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Venanzi: « On ne fera pas d’économie pour le choix du futur coach »

Thomas Bricmont

En pleine tourmente, le président du Standard, Bruno Venanzi, a pris le temps de s’expliquer longuement sur tous les sujets qui fâchent. Extraits.

Mercato

« Le prochain mercato sera plus calme que les autres mercatos mais les joueurs que l’on cible et qu’Olivier (Renard) a été voir à plusieurs reprises, sont des éléments avec plus d’expérience mais aussi capable d’être des « gamins de merde positifs » dans un vestiaire. »

Le Standard peut-il désormais avoir les moyens de ses ambitions ? L’été dernier, vous aviez tenté de rapatrier Dieumerci Mbokani avant de vous rendre compte rapidement que c’était impossible financièrement.

« C’est vrai, on a essayé. Mais on ne va pas payer un joueur trois millions net. Il faut rester dans les clous. Et c’est pourquoi je préfère des joueurs bénéficiant d’un contrat intéressant pour la Belgique, sans être parmi les plus importants, mais avec de grosses primes de matches au bout. Afin d’insuffler à nouveau cette mentalité de gagnant. Aller chercher un grand nom avec un gros salaire pour appâter le public, ça ne m’intéresse pas. Mais si Mehdi (Carcela) me dit : J’ai envie de revenir au Standard et je suis prêt à faire tels efforts financiers, c’est différent. »

Futur coach

Bruno Venanzi :
Bruno Venanzi :  » Endéans une période de 3 à 5 ans, nos supporters doivent pouvoir devenir actionnaires du club. « © BELGAIMAGE

Le Standard peut-il envisager d’aller chercher un coach du calibre de Conceiçao ?

« Les finances sont aujourd’hui saines. La priorité est donc de prendre un entraineur de qualité. Et on ne va pas faire d’économie pour un poste de cette importance. Mais je ne ferai pas un choix de coach pour faire plaisir aux supporters. Je ferai ce choix en fonction de sa qualité de tacticien et sa capacité à influer la bonne mentalité au groupe. Est-ce que le suivant sera Mazzu, Preud’homme ou Vanhaezebrouck…(il rit) »

Jankovic vs Ferrera

« Pour être honnête, j’ai changé de coach sur les conseils de Daniel (Van Buyten) et d’Olivier (Renard). Chose que je ne ferais plus aujourd’hui. Yannick était, tout comme moi un peu jeune quand il est arrivé au Standard, mais il pouvait encore réaliser de bonnes choses. »

Coupe de Belgique

« On l’a dit en interne, la Coupe est l’arbre qui a masqué la forêt. Ça a un peu éteint le fait qu’on s’était déjà retrouvé en PO2. Si on vit une saison pourrie, c’est à cause de plusieurs facteurs, à cause d’un peu tout le monde, à commencer par moi. On est jugé que sur les résultats et terminer à la 9e place de la saison régulière, c’est inadmissible alors que tous les spécialistes, les consultants, et les pseudos-spécialistes nous voyaient bien plus haut. On avait le noyau pour terminer 3e ou 4e.

Bruno Venanzi :
Bruno Venanzi : « Après chaque défaite, je me demande ce que je fais au Standard. Mais le lendemain, je suis à nouveau d’attaque. »© BELGAIMAGE

Mentalité Standard

« On essaie de leur inculquer mais c’est vrai que ça n’est plus le cas ces dernières années. Quand il y avait un Conceiçao, ou un Dragutinovic dans le vestiaire, c’était très différent. Et même s’ils n’ont jamais été champion, leur aura s’est prolongée dans le vestiaire les années qui ont suivi. Ce sont ce genre de joueurs qui ont ramené la grinta au Standard. Et c’est aussi ce genre de joueur que l’on doit retrouver. »

Trebel

« On l’a vendu pour un montant correct (ndlr, 3,5 millions). Le cas Trebel est particulier car il voulait partir depuis… toujours. Dès qu’il est arrivé, il voulait partir. Je pense qu’Adrien est une bonne personne mais ce n’était pas un joueur avec la mentalité Standard. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Bruno Venanzi dans votre Sport/Foot Magazine.

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