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Le deuxième de notre D1 ne doit plus compter sur la Ligue des Champions

Si La Gantoise était passée face au Dynamo Kiev, elle aurait écopé d’une très grosse cylindrée comme l’AC Milan, Arsenal ou Séville. La faute à une récente réforme de la Ligue des Champions.

Cela n’est pas encore rentré dans les moeurs belges mais le changement de format de la Ligue des Champions a clairement des incidences sur les clubs belges. Auparavant, les tours préliminaires s’apparentaient à une loterie mais tant le champion que le deuxième, en réalisant un exploit, pouvaient atteindre les poules.

La donne a changé. Le champion, quand il n’est pas qualifié directement comme le Standard la saison passée, a une route beaucoup plus dégagée qu’auparavant. Il passe en effet par la route des champions, qui ne comprend que des champions de petits pays, à l’indice trop bas pour être qualifiés directement. Cette année, Anderlecht savait donc qu’il hériterait des champions d’Irlande, du Pays de Galles, de Slovaquie, de Norvège ou de Serbie. Des adversaires largement à sa portée. Ainsi, au prochain tour, les Mauves hériteront de Zilina (Slovaquie), Rosenborg (Norvège), Tirsapol (Moldavie), le Red Bull Salzbourg (Autriche) ou le Partizan Belgrade.

Par contre, si la route se dégage pour le champion, elle se complique pour le deuxième, qui, lui, est confronté d’emblée aux deuxièmes (ou troisièmes et quatrièmes lors du second tour) des grands championnats. Autant dire mission impossible! Car, il ne suffit pas de réaliser un exploit mais deux. Gand a sombré face au Dynamo Kiev mais en cas de qualification, les Buffalos auraient dû encore sortir des adversaires du calibre d’Arsenal, du Milan AC ou de Séville. Le deuxième ticket en Ligue des Champions est donc illusoire. Il faut se le dire: terminer deuxième n’équivaut plus qu’à un repêchage en Europa League!

Stéphane Vande Velde

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