. Avait lancé le grand Porto et, en tant qu’agent de joueurs, il géra la carrière de grandes stars. Il est désormais vice-président du Standard.

58 MANDARIC. Le milliardaire américain ne trouva finalement pas d’accord avec André Duchêne pour la reprise du club en 1988.

59 MARKOVIC. Vlatko devait faire oublier René Hauss en 1973. Il a tenu cinq mois mais c’est lui qui a installé un attaquant au back droit en lui prédisant un grand avenir : Eric Gerets.

60 MARKO. Henri Markowicz fut le délégué du Standard et le confident des joueurs durant des lustres.

61 MEEUWS. Venu du Club Bruges en 1981, Walter commanda la défense de Sclessin jusqu’en 1984 et sa suspension suite à l’affaire Standard-Waterschei.

62 MPENZA. En 1997, le Standard secoue Mouscron et transfère Emile et Mbo encore liés à Courtrai. Les deux clubs se boudent depuis.

63 MUNICH. En 1967, le grand Bayern arrête le Standard en demi-finales de la Coupe des Coupes : 2-0 en Bavière, 1-3 à Liège avec trois buts de Gerd Muller.

64 NICOLAY. Toussaint a été le premier portier du Standard en Coupe d’Europe. Le coach Geza Kalocsai le remplaça par son frère Jean au retour aux Hearts of Midlothian (1958) : cela provoqua un schisme durant des années dans la famille Nicolay.

65 NAGY. Le Hongrois est sacré meilleur réalisateur de D1 en 1968-1969 (20 buts) et Petit monnaye le talent d’Antal.

66 NICKEL. En 1977-1978, Harald frappe 22 fois en championnat. Petit se frotte les mains car il le vendra en Allemagne.

67 ONAL. Erhan était venu au Standard via le Bayern Munich. L’arrière turc appréciait Ernst Happel mais pas Raymond Goethals. En 1982, il signa à Galatasaray.

68 ONYEWU. Découvert à La Louvière en 2004, Oguchi devient vite une valeur stable du club très prisée sur le marché des transferts.

69 PETIT. Ancien joueur du club, Roger obtient le titre de secrétaire général du Standard en 1952. Les huit écussons de champion du club (1958, 1961, 1963, 1969, 1970, 1971, 1982, 1983) sont tous décrochés sous sa direction.

70 PERUZOVIC. En février 1998, Luka succéda à Daniel Boccar (qui dépanna après la défenestration d’Aad de Mos) et le coach à la moustache de velours redressa la barre. Son contrat ne fut pas prolongé car le Standard s’apprêtait à passer dans les mains de Luciano D’Onofrio.

71 PILOT. Imperturbable roc luxembourgeois de la ligne médiane du Standard. Le grand Louis termina sa carrière de joueur de D1 à l’Antwerp en 1975. Entraîneur du Standard de juin 1984 à avril 1985.

72 PITERS. André est devenu Popeye car un dirigeant refusa de lui prêter trois sous pour payer une tournée à ses équipiers : -Je ne te dois rien, va manger tes épinards, Popeye ! Ce dribbleur de haut vol tenait tête à ses dirigeants et ses coaches. En 1961, il est transféré à l’Olympic Charleroi où il joue avec Rik Coppens. Il terminera sa carrière à Fortuna Geelen en Hollande.

73 PLESSERS. A gauche, on pouvait lui faire confiance. Solide sur patte, Gérard réussira aussi à Hambourg durant la deuxième moitié des années 80.

74 PETROVIC. Vedette de l’Etoile Rouge Belgrade, Vladimir ne resta qu’un an au Standard (1986-1987) après avoir joué à l’Antwerp. Un autre Petrovic, Miodrag, défraya la chronique en 1971. Hauss le fit monter au jeu à Deurne alors qu’il y avait déjà trois étrangers (maximum à l’époque) dans la composition de départ : Sylvestre Takac, Ludo Cvetler et Erwin Kostedde. L’Antwerp releva la faute, récupéra l’enjeu sur le tapis et Charleroi prit le chemin de la D2 à sa place. Cela n’empêcha pas le Standard d’être champion. Maître Emile Jeunehomme, plaida en s’appuyant sur la libre circulation des travailleurs dans le Marché commun. Il ne fut pas entendu.

75 POPOVIC. Nebojsa, ancien champion olympique de handball, est le médecin du Standard. C’est aussi un chirurgien orthopédiste de réputation internationale.

76 PROSINECKI. Ex-vedette du Dynamo Zagreb, de l’Etoile Rouge Belgrade, du Real Madrid et de Barcelone, troisième du Mondial 98 avec la Croatie, Robert eut un rendement moyen à Sclessin, en regard de son talent, en 2000-2001.

77 PROUF. Cet entraîneur français signa une grande campagne européenne en 1961-1962 (demi-finales de la Coupe des Champions). Mais Jean n’effaça pas le souvenir de son prédécesseur Geza Kalocsai.

78 QUINI. C’est lui qui a offert le but de la victoire à Barcelone en finale de la Coupe des Coupes contre le Standard en 1982 (2-1).

