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Football et cyclisme à la remorque du basket et du jumping…

Au moment d’affronter l’Autriche au Stade Roi Baudouin ce soir, les Diables Rouges pourraient se dire que dans le sport belge, il y a des exemples à suivre. Par exemple en basket ou en jumping.

Même s’il demeure populaire, le football n’est plus la locomotive du sport belge. Les succès viennent désormais d’ailleurs. Tandis que les clubs de football ne cessent de pleurnicher en évoquant leurs maigres moyens financiers, une équipe de basket (les Spirous de Charleroi) a décroché son billet pour l’Euroleague avec un budget ridicule (5 millions d’euros) par rapport à celui des géants européens (entre 25 et 35 millions d’euros). Il ne faut pas oublier non plus la qualification de l’équipe nationale de basket pour l’Euro 2011. Ce n’est pas l’effet du hasard et cela s’explique par le travail, l’envie, la compétence, les projets, etc.

Cet état d’esprit est à la base aussi du titre mondial que Philippe Le Jeune vient de décrocher en jumping: il a pris la mesure de cavaliers bien plus riches que lui. Quelle modestie dans sa façon de vivre le succès.

Deux exemples à suivre pour le cyclisme, un an jour pour jour après la mort sordide de Frank Vandenbroucke au Sénégal, et pour le football aussi, à quelques heures du capital Belgique-Autriche de ce soir que les Diables Rouges ne peuvent pas rater…

Pierre Bilic

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