© belga

Waasland-Beveren dément toute falsification de la compétition

L’avocat de Waasland-Beveren a plaidé mardi, devant la chambre d’appel de la Commission des litiges de l’Union Royale belge de football (URBSFA), l’acquittement du club « sur toute la ligne ». Après avoir considéré une éventuelle dégradation irrecevable, Me Kristof De Saedeleer a répété que le match Malines/Waasland-Beveren (2-0) du 12 mars 2018 n’avait pas été truqué.

L’avocat a rappelé le contexte entourant les rencontres décisives pour la relégation – Malines/Waasland-Beveren et Eupen/Mouscron. Celles-ci faisaient les gros titres dans la presse et un dispositif VAR a été envoyé en dernière minute à Eupen, alors que ce n’était pas prévu. « Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il s’est passé quelque chose » de suspect, a martelé Me De Saedeleer.

« Truquer un match peut se faire de trois façons: via les joueurs, les entraîneurs ou l’arbitre », a-t-il poursuivi. Se basant sur les statistiques de la rencontre, il a tenté de démontrer que les acteurs avaient bien donné tout ce qu’ils pouvaient pour s’imposer. Et qu’aucun élément issu des déclarations des entraîneurs et arbitres ne pouvait laisser penser à une falsification.

L’avocat a ainsi donné des explications sur la composition alignée pour le match, qui n’a selon lui rien de suspect. Il a enfin balayé la thèse selon laquelle un maintien des Malinois aurait constitué un avantage financier pour les Waeslandiens. « Il y avait bien un accord pour permettre au Kavé de disputer les play-offs au Freethiel en raison des travaux dans son stade, mais cela n’aurait rapporté que 125.000 euros à Waasland-Beveren. La perte liée à cette seule défaite, qui a fait basculer le club dans une poule moins intéressante pour la fin de saison, en plus de lui faire perdre trois rangs au classement, a elle été chiffrée à 475.000 euros », a détaillé Me De Saedeleer.

Le conseil du président waeslandien Dirk Huyck a lui estimé qu’il n’y avait « rien à reprocher à son client ». Ce dernier est incriminé sur la seule base des visites de Dejan Veljkovic à son garage le 5 mars 2018 et au magasin de cuisines de sa femme le lendemain, selon Me Maes. L’agent a pourtant été mis à la porte à ces deux occasions, affirme l’avocat.

Contenu partenaire