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JO 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud

Le CIO a choisi hier soir la ville sud-coréenne de Pyeongchang pour organiser les Jeux Olympiques d’hiver en 2018.

Lors de la 123e Session du Comité International Olympique, Pyeongchang, en Corée du Sud, a été élue ville hôte des Jeux Olympiques d’hiver 2018, hier à Durban (Afrique du Sud). Elle a été choisie au premier tour face à ses deux concurrentes Munich (Allemagne) et Annecy (France) en obtenant 63 votes contre 25 à Munich et 7 à Annecy. Pyeongchang, qui organisera les JO du 9 au 25 février 2018, avait déjà été candidate en 2010 et 2014. Vancouver (Canada) et Sotchi (Russie) avaient été successivement choisies.

Jacques Rogue, le président du Comité International Olympique, a exprimé sa surprise de voir Pyeongchang gagner le droit d’accueillir les JO d’hiver 2018 dès le premier tour. « Pour être franc, je ne m’attendais pas à une victoire au premier tour. Je pensais qu’il allait y en avoir au moins deux. Le meilleur l’a emporté clairement. Bravo », a affirmé M. Rogge après l’écrasante victoire de la ville sud-coréenne. « Je pense qu’on peut tirer une leçon de ce succès de Pyeongchang. C’est la victoire de la patience et de la persévérance », a-t-il ajouté en faisant allusion aux deux premières tentatives de la ville sud-coréenne pour 2010 (Vancouver) et 2014 (Sotchi). « Je crois vraiment que c’est une bonne chose d’avoir une candidature asiatique. Cela va renforcer les sports d’hiver en Asie », a conclu le dirigeant belge.

« Nouveaux horizons »

Les « nouveaux horizons » promis par le slogan de Pyeongchang ont conquis les membres du CIO. Aucun dossier n’avait suscité une telle unanimité parmi les Olympiens depuis 16 ans et la majorité absolue obtenue d’entrée de jeu en 1995 par Salt Lake City (Etats-Unis), hôte des Jeux d’hiver de 2002.

Dès l’annonce du résultat, avant même de connaître l’ampleur de leur triomphe, les partisans de Pyeongchang ont explosé de joie. Le président de la République Lee Myung-bak a parcouru le bas de l’estrade où étaient assis les membres du CIO pour les remercier presque un à un. « Je vais faire de bons jeux Olympiques, a curieusement promis M. Lee. C’est une victoire pour tous les Coréens, merci pour eux! »

Kim Jin-seun, ancien gouverneur de la province de Gangwon et patron des deux précédentes candidatures de Pyeongchang, était lui « bouleversé », ne sachant « quoi dire après 17 ans de travail » au soutien de la candidature.

Pyeongchang deviendra la troisième ville asiatique à accueillir des Jeux d’hiver, après Sapporo en 1972 et Nagano en 1998. Et la Corée du sud aura ses deuxième JO, 30 ans après les Jeux d’été organisés à Séoul.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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