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JO 2012 – Jacques Borlée : fier, mais déçu

Le père et coach de Kevin et Jonathan, Jacques Borlée n’a pu que contempler la performance de ses fils (5e et 6e du 400 mètres), même s’il nourrit quelques regrets.

« Il faut quand même savourer », explique Jacques Borlée. « Même si l’on a envie d’aller plus haut et qu’on a des ambitions. C’est assez exceptionnel d’avoir deux enfants, 5e et 6e mondiaux. Maintenant, oui, il y a de la déception parce que d’un côté, on vise tellement haut et ils travaillent de manière tellement exemplaire, en se poussant l’un et l’autre pour aller vers des sommets. L’ambition était 44.30. D’un autre côté, il faut reconnaître qu’il y a plus fort que soi. C’est tout, c’est ça le sport. »

On ne peut toutefois pas se contenter d’une cinquième ou d’une sixième place lorsqu’on atteint la finale des JO. Les Borlée père et fils avaient un seul objectif à Londres : le podium voire sa plus haute marche. Une mauvaise gestion de course de Kevin, une légère blessure de Jonathan et de mauvais couloirs (2 et 9) ont suffi à miner le moral du père des jumeaux qui espérait mieux.

« Maintenant, il faut analyser cela dans l’approche mentale », poursuit Jacques Borlée dans son analyse d’après course. « Il faut beaucoup plus de tranquillité, c’est important aux Jeux. La journée des demi-finales ne s’était pas trop bien passée. Il y avait beaucoup trop de stress. On en a beaucoup parlé. Cette notion de tranquillité est essentielle. »

Le coach ne retire pas que des points négatifs de cette course. D’ailleurs, lorsque Jacques Borlée redevient le père de ses jumeaux et plus leur entraîneur, il ne mâche pas ses mots pour les féliciter : « ce que je vais leur dire ? B-R-A-V-O. Tout simplement. »

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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