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Le « Plus du Sport 2018 » remis aux sauveurs de Ludovic Dumont

L’accident s’était produit lors d’un match de rugby comptant pour le championnat de Régionale I Visé – Nivelles, le dimanche 6 novembre 2016. Prétextant une douleur au mollet, Ludovic Dumont était rentré au vestiaire, puis était revenu assister à la suite de la rencontre au bord du terrain. Soudain il s’est effondré.

La scène a échappé à pas mal de gens mais ceux qui l’avaient remarquée, parmi lesquels un policier, Jean Frère, ont tout de suite compris que c’était gravissime. Le coeur du papa de trois enfants dont l’épouse, absente, en attendait un quatrième, s’était arrêté. Heureusement, vite et bien secouru, l’issue du drame n’a pas été fatale pour Ludovic Dumont grâce au défibrillateur du club visétois, mais surtout grâce à ceux qui l’ont branché sur le coeur du joueur nivellois.

A savoir Jeremy Nulens, acteur de la rencontre, qui venait tout juste de (re)passer son brevet de secouriste, et Véronique Ponsen, une comitarde en charge des jeunes visétois, qui assistait au match.

De l’avis unanime, y compris celui des « vrais » urgentistes rapidement arrivés sur les lieux, Jéremy et Véronique ont sauvé le père de famille Ludovic.

Ce magnifique acte citoyen a valu à ses auteurs de recevoir le « Plus du Sport 2018 », un trophée décerné par l’APFJS (Association Professionnelle Francophone des Journalistes Sportifs), dont la vocation est de mettre en exergue un fait, un acte, une personne ou une fondation qui grandit la cause du monde sportif, lundi soir à l’issue de la réunion du Conseil d’administration de l’association.

« Quand on raconte la scène, cela impressionne toujours beaucoup », a commenté Jeremy Nulens à cette occasion. « Mais en réalité ce n’est pas si compliqué. L’appareil donne ses instructions oralement, et il suffit de les suivre. C’est génial… »

Les trois sauveteurs succèdent au palmarès à Luc Huberty, président et fondateur à Amay de Leg’S Go, qui procure de très coûteuses prothèses-lames aux handicapés désireux de suivre à leur niveau, l’exemple d’Oscar Pistorius.

Créé en 2003, le trophée était auparavant revenu à Alex Czerniatynski (football), Jean-Claude Laquaye (moto-cross), Pascal Parmentier (ski de fond), Mathieu Loic (tennis de table), Albert Syben (boxe), Pino Cerami et Ferdinand Bracke (cyclisme), Khalilou Fadiga (football), Jacques Borlée (athlétisme), Joël Robert (moto-cross), le papa d’Arnor Angeli (football), Edhem Sljivo (football), Pierre Drouguet (football), Frédéric Larsimont et Jean Derycke (journalistes sportifs), et Hippopassion (équitation).

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