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Intempéries : y a pas que le foot!

Avec le championnat de 40 matches que l’on connaît actuellement, et un calendrier qui laisse peu de place pour les matches remis, la Ligue professionnelle a ordonné aux clubs de mettre tout en oeuvre pour jouer à tout prix. D’autant qu’il y a des droits télés à la clef.

La saison dernière, déjà, des matches avaient eu lieu dans des conditions dantesques, sur des terrains qui n’étaient en réalité pas praticables. Voilà maintenant que l’AS Eupen est invité à se présenter à l’Union belge, le 30 novembre, afin de prouver qu’elle a bien fait tout ce qui était possible pour que le match face à Malines, il y a 15 jours, puisse se dérouler. Sous peine de perdre son match par forfait. Cette simple demande frise l’indécence. Alors que, ce week-end là, la moitié de la Belgique avait les pieds dans l’eau, les pompiers n’avaient-ils pas mieux à faire que de pomper l’eau d’un terrain de football, pour qu’un match, fût-il de Jupiler League, puisse se dérouler ? Alors qu’on annonce de nouvelles intempéries pour les jours à venir, l’AS Eupen a déjà mis le chauffage de sa pelouse en route, mais Manfred Theissen a raison lorsqu’il affirme qu’au-delà de l’état de la pelouse, on doit aussi se préoccuper de l’état des routes et se soucier des supporters, comme des joueurs et des arbitres, qui doivent rejoindre les Cantons de l’Est. Des vies humaines valent plus qu’un match reporté.

Daniel Devos, Sport/Foot Magazine

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