"C'est un jour sombre pour le sport", a déploré le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), l'Australien John Fahey, sur Sky News. "L'énormité de ce que nous apprenons me surprend". Des "impératifs juridiques" expliquent que le rapport ne contienne aucun nom et protègent les fédérations examinées, a justifié la Commission australienne du crime, une agence gouvernementale chargée de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic de stupéfiants et le blanchiment. Anabolisants, hormones de croissance ou insuline "sont consommés par les sportifs professionnels en Australie, fournis par les médecins du sport, les coachs et l'encadrement", dénonce le rapport qui évoque un "usage répandu" prouvé ou présumé. "Les conclusions sont choquantes et vont dégoûter les Australiens amateurs de sport", lequel génère des revenus annuels de 9 milliards de dollars australiens (6,8 milliards d'euros) au minimum par an, a réagi le ministre de l'Intérieur, Jason Clare. Le rapport d'une cinquantaine de pages présenté jeudi établit "des parallèles évidents entre ce qui a été découvert en Australie et l'enquête de l'USADA (l'Agence américaine antidopage) concernant Lance Armstrong" qui a avoué le mois dernier s'être dopé pour gagner sept fois le Tour de France (1999-2005). (INDRANIL MUKHERJEE)
Le dopage est fréquent dans tous les sports en Australie, selon une enquête officielle
(Belga) Le dopage est fréquent dans tous les sports en Australie, affirme jeudi un rapport d'enquête officiel qui établit "des parallèles évidents" avec l'affaire Lance Armstrong sans toutefois détailler les disciplines particulièrement concernées ni identifier les tricheurs.
"C'est un jour sombre pour le sport", a déploré le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), l'Australien John Fahey, sur Sky News. "L'énormité de ce que nous apprenons me surprend". Des "impératifs juridiques" expliquent que le rapport ne contienne aucun nom et protègent les fédérations examinées, a justifié la Commission australienne du crime, une agence gouvernementale chargée de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic de stupéfiants et le blanchiment. Anabolisants, hormones de croissance ou insuline "sont consommés par les sportifs professionnels en Australie, fournis par les médecins du sport, les coachs et l'encadrement", dénonce le rapport qui évoque un "usage répandu" prouvé ou présumé. "Les conclusions sont choquantes et vont dégoûter les Australiens amateurs de sport", lequel génère des revenus annuels de 9 milliards de dollars australiens (6,8 milliards d'euros) au minimum par an, a réagi le ministre de l'Intérieur, Jason Clare. Le rapport d'une cinquantaine de pages présenté jeudi établit "des parallèles évidents entre ce qui a été découvert en Australie et l'enquête de l'USADA (l'Agence américaine antidopage) concernant Lance Armstrong" qui a avoué le mois dernier s'être dopé pour gagner sept fois le Tour de France (1999-2005). (INDRANIL MUKHERJEE)