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Vadis : « J’ai envie de retrouver l’équipe nationale mais c’est Gand avant tout ! »

Il n’a jamais vraiment quitté sa ville ces deux dernières décennies mais maintenant, il y joue et c’est nouveau. Vadis Odjidja parle des ambitions de Gand et revient sur ses choix, pas toujours bons.

Vadis Odjidja à propos…

…de certains choix qu’il regrette : « Après coup, je réalise qu’ils n’ont pas été tous bons mais sur le moment même, je ne les ai pas regrettés. Je ne connaissais pas toujours toute la vérité non plus. Sinon, j’aurais sans doute opéré d’autres choix. Lesquels ? Quand j’étais à Anderlecht, en jeunes, et que je suis allé à Hambourg et sans doute mon dernier choix, la Grèce, mais Besnik Hasi y travaillait, il m’avait aidé à rejoindre le Legia Varsovie, où tout s’était bien déroulé. J’y suis toujours apprécié. J’allais partir pour la Russie mais le transfert a capoté et j’ai mis le cap sur la Grèce. Je n’imaginais pas y vivre pareil scénario. »

…de son rôle de leader : « Je suis un leader sportif, j’aide les autres, j’assume mes responsabilités, mais dans le vestiaire, je ne dis pas grand-chose. D’autres doivent prendre la relève. »

…du VAR : « Tout ce que je puis dire, c’est que je n’en suis pas partisan. Soyons francs, le deuxième penalty que nous avons reçu dans le dernier match… La faute s’est produite avant le rectangle mais l’arbitre a sifflé penalty sous le regard placide du VAR… Je me suis déjà énervé face à des décisions fautives mais c’est inhérent au football. Parfois, c’est à ton avantage, d’autres fois pas, mais on retient évidemment ce qui joue contre soi. Le VAR ne prend pas toujours les bonnes décisions alors pourquoi le conserver? C’est mieux sans, selon moi. »

…des play-offs : « Je suis Gantois, hein. Je suis ambitieux. Nous allons essayer de terminer le plus haut possible. Pour commencer, nous devons jouer les play-offs 1. Ils peuvent aboutir au meilleur comme au pire. Si je suis partisan de la formule ? Non. Ils n’ont pas la qualité qu’ils devaient avoir. Tout le monde parle de dix finales mais toutes les équipes ont surtout peur de perdre. Je pense que les play-offs sont positifs pour le football parce qu’ils génèrent plus de grands matches mais la qualité n’est pas au rendez-vous. Le récent Club-Anderlecht n’était quand même pas un bon match? »

…de l’équipe nationale : « À l’époque, le sélectionneur m’a dit que je devais me produire à l’étranger pour espérer être repris. J’ai répondu oui et je suis retourné au Club, dont le sélectionneur, Georges Leekens, est devenu l’entraîneur. Je lui ai dit que j’allais être transféré à l’étranger et il a changé de ton : – Non, non, tu dois rester en Belgique. Le transfert a été bloqué, l’équipe nationale a progressé et je suis resté sur la touche. Mais j’ai envie de la retrouver. Sans must. Je suis ici pour Gand. Je suis ambitieux mais pour mon équipe avant tout. »

Par Peter T’Kint

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Vadis Odjidja dans votre Sport/Foot Magazine

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