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White Star, le renouveau bruxellois

Cette semaine, il s’est passé des choses intéressantes dans le cadre des 16èmes de finale de la Coupe de Belgique. Les meilleures équipes de D2 ont ennuyé les stars de l’élite.

Ainsi, Boussu Dour et Mouscron Peruwelz ont posé de gros problèmes à Anderlecht et au Standard. Le White Star Woluwé FC est passé à deux doigts de l’exploit en poussant Courtrai dans ses derniers retranchements. L’écart entre la D1 et le top de la D2 est de plus en plus réduit.

Dimanche, sur le coup de 15 heures, le White Star tentera de confirmer ce constat en recevant la visite d’Alost au stade Fallon. Un choc du championnat de D2 qui ne peut qu’inspirer Lorenzo Harangozo, le dynamique speaker du président Michel Farin. Emmené par un coach à suivre, Felice Mazzu, le White Star s’est tourné vers le professionnalisme et la convivialité pour cette deuxième saison depuis son retour en D2. Cet élan nouveau pourrait permettre à ce coin de la capitale de revivre un jour au rythme des affiches de l’élite. Il n’est pas normal qu’une aussi grande région ne compte qu’un représentant en D1.

Il y a 40 ans, quatre clubs bruxellois évoluaient au plus haut niveau : Anderlecht, Racing White, Crossing et Union Saint-Gilloise. En suivant Yannick Loemba contre Courtrai, les (vieux) habitués du stade Fallon se sont souvenus de leurs vedettes d’antan : Jean Dockx, Lua, Paulinho, Robert Waseige, Léon Stassart, Henri Depireux, Jean-Paul Colonval, Jacques Teugels, etc. Le « White Spirit » annonce peut-être le renouveau en profondeur du football bruxellois.

Pierre Bilic

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