En Azerbaïdjan, les Diables Rouges ont réalisé un match à l'image de leur campagne pour l'EURO 2012 : ils ont dominé, sans être capables de marquer. L'équipe nationale ne manque pas de talent mais bien de réalisme, comme le football belge d'ailleurs !
Les Diables Rouges peuvent donc faire une croix sur l'EURO 2012. C'est logique, finalement, pour une équipe qui a multiplié les errances lors de sa campagne qualificative. Comme ce 4-4 à domicile contre l'Autriche, au printemps, ou ce piètre 1-1 en Azerbaïdjan vendredi passé.
Le sélectionneur, Georges Leekens, et même un des cadres, Vincent Kompany, attribuent ces faux-pas à un manque d'expérience. L'excuse était peut-être valable à l'époque où nos représentants étaient en lice aux Jeux Olympiques de Pékin, en 2008. Mais avec trois années de plus à leur compteur, et la présence de plusieurs éléments de cette génération dans les plus grands clubs européens, on ne peut manifestement plus parler d'un manque de planche.
La vérité est ailleurs. De fait, notre football souffre d'un manque flagrant de réalisme. On encaisse à la fois trop facilement, tout en éprouvant les pires difficultés à marquer. Le mal ne concerne pas seulement l'équipe nationale. Il est perceptible également à l'échelon de nos grands clubs. Même la conversion des penalties y pose problème. A Anderlecht, on est bien placé pour le savoir. Remember le Partizan Belgrade ou le récent déplacement au Club Bruges...
Bruno Govers, Sport/Foot Magazine
Les Diables Rouges peuvent donc faire une croix sur l'EURO 2012. C'est logique, finalement, pour une équipe qui a multiplié les errances lors de sa campagne qualificative. Comme ce 4-4 à domicile contre l'Autriche, au printemps, ou ce piètre 1-1 en Azerbaïdjan vendredi passé.
Le sélectionneur, Georges Leekens, et même un des cadres, Vincent Kompany, attribuent ces faux-pas à un manque d'expérience. L'excuse était peut-être valable à l'époque où nos représentants étaient en lice aux Jeux Olympiques de Pékin, en 2008. Mais avec trois années de plus à leur compteur, et la présence de plusieurs éléments de cette génération dans les plus grands clubs européens, on ne peut manifestement plus parler d'un manque de planche.
La vérité est ailleurs. De fait, notre football souffre d'un manque flagrant de réalisme. On encaisse à la fois trop facilement, tout en éprouvant les pires difficultés à marquer. Le mal ne concerne pas seulement l'équipe nationale. Il est perceptible également à l'échelon de nos grands clubs. Même la conversion des penalties y pose problème. A Anderlecht, on est bien placé pour le savoir. Remember le Partizan Belgrade ou le récent déplacement au Club Bruges... Bruno Govers, Sport/Foot Magazine