100 ans à Sclessin

1898 (*) : fondé par des élèves du Collège Saint-Servais, le Standard s’installe successivement à Cointe, au Parc de la Boverie et à Grivegnée avant de se fixer à Sclessin en 1908.

1908-1909 : avec des jeunes du cru, les Liégeois obtiennent le droit de joueur en D1 pour la première fois. Le prix de la location annuelle de Sclessin s’élève à 300 francs (7,5 euros). Le premier adversaire de D1 venu se frotter au Standard fut l’Union Saint-Gilloise (déjà six titres nationaux). Victoire 2-0 : les gars de Sclessin n’avaient pas raté leurs débuts.

1913-1914 : le Standard connaît la seule relégation de son histoire. Les championnats sont suspendus jusqu’en 1919.

1920-1921 : les Rouge et Blanc remontent au plus haut niveau belge et ne le quittent plus jamais. Un an plus tard, le club s’organise en société coopérative. Il achète Sclessin (superficie de 19.194,27 mètres carrés) pour 270.000 francs. L’acte de vente entre le club et le propriétaire, le Chevalier Joseph Marie Léon de Sauvage Vercours, est acté le 16 février 1923 par le Notaire Biar. Le stade peut accueillir 3.500 spectateurs.

1925-1926 : premières constructions importantes avec une tribune en béton avec, sous les gradins, vestiaires, salles de réunion, buffet, conciergerie, etc. Le président Maurice Dufrasne donne son nom au stade. D’autres terrains environnants sont acquis et le Standard dispose désormais d’une superficie de 3,5 hectares.

1939-1940 : la capacité de la tribune debout (110 m de long en face de la Trib. 1) est portée à 10.000 personnes.

1952-1958 : modernisation de la tribune assise, salles de réception agrandie, vestiaires plus confortables. La capacité du stade est portée à 35.000 spectateurs sous la présidence de Paul Henrard bien soutenu par Roger Petit, secrétaire du club depuis 1944, secrétaire général et administrateur délégué à partir de 1952. Le cabinet médical est doté d’un matériel dernier cri, l’éclairage est installé en 1956, le terrain est drainé, etc.

1958-1959 : sacré champion de Belgique pour la première fois, le Standard fête ses débuts en Coupe d’Europe des champions le 3 septembre 1958 face aux Ecossais de Heart of Midlothian (5-1, 2-1 au retour). C’est le premier succès d’une équipe belge en Coupe des Champions. Le Standard sortira ensuite le Sporting Club du Portugal (3-0 à Liège, 2-3 à Lisbonne) avant d’infliger un 2-0 au grand Stade de Reims dans des ambiances de feu. Les Rémois émergent de justesse à Paris (3-0) mais l’Enfer de Sclessin est né.

1984-1985 : les Rouches chancèlent après l’affaire Waterschei. Jean Wauters reprend le témoin des mains de Petit. L’attaché de presse Lucien Levaux lui suggère de bâtir une tribune d’honneur (5.425 places) comparable à celle d’Anderlecht avec 30 loges. Elle est construite par la société d’ André Duchêne, qui finance et rentabilise les travaux (115 millions de francs belges, 2.851 millions d’euros). C’est un nouveau départ. La tribune est inaugurée en septembre 1985 contre le PSG.

1986-1998 : le Standard se structure en société anonyme. La modernisation du stade (30.000 places) se poursuit en vue de l’Euro 2000. En 1998, Wauters et Duchêne cèdent le Standard et Sclessin à Robert Louis-Dreyfus et Luciano D’Onofrio.

2007-2008 : la direction officialise son désir de quitter Sclessin et de construire un stade hypermoderne dans la périphérie liégeoise.

(*) Selon certaines sources, le Matricule 16 aurait été fondé le 1er avril 1900. En 1923, le secrétaire du club l’aurait vieilli de 24 mois afin d’obtenir la mention  » Royal  » pour fêter ses 25 ans d’existence. Mais le Standard ne retient qu’une année de naissance : 1898.

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