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Le poker de D’Onofrio était gagnant

En qualifiant mercredi soir le Standard pour la finale de la Coupe de Belgique face à La Gantoise (4-2), l’entraîneur du Standard Dominique D’Onofrio a réussi son pari.

Vilipendé par les supporters et la presse lors de l’annonce de sa composition d’équipe contre Anderlecht, Dominique D’Onofrio a réussi son coup de poker. Mettre une équipe réserve face aux champions de Belgique dans un clasico que tout le monde attendait, il fallait oser. Par ce geste, le Standard dénigrait les play-offs et surtout ménageait ses titulaires en vue du match retour de Coupe de Belgique.

Cependant, on pouvait se poser la question du réel bien-fondé d’une telle politique. Comment peut-on bazarder le premier match des play-offs alors que durant toute la saison, le Standard s’est battu pour accrocher (in-extremis) ces PO1? Et pourquoi faire souffler des joueurs qui n’ont pas eu de Coupe d’Europe au programme cette saison. Est-ce trop dur pour un onze titulaire de jouer exceptionnellement deux matches sur une semaine?

A cela, on pouvait répliquer que Steven Defour était au four et au moulin depuis un mois alors qu’il relève de blessure et qu’Axel Witsel risquait la saturation au plus mauvais moment (celui du sprint final).

A la surprise générale, ce coup de poker a marché. La réserve du Standard a balayé Anderlecht et les titulaires ont décroché un ticket pour la finale de Coupe. Dédé a réussi son pari mais ne peut s’en satisfaire. Jusqu’à présent, la saison du Standard est ratée. Arracher les PO1 in-extremis ne convient pas à un club de cette envergure. Néanmoins, en revenant à la quatrième place et en se qualifiant pour la finale de la Coupe, le Standard s’est dégagé des objectifs plus en accord avec ses ambitions.

Stephane Vande Velde

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