Cette cinquième étape du Tour de France, entre Carhaix et le Cap Fréhel, devrait une nouvelle fois sourire aux sprinters. A moins que les baroudeurs ne s’en mêlent ou que le vent ne crée des surprises.
Les routiers-sprinters devraient pouvoir s’en donner à coeur joie dans cette petite étape, longue de 165 km, et qui relie Carhaix au Cap Fréhel. Lors de la troisième étape, Tyler Farrar s’était imposé mais beaucoup de prétendants, dont Cavendish et Boonen, s’étaient fait piéger par un dernier virage un peu trop vicieux. Les occasions de briller pour les sprinters étant rares dans cette 98e édition de la Grande Boucle, les candidats à la victoire d’étape ne devront pas se louper.
Le peloton s’élancera en début d’après-midi, mais sans le Belge Jurgen Van De Walle qui a abandonné hier après une cinquantaine de kilomètres, le corps meurtri par une chute lors de la première étape.
Les favoris
Tyler Farrar (Garmin) est pour l’instant le seul sprinter à s’être imposé au Tour cette année. L’Américain, en empochant lundi sa première victoire sur la Grande Boucle, a fait le plein de confiance.
Mark Cavendish (HTC) et ses quinze victoires sur les routes du Tour semble imbattable, du moins sur le papier. Mais on a pu constater à l’arrivée de la troisième étape qu’un sprint peut toujours réserver bien des surprises.
Tom Boonen (Quick Step) et Alessandro Petacchi (Lampre) ont été gênés dans leur préparation de sprint lundi mais ils semblent en forme et seront très certainement surmotivés à l’approche du Cap Fréhel.
Les difficultés
Le parcours de l’étape du jour ne recèle aucune difficulté particulière, à l’exception d’une côte de quatrième catégorie à 120 km de l’arrivée et un sprint intermédiaire 25 km plus loin.
Par contre, les 70 derniers km se disputeront le long de la mer et le vent devrait jouer un rôle important dans le déroulement de la course. Ces conditions météo pourraient occasionner des bordures et peut-être même favoriser un grand groupe d’échappés.
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