© iStock

Union – Anderlecht: un cinquième derby de la saison sur fond de Mazzu et de loi de 1978

Le club saint-gillois a publié un communiqué de presse quelques minutes après l’officialisation de la venue de Felice Mazzu sur le banc d’Anderlecht. L’entraîneur de l’année aurait utilisé la fameuse loi de 1978 pour pouvoir rejoindre le Parc Astrid. Le RSCA a tenu à clarifier la situation et explique qu’il souhaite trouver un accord avec son homologue bruxellois.

« Felice Mazzù nous a fait savoir qu’il cassait son contrat suivant la loi du 3 juillet 1978. Notre entraîneur nous avait averti qu’il était en pourparlers avec le RSC Anderlecht. Les clubs ne sont néanmoins pas parvenus à un accord. Notre coach nous a donc communiqué en ce jour sa décision de mettre fin à la collaboration », indique tout d’abord le communiqué du club qui a terminé deuxième du dernier championnat derrière le FC Bruges.

L’Union Saint-Gilloise n’a donc pas trouvé d’accord avec le RSC Anderlecht au sujet du départ de l’entraîneur Felice Mazzu du Parc Duden à destination du Lotto Park.

Le RSC Anderlecht a néanmoins annoncé mardi l’engagement du coach de l’année en Belgique. Celui-ci a rompu son contrat avec l’Union en utilisant la loi du 3 juillet 1978, a fait savoir le club saint-gillois. « L’Union est stupéfaite des agissements de son coach et du RSC Anderlecht et analysera quelles suites juridiques donner à cette affaire ».

Le club vice-champion de Belgique conclut son communiqué de manière plus positive: « Toute la famille Unioniste remercie Felice Mazzù pour son travail lors des deux saisons précédentes avec notamment la promotion et la fantastique deuxième place. »

Le RSC Anderlecht n’a pas tardé à réagir à l’annonce faite par l’Union Saint-Gilloise quelques minutes auparavant après l’officialisation de l’engagement de l’entraîneur Felice Mazzu au Lotto Park.

Les vice-champions de Belgique avaient déclaré que Mazzu avait utilisé la loi du 3 juillet 1978 pour rompre son contrat avec eux. « Le RSC Anderlecht a eu des discussions constructives avec l’Union Saint-Gilloise au cours des derniers jours au sujet d’un montant de rachat plus qu’équitable, mais n’a pas été en mesure de trouver un accord pour le moment. Dans l’attente d’un tel accord, Felice Mazzu a donné son préavis comme tout employé normal, ni plus ni moins. Ceci n’a absolument rien à voir avec le fait qu’un joueur utilise la loi de 1978 pour quitter son club sans indemnité de transfert » précise-t-on du côté de Neerpede. « La direction des Mauve et Blanc compte bien trouver un accord qui arrange toutes les parties » peut-on encore lire dans le communiqué du RSCA.

Contenu partenaire