Vermaelen: « Je peux vous assurer que le niveau du foot japonais est bon »

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

Le Diable Rouge, Thomas Vermaelen a raconté au Telegraph son expérience à Vissel Kobe, au Japon.

Le quotidien britannique The Telegraph a dépêché un reporter au Japon, à Vissel Kobe. L’équipe aligne en effet pas mal de vedettes sur le retour. Outre Thomas Vermaelen, elle compte Lukas Podolski, David Villa et Andrés Iniesta. Vissel Kobe, entraîné par Thorsten Fink, un ancien footballeur du Bayern, est évidemment ambitieux : il veut devenir le meilleur club d’Asie.

Le football n’est encore que le deuxième, voire le troisième sport au Japon, après le base-ball et le sumo, mais Vermaelen ne peut que le recommander: « Je me suis adapté très facilement à la culture nippone », confie-t-il au Telegraph. « Les gens sont très gentils et aident les nouveaux venus. J’ai déjà habité d’autres pays et ce n’est pas évident quand on n’en parle pas la langue. »

L’international belge, qui a déménagé au Japon en juillet, attend toujours l’arrivée de sa femme Polly et des enfants. « Ils devraient arriver en décembre. Il a été difficile de trouver une maison. Nous avons donc décidé de laisser les enfants à l’école à Barcelone quelques mois de plus. »

Vermaelen est agréablement surpris par le niveau de la J-League. « Le jeu est très technique et très rapide. Il est peut-être moins développé sur le plan tactique. Iniesta continue à sortir du lot. Récemment, Kevin De Bruyne m’a dit qu’il a joué au Japon avec City. Contre Yokohama, je crois. En tout cas, il était impressionné. Les gens ont sans doute une fausse image du football japonais parce qu’ils ne le voient pas. Je peux vous assurer que le niveau est bon. »

Vermaelen se dépeint toujours comme un fan d’Arsenal, même s’il ne connaît plus aucun joueur. « Les années passées là-bas ont sans doute été les meilleures de ma carrière. J’avais très bien débuté et il m’avait donc été facile de continuer sur ma lancée. Ça a été le contraire à Barcelone. Je suis arrivé en Catalogne blessé et je n’ai été repris que dans le dernier match de la saison. Pourtant, je ne changerais rien si c’était à refaire. J’ai gagné des trophées et j’ai joué avec les meilleurs footballeurs du monde. Et quand j’ai pu jouer, j’ai été bon. »

Vermaelen a signé un contrat de deux ans et demi à Vissel Kobe et il a l’intention de l’honorer. Il ne pense pas mettre ainsi en péril sa place en équipe nationale. « J’en ai parlé avec Roberto Martinez et il me soutient. Maintenant, je ne sais pas si je disputerai le Mondial au Qatar : j’aurai alors 37 ans. Je jouerai aussi longtemps que j’en serai capable. On verra bien. »

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