79 RADANOVIC. Ancien capitaine du Partizan de Belgrade et de l’équipe nationale de Yougoslavie. En 1991, Arie Haan écarta ce solide stopper au profit de Stéphane Demol jugé plus complémentaire avec André Cruz au c£ur d’une défense à plat.

80 RAPAIC. Un pied gauche ravageur et de la classe à revendre. Milan occupe le flanc gauche depuis 2004. En été 2005, il quitta Sclessin fâché (sans jamais dire pourquoi) pour aller à la pêche en Dalmatie avant de revenir à de meilleurs sentiments.

81 REAL. Les Madrilènes ont éliminé le Standard en demi-finales de la Coupe des Champions en 1962 : 4-0 en Espagne, 0-2 au retour. En 1969 (huitièmes de finale) ; les Liégeois prennent leur revanche : 1-0 à Liège, 2-3 au Real.

82 REIMS. Après un formidable 2-0 (quarts de finale de la Coupe des Champions en 1959), le Standard est battu 3-0 au retour qui se déroula au Parc des Princes à Paris. Plus de 6.000 supporters rouches avaient fait le voyage et chantèrent la Brabançonne.

83 RENQUIN. L’Ardennais de Wibrin avait de la classe et de l’audace à revendre. Michel joua 220 matches de D1 de 1974 à 1981 avant d’être cédé à Anderlecht. Il revint de 1985 à 1988 (52 matches) et son passage comme T2 de Johan Boskamp fut bref cette saison.

84 ROBERT. Louis-Dreyfus : actionnaire principal du club. L’Académie RLD sera inaugurée au printemps prochain.

85 RUNJE. En 1998, personne n’imaginait que Vedran, portier croate solide comme le roc, serait le digne remplaçant de Gilbert Bodart.

86 SART-TILMAN. Roger Petit achète le Sart-Tilman en 1965-1966. Il sera revendu plus tard à la Communauté française pour effacer des dettes.

87 SERAING. En 1996, le Standard et Seraing fusionnent. Gérald Blaton apporte de bons joueurs du Pairay : Wamberto, Edmilson, Debusschere, Lawarée, etc.

88 SIGURVINSSON. L’Islandais a laissé un très grand souvenir à Sclessin : Asgeir guida la ligne médiane de 1974 à 1981.

89 SZTANI. Un artiste hongrois qui roulait toujours en Alfa Romeo au début des années 60. Cela énerva pas mal de ses équipiers moins bien payés mais il jouait tellement bien…

90 TAKAC. Dès son arrivée en 1969, Sylvestre s’intégra parfaitement. René Hauss installa ce droitier sur le flanc gauche : réussite sur toute la ligne.

91 THISSEN. Engagement, foi, goût du succès : grand arrière gauche Jean brilla à Anderlecht qui lui offrait un bon contrat Au moment de son départ, Roger Petit lui lança :  » Ta décision est prise mais sache que tu ne seras plus jamais international « . Il décrocha quand même une dernière sélection en 1977 contre la Hollande.

92 THYS. L’ancien coach fédéral, Guy, joua au Standard de 1950 à 1954.

93 URSS. En 1982, le Standard revient du Dynamo Tbilissi où Jos Daerden a marqué le seul but de cette demi-finale aller de la Coupe des Coupes. Il ne reste plus qu’un pas à franchir pour accéder à la finale. Ce sera fait au retour : 1-0, nouveau but de Daerden.

94 VAN DER HART. Décédé récemment, Cor Van der Hart ne tint le coup comme coach que de juin 1974 à janvier 1976. Il ne snobait jamais un whisky, aimait la fête et cela posa des problèmes avec les joueurs. A part Arie Haan, les entraîneurs hollandais n’ont guère réussi au Standard.

95 VANDERSMISSEN. Guy avait été prêté à Waremme et revint au Standard où il signa 370 matches de D1 de 1978 à 1991. Sa complémentarité avec Eric Gerets était remarquable à droite.

96 WÉGRIA. Quatre fois meilleur buter de D1 avec Liège (1959, 1960, 1961, 1963), Victor signa à Slessin en 1965. La direction liégeoise a voulu lui accorder une prime pour qu’il aille à Saint-Trond plutôt qu’au Standard.

97 WALEM. Johan, ex-Anderlecht, Udine et Parme, a porté le maillot du Standard de 2001 à 2003. Grand international.

98 XAVIER. Plus exactement Frederico Burgel Xavier Ra. Avec Marcos Camozzato et Felipe Soares, sera-t-il la dernière découverte brésilienne du Standard ?

99 YOBO. Un des nombreux joueurs africains révélés au Standard. Joseph était un arrière nigérian. Il prit la direction de Marseille en même temps que Daniel Van Buyten.

100 ZOFF. Le grand Dino défendait les filets de la Juventus en 1982 au Standard en huitièmes de finale de la Coupe des Champions : 1-1 à Liège, 2-0 en Italie. l

PIERRE BILIC

